Le 8 novembre, un hélicoptère de combat Tigre UHT a sectionné une ligne à haute tension dans le Vaucluse. L’équipage a pu sortir indemne du crash et aucun incendie ne semble avoir été déclenché. Les services d’urgence ont été déployés en nombre et la Gendarmerie de l’Air à ouvert une enquête afin d’expliquer l’incident.
Le 8 novembre vers 17 heures, un hélicoptère de combat Tigre est entré en collision avec un ligne haute tension dans la commune de Viens (Vaucluse, localisation approximative de l'appareil : 43°52'32.67"N 5°34'51.04E). Les membres d'équipage sont indemnes mais les images montre que l'hélicoptère est endommagé : seulement deux des quatre pales du rotor principal sont visibles. L'hélicoptère n'appartenait pas à l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT) mais bel et bien à la Heeresfliegertruppe, équivalent allemand de l'ALAT française. D'ailleurs, la présence du capteur Osiris, placé sur un mat au-dessus du rotor principal, confirme la nationalité de l'hélicoptère, cette spécification étant uniquement présente sur les Tigre UHT allemands. L'incident est arrivé alors que l'engin effectuait un exercice avec l'EALAT, l'École de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre. Cette école, basée sur la partie militaire de l'aérodrome du Luc - Le Cannet (Var, France) comprend différents centres de formation, tels que le Centre de Formation Interarmées sur NH-90 (CFIA NH90) ou encore le Centre de Formation de spécialité à l'Aérocombat (CFSA). Cependant, le Tigre UHT était probablement en entrainement dans le cadre de l'EFA, l'École Franco-Allemande Tigre.
Les services de secours ont mobilisé de nombreux moyens : près de 5 engins du SDIS et 17 secouristes, au moins un hélicoptère EC145 des Forces aériennes de la Gendarmerie nationale (FAGN) et 10 gendarmes et enfin, une dizaine de militaires français et allemands. Les raisons de cet incident sont encore inconnues et une enquête a été ouverte par la Gendarmerie de l'Air.
La préfecture du Vaucluse a décidé de fermer la route départementale 155 toute proche, afin de faciliter les opérations de sauvetage. Environ 25 foyers de Viens ont été privés d'électricité mais les équipes d'Énedis et de RTE ont été déployées pour rétablir le courant dans le village.
La composante aérienne des Forces terrestres allemandes (Heeresfliegertruppe) dispose de 51 hélicoptères de combat Tigre, qui, comme expliqués ci-dessus, sont spécialement conçus les besoins des Forces armées allemandes ; le Tigre UHT. La Bundeswehr souhaitait disposer d'un hélicoptère de combat pouvant être rapidement adapté à de nombreuses missions. Dans cette optique, il n'emporte pas de canon de 30 mm sous tourelle. Son armement est alors uniquement intégré sur les 4 points d'emports des ailettes ;
Il se distingue aussi des Tigre HAD et HAP français par l'emport du viseur électro-optique gyrostabilisé Osiris mais monté sur mât (au-dessus du rotor principal). Fabriqué par SAGEM, il permet la mise en œuvre des missiles antichars et une capacité de reconnaissance optique/infrarouge.
Autres caractéristiques
Le 8 novembre, un hélicoptère de combat Tigre UHT a sectionné une ligne à haute tension dans le Vaucluse. L’équipage a pu sortir indemne du crash et aucun incendie ne semble avoir été déclenché. Les services d’urgence ont été déployés en nombre et la Gendarmerie de l’Air à ouvert une enquête afin d’expliquer l’incident.
Le 8 novembre vers 17 heures, un hélicoptère de combat Tigre est entré en collision avec un ligne haute tension dans la commune de Viens (Vaucluse, localisation approximative de l'appareil : 43°52'32.67"N 5°34'51.04E). Les membres d'équipage sont indemnes mais les images montre que l'hélicoptère est endommagé : seulement deux des quatre pales du rotor principal sont visibles. L'hélicoptère n'appartenait pas à l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT) mais bel et bien à la Heeresfliegertruppe, équivalent allemand de l'ALAT française. D'ailleurs, la présence du capteur Osiris, placé sur un mat au-dessus du rotor principal, confirme la nationalité de l'hélicoptère, cette spécification étant uniquement présente sur les Tigre UHT allemands. L'incident est arrivé alors que l'engin effectuait un exercice avec l'EALAT, l'École de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre. Cette école, basée sur la partie militaire de l'aérodrome du Luc - Le Cannet (Var, France) comprend différents centres de formation, tels que le Centre de Formation Interarmées sur NH-90 (CFIA NH90) ou encore le Centre de Formation de spécialité à l'Aérocombat (CFSA). Cependant, le Tigre UHT était probablement en entrainement dans le cadre de l'EFA, l'École Franco-Allemande Tigre.
Les services de secours ont mobilisé de nombreux moyens : près de 5 engins du SDIS et 17 secouristes, au moins un hélicoptère EC145 des Forces aériennes de la Gendarmerie nationale (FAGN) et 10 gendarmes et enfin, une dizaine de militaires français et allemands. Les raisons de cet incident sont encore inconnues et une enquête a été ouverte par la Gendarmerie de l'Air.
La préfecture du Vaucluse a décidé de fermer la route départementale 155 toute proche, afin de faciliter les opérations de sauvetage. Environ 25 foyers de Viens ont été privés d'électricité mais les équipes d'Énedis et de RTE ont été déployées pour rétablir le courant dans le village.
La composante aérienne des Forces terrestres allemandes (Heeresfliegertruppe) dispose de 51 hélicoptères de combat Tigre, qui, comme expliqués ci-dessus, sont spécialement conçus les besoins des Forces armées allemandes ; le Tigre UHT. La Bundeswehr souhaitait disposer d'un hélicoptère de combat pouvant être rapidement adapté à de nombreuses missions. Dans cette optique, il n'emporte pas de canon de 30 mm sous tourelle. Son armement est alors uniquement intégré sur les 4 points d'emports des ailettes ;
Il se distingue aussi des Tigre HAD et HAP français par l'emport du viseur électro-optique gyrostabilisé Osiris mais monté sur mât (au-dessus du rotor principal). Fabriqué par SAGEM, il permet la mise en œuvre des missiles antichars et une capacité de reconnaissance optique/infrarouge.
Autres caractéristiques
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