Lockheed Martin monte de plus en plus la cadence de production de son intercepteur antimissile du système Patriot. Dénommé PAC-3 MSE, ce dernier est plus puissant, plus agile et dispose d’une plus longue portée que l’ancien PAC-3 CRI. Cet intercepteur est spécialisé dans l’interception de missiles de croisière mais aussi et surtout, de missiles balistiques courte et moyenne portée.
Le 24 mars dernier, Lockheed Martin a annoncé dans un communiqué de presse que l'année 2024 fut une période record au niveau de la production de missiles antiaériens PAC-3 MSE. Ce missile représente la dernière amélioration de l'intercepteur pouvant être tiré par le système antiaérien longue portée MIM-104 Patriot. La production en série de cet intercepteur a été lancée en 2018 et le cap des 300 PAC-3 MSE était dépassé en 2022. Et ainsi, en 2024, plus de 500 missiles ont été produits, dépassant à nouveau un cap record.
Cette production représente une augmentation de 30 % par rapport à l'année 2024 et devrait continuer à augmenter dans les prochaines années : une augmentation de 20 % est attendue pour 2025 et le cap des 650 missiles devrait être dépassé pour 2027. Ainsi, si les objectifs sont tenus, en 2027, le site de Camden (Arkansas, États-Unis) devrait produire presque 2 missiles par jour (1,78 pour être exact) contre "seulement" un peu plus d'un missile (1,37 pour être exact) par jour en 2024.
L'augmentation de la production a été permise par la signature d'un contrat avec l'US Army le 14 novembre 2024. Il fait suite à une demande augmentée et constante en missiles PAC-3 MSE et ce, de manière globale (Lockheed Martin). Mais l'industriel américain n'a pas attendu ce contrat pour monter en capacités. C'est ainsi que le 4 octobre 2022, un bâtiment supplémentaire d'une surface de 7897 mètres carrés avait été inauguré à Camden (Lockheed Martin), faisant suite à un investissement général du groupe sur le site de Camden à hauteur de 142 millions de dollars. En 2023, d'autres investissements ont permis d'élargir les capacités de production, avec de nouveaux équipements et équipements d'essai.
Comme expliqué ci-dessus, il s'agit de la toute dernière version du standard PAC-3 du MIM-104 Patriot. Il s'agit concrètement d'un missile PAC-3 CRI revu et à capacité augmentée. Il reste toutefois en ligne droite du PAC-3 : c'est un intercepteur spécialement développé et produit pour détruire des missiles de croisière mais aussi et surtout, des missiles balistiques. À ce propos, il assure une interception lors de la phase finale de vol du missile (phase de vol endo-atmosphérique) et peut intercepter des missiles balistiques courte portée et moyenne portée.
Pour ce faire, la méthode d'interception est dite hit-to-kill ou en français, toucher-pour-tuer. Le PAC-3 CRI et le plus récent PAC-3 MSE ne vont pas exploser à proximité de leur cible mais bel et bien entrer directement en collision avec celle-ci. Le PAC-3 MSE diffère à ce sujet au niveau de la puissance de destruction : un anneau explosif permet de rendre l'interception encore plus destructrice par rapport à un missile PAC-3 CRI. Le PAC-3 MSE est également plus agile, plus puissant et offre une portée (estimée à 80 kilomètres) doublée par rapport au PAC-3 CRI.
Le standard PAC-3 MSE inclus aussi une remorque lance-missiles modernisée. Elle permet l'emport de 12 conteneurs de missiles PAC-3 MSE mais peut aussi, contrairement aux anciennes M902 et M901, offrir une configuration mixte, avec par exemple 6 PAC-3 MSE et 2 PAC-2 GEM. Cette configuration permet ainsi à un seul lanceur d'être équipé de 6 missiles spécialement conçu pour de l'antimissile ainsi que 2 missiles spécialement conçus pour de l'antiaérien classique (avions, hélicoptères) longue portée.
D'après Lockheed Martin, en 2024, cette version spécifique était en service ou prochainement en service sur le continent européen au sein de 8 pays : l'Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, la Suède, la Suisse, l'Espagne mais aussi l'Ukraine. Ces huit pays représentent tout de même un peu plus de la moitié des utilisateurs hors US Army du PAC-3 MSE. Au total, 15 pays à travers le monde sont ou seront détenteurs de ce système. Les autres pays sont situés au Moyen-Orient et en Asie : Bahreïn, Corée du Sud, Émirats arabes unis, Japon, Koweït, Qatar et Taïwan.
Lockheed Martin monte de plus en plus la cadence de production de son intercepteur antimissile du système Patriot. Dénommé PAC-3 MSE, ce dernier est plus puissant, plus agile et dispose d’une plus longue portée que l’ancien PAC-3 CRI. Cet intercepteur est spécialisé dans l’interception de missiles de croisière mais aussi et surtout, de missiles balistiques courte et moyenne portée.
Le 24 mars dernier, Lockheed Martin a annoncé dans un communiqué de presse que l'année 2024 fut une période record au niveau de la production de missiles antiaériens PAC-3 MSE. Ce missile représente la dernière amélioration de l'intercepteur pouvant être tiré par le système antiaérien longue portée MIM-104 Patriot. La production en série de cet intercepteur a été lancée en 2018 et le cap des 300 PAC-3 MSE était dépassé en 2022. Et ainsi, en 2024, plus de 500 missiles ont été produits, dépassant à nouveau un cap record.
Cette production représente une augmentation de 30 % par rapport à l'année 2024 et devrait continuer à augmenter dans les prochaines années : une augmentation de 20 % est attendue pour 2025 et le cap des 650 missiles devrait être dépassé pour 2027. Ainsi, si les objectifs sont tenus, en 2027, le site de Camden (Arkansas, États-Unis) devrait produire presque 2 missiles par jour (1,78 pour être exact) contre "seulement" un peu plus d'un missile (1,37 pour être exact) par jour en 2024.
L'augmentation de la production a été permise par la signature d'un contrat avec l'US Army le 14 novembre 2024. Il fait suite à une demande augmentée et constante en missiles PAC-3 MSE et ce, de manière globale (Lockheed Martin). Mais l'industriel américain n'a pas attendu ce contrat pour monter en capacités. C'est ainsi que le 4 octobre 2022, un bâtiment supplémentaire d'une surface de 7897 mètres carrés avait été inauguré à Camden (Lockheed Martin), faisant suite à un investissement général du groupe sur le site de Camden à hauteur de 142 millions de dollars. En 2023, d'autres investissements ont permis d'élargir les capacités de production, avec de nouveaux équipements et équipements d'essai.
Comme expliqué ci-dessus, il s'agit de la toute dernière version du standard PAC-3 du MIM-104 Patriot. Il s'agit concrètement d'un missile PAC-3 CRI revu et à capacité augmentée. Il reste toutefois en ligne droite du PAC-3 : c'est un intercepteur spécialement développé et produit pour détruire des missiles de croisière mais aussi et surtout, des missiles balistiques. À ce propos, il assure une interception lors de la phase finale de vol du missile (phase de vol endo-atmosphérique) et peut intercepter des missiles balistiques courte portée et moyenne portée.
Pour ce faire, la méthode d'interception est dite hit-to-kill ou en français, toucher-pour-tuer. Le PAC-3 CRI et le plus récent PAC-3 MSE ne vont pas exploser à proximité de leur cible mais bel et bien entrer directement en collision avec celle-ci. Le PAC-3 MSE diffère à ce sujet au niveau de la puissance de destruction : un anneau explosif permet de rendre l'interception encore plus destructrice par rapport à un missile PAC-3 CRI. Le PAC-3 MSE est également plus agile, plus puissant et offre une portée (estimée à 80 kilomètres) doublée par rapport au PAC-3 CRI.
Le standard PAC-3 MSE inclus aussi une remorque lance-missiles modernisée. Elle permet l'emport de 12 conteneurs de missiles PAC-3 MSE mais peut aussi, contrairement aux anciennes M902 et M901, offrir une configuration mixte, avec par exemple 6 PAC-3 MSE et 2 PAC-2 GEM. Cette configuration permet ainsi à un seul lanceur d'être équipé de 6 missiles spécialement conçu pour de l'antimissile ainsi que 2 missiles spécialement conçus pour de l'antiaérien classique (avions, hélicoptères) longue portée.
D'après Lockheed Martin, en 2024, cette version spécifique était en service ou prochainement en service sur le continent européen au sein de 8 pays : l'Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, la Suède, la Suisse, l'Espagne mais aussi l'Ukraine. Ces huit pays représentent tout de même un peu plus de la moitié des utilisateurs hors US Army du PAC-3 MSE. Au total, 15 pays à travers le monde sont ou seront détenteurs de ce système. Les autres pays sont situés au Moyen-Orient et en Asie : Bahreïn, Corée du Sud, Émirats arabes unis, Japon, Koweït, Qatar et Taïwan.
Commentaires