Le 2 novembre, SpaceX opère un tir à passager multiple (Bandwagon-4) à destination de l’orbite basse. Parmi les passagers figure le satellite Starcloud-1 de la start-up américaine du même nom, soutenue par le programme NVIDIA Inception qui vise à établir des datacenters en orbite.
C’est le concept tendance de l’année : cloud orbital. Boostées par l’alliance entre le New Space et le monde bouillonnant de l’IA, a surgi le marché des applications « d’In-space computing », où on envoie des serveurs et des datacenters faire du traitement en orbite. Un marché chargé de promesses et de doutes.
Starcloud-1 est une mission inédite car elle emporte pour la première fois en orbite un GPU conçu pour datacenter, un GPU NVIDIA H100. Il est censé être 100 fois plus puissant en calcul que tous les processeurs équipés d’IA actuellement testés ou utilisés en orbite. Valant aujourd’hui plus de 5000 milliards de dollars, NVIDIA peut se permettre un appétit d’ogre et des projets titanesques.
L’In-space computing est imaginé comme l’avenir des applications spatiales dans certains milieux (New Space, investisseurs, Emirats et Moyen-Orient). Le rêve est ici de réduire d’une part la facture énergétique des serveurs sur Terre, en pleine explosion avec l’arrivée de l’IA. L’autre promesse est celle d’augmenter la rapidité de l’aide à la décision avec du traitement orbital d’images et de données spatiales lourdes afin de réduire la latence liée aux transferts, et par conséquent toujours plus du « temps-réel » rêvé par les acteurs de la défense.
La promesse des datacenters orbitaux se heurte toutefois à une montagne de défis colossaux : assemblage en orbite, coût des lancements, résilience face aux conditions spatiales (radiations, débris, température, etc.). Mais cela ne freine personne pour le moment. Récemment, Elon Musk a annoncé que SpaceX se lancera également dans les datacenters orbitaux.
Le 2 novembre, SpaceX opère un tir à passager multiple (Bandwagon-4) à destination de l’orbite basse. Parmi les passagers figure le satellite Starcloud-1 de la start-up américaine du même nom, soutenue par le programme NVIDIA Inception qui vise à établir des datacenters en orbite.
C’est le concept tendance de l’année : cloud orbital. Boostées par l’alliance entre le New Space et le monde bouillonnant de l’IA, a surgi le marché des applications « d’In-space computing », où on envoie des serveurs et des datacenters faire du traitement en orbite. Un marché chargé de promesses et de doutes.
Starcloud-1 est une mission inédite car elle emporte pour la première fois en orbite un GPU conçu pour datacenter, un GPU NVIDIA H100. Il est censé être 100 fois plus puissant en calcul que tous les processeurs équipés d’IA actuellement testés ou utilisés en orbite. Valant aujourd’hui plus de 5000 milliards de dollars, NVIDIA peut se permettre un appétit d’ogre et des projets titanesques.
L’In-space computing est imaginé comme l’avenir des applications spatiales dans certains milieux (New Space, investisseurs, Emirats et Moyen-Orient). Le rêve est ici de réduire d’une part la facture énergétique des serveurs sur Terre, en pleine explosion avec l’arrivée de l’IA. L’autre promesse est celle d’augmenter la rapidité de l’aide à la décision avec du traitement orbital d’images et de données spatiales lourdes afin de réduire la latence liée aux transferts, et par conséquent toujours plus du « temps-réel » rêvé par les acteurs de la défense.
La promesse des datacenters orbitaux se heurte toutefois à une montagne de défis colossaux : assemblage en orbite, coût des lancements, résilience face aux conditions spatiales (radiations, débris, température, etc.). Mais cela ne freine personne pour le moment. Récemment, Elon Musk a annoncé que SpaceX se lancera également dans les datacenters orbitaux.
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