Chaque fin de semaine, une image qui a fait l’actualité ou retenu notre attention. Celle de la ville lumière réalisée le 18 septembre par un satellite américain BlackSky a eu beaucoup de succès sur les réseaux sociaux, sans pour autant constituer une grande première d’un point de vue technique.
L’image a notamment été partagée sur LinkedIn par Ken Joyce, vice-président de la gestion des produits chez BlackSky, société spécialisée dans l’imagerie satellite en temps quasi réel et l’analyse géospatiale fondée en 2013 à Seattle (État de Washington) et aujourd’hui basée à Herndon (Virginie).
Cette vue plongeante (à 60° hors nadir) de Paris sous un grand Soleil montre très distinctement la tour Eiffel et le Trocadéro de part et d’autre de la Seine (au bas de l’image), la place de la l’Étoile – en étoile – et l’Arc de Triomphe (en haut de l’image), et moult autres détails.
Le cliché, qui date du 18 septembre, a été réalisé par un satellite d’observation de la Terre de la constellation BlackSky, dont la troisième génération a commencé à être déployée cette année, avec un premier lancement en février et un second en juin, tous les deux effectués à l’aide de microlanceurs Electron de Rocket Lab.
Chaque satellite évolue sur une orbite circulaire, à environ 470 km d’altitude et avec une inclinaison de 59°.
La nouvelle génération de satellites BlackSky doit offrir une résolution de 35 cm, des capacités infrarouges pour voir à travers les fumées et brouillards, et des liaisons optiques inter-satellites pour réduire la latence.
Certes très esthétique, le cliché parisien du 18 septembre n’affiche pas encore les 35 cm annoncés, mais une résolution de 1,5 m (c’est-à-dire quand chaque pixel de l’image reproduit une surface carrée de 1,5 m de côté) : c’est une performance dont étaient déjà capables (en noir blanc) les satellites français Spot 6 et 7, mis en service en septembre 2012 et juin 2014.
Aujourd’hui, les satellites Pléiades Neo d’Airbus Defence and Space réalisent régulièrement des visées obliques tout aussi spectaculaires – avec une résolution de 50 cm.
Chaque fin de semaine, une image qui a fait l’actualité ou retenu notre attention. Celle de la ville lumière réalisée le 18 septembre par un satellite américain BlackSky a eu beaucoup de succès sur les réseaux sociaux, sans pour autant constituer une grande première d’un point de vue technique.
L’image a notamment été partagée sur LinkedIn par Ken Joyce, vice-président de la gestion des produits chez BlackSky, société spécialisée dans l’imagerie satellite en temps quasi réel et l’analyse géospatiale fondée en 2013 à Seattle (État de Washington) et aujourd’hui basée à Herndon (Virginie).
Cette vue plongeante (à 60° hors nadir) de Paris sous un grand Soleil montre très distinctement la tour Eiffel et le Trocadéro de part et d’autre de la Seine (au bas de l’image), la place de la l’Étoile – en étoile – et l’Arc de Triomphe (en haut de l’image), et moult autres détails.
Le cliché, qui date du 18 septembre, a été réalisé par un satellite d’observation de la Terre de la constellation BlackSky, dont la troisième génération a commencé à être déployée cette année, avec un premier lancement en février et un second en juin, tous les deux effectués à l’aide de microlanceurs Electron de Rocket Lab.
Chaque satellite évolue sur une orbite circulaire, à environ 470 km d’altitude et avec une inclinaison de 59°.
La nouvelle génération de satellites BlackSky doit offrir une résolution de 35 cm, des capacités infrarouges pour voir à travers les fumées et brouillards, et des liaisons optiques inter-satellites pour réduire la latence.
Certes très esthétique, le cliché parisien du 18 septembre n’affiche pas encore les 35 cm annoncés, mais une résolution de 1,5 m (c’est-à-dire quand chaque pixel de l’image reproduit une surface carrée de 1,5 m de côté) : c’est une performance dont étaient déjà capables (en noir blanc) les satellites français Spot 6 et 7, mis en service en septembre 2012 et juin 2014.
Aujourd’hui, les satellites Pléiades Neo d’Airbus Defence and Space réalisent régulièrement des visées obliques tout aussi spectaculaires – avec une résolution de 50 cm.
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