Le 15 octobre dernier, l’Allemagne et la France se sont mis d’accord pour lancer ensemble une capacité d’alerte avancée depuis l’orbite pour détecter le départ de missiles balistiques ou hypersoniques.
Souverains. C’est le but affiché dans cet accord entre les ministres de la Défense allemand Boris Pistorius et française Catherine Vautrin dans le cadre du projet Odin’s Eye (multinatiOnal Development Initiative for a Space missilE earlY-warming architecturE). Avec l’œil d’Odin, l’Europe disposera de son propre système d’alerte avancée et ne dépendra plus de la versatile alliance avec les Etats-Unis.
Le 24 octobre, Pistorius et Vautrin se sont retrouvé pour lancer le projet Jewel , à savoir le segment spatial de l’œil d’Odin. Il consiste à la mise en orbite géostationnaire de quatre satellites équipés de capteurs infrarouge pour détecter la signature thermique de la propulsion d’un missile dès son décollage. Deux satellites seront fabriqués en France, les deux autre outre-Rhin. Objectif : opérationnel à partir de la prochaine décennie. Quatre satellites, cela reste en dessous des capacités du programme SBIRS américain, mais c’est suffisant pour être indépendant.
Bien entendu, l’œil d’Odin sera aussi terrestre et reposera sur une série de radars pour tracer et suivre la trajectoire du missile. Enfin, il reste à développer une solution d’interopérabilité afin d’être prompt dans la réponse une fois la menace détectée.
Le 15 octobre dernier, l’Allemagne et la France se sont mis d’accord pour lancer ensemble une capacité d’alerte avancée depuis l’orbite pour détecter le départ de missiles balistiques ou hypersoniques.
Souverains. C’est le but affiché dans cet accord entre les ministres de la Défense allemand Boris Pistorius et française Catherine Vautrin dans le cadre du projet Odin’s Eye (multinatiOnal Development Initiative for a Space missilE earlY-warming architecturE). Avec l’œil d’Odin, l’Europe disposera de son propre système d’alerte avancée et ne dépendra plus de la versatile alliance avec les Etats-Unis.
Le 24 octobre, Pistorius et Vautrin se sont retrouvé pour lancer le projet Jewel , à savoir le segment spatial de l’œil d’Odin. Il consiste à la mise en orbite géostationnaire de quatre satellites équipés de capteurs infrarouge pour détecter la signature thermique de la propulsion d’un missile dès son décollage. Deux satellites seront fabriqués en France, les deux autre outre-Rhin. Objectif : opérationnel à partir de la prochaine décennie. Quatre satellites, cela reste en dessous des capacités du programme SBIRS américain, mais c’est suffisant pour être indépendant.
Bien entendu, l’œil d’Odin sera aussi terrestre et reposera sur une série de radars pour tracer et suivre la trajectoire du missile. Enfin, il reste à développer une solution d’interopérabilité afin d’être prompt dans la réponse une fois la menace détectée.
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