L’aide nord-coréenne envers la Russie dans son invasion de l’Ukraine ne se limiterait désormais plus aux munitions. Un véhicule blindé lance-missiles antichars longue portée a été détecté légèrement en arrière de la ligne de front. Il serait peut-être même responsable de la destruction d’un obusier AS-90 ukrainien.
Si l'Iran soutien fortement la Russie dans son invasion de l'Ukraine, la Corée du Nord représente un soutien non négligeable pour la Russie. Ce soutien nord-coréen semblait jusqu'alors concentré sur la livraison de munitions, y compris des missiles balistiques courte portée (SRBM) dont l'utilisation par les Forces armées russes avait été confirmée le 4 janvier 2024. Mais depuis ce 30 juillet, ce soutien a augmenté d'un cran ; un drone de reconnaissance a filmé un véhicule blindé lance-missiles antichars M2018 Bulsae-4... d'origine nord-coréenne dans l'oblast de Belgorod (Russie). La publication X ci-dessous permet de voir le véhicule alors qu'il se trouvait sur un terrain découvert, avec sa trappe lance-missiles ouverte. La qualité de l'image ne permet pas de voir les marquages d'identification mais il est très certainement utilisé par des militaires russes afin de combler les pertes subies depuis le 24 février 2022.
La vidéo et les images ci-dessus laissent à penser que ce même véhicule a été utilisé afin de détruire un obusier autopropulsé AS-90 ukrainien. Le M2018 filmé se trouverait à seulement 9 kilomètres de la première frontière avec l'Ukraine alors que l'AS-90 (non-géolocalisé) devait se trouver en Ukraine et non-loin de la frontière russe. Le tir n'a été filmé depuis le M2018 mais la vidéo montre clairement un missile antichar se dirigeant sur la position de l'AS-90. Il faut préciser que le M2018 est un lance-missiles antichars qui dispose d'une capacité de tir en dehors de la ligne de vue (NLOS). Sa portée maximale est d'au moins 10 kilomètres mais certaines sources annoncent une portée de 25 kilomètres.
D'un point de vue plus technique, les informations sont peu précises au vu de l'isolationnisme nord-coréen. L'historique de ce véhicule débuterait en 2010. Cette année-là, le blindé de combat d'infanterie M2010 8x8, une copie "made in North Korea" du blindé de combat d'infanterie 8x8 BTR-80A soviétique, et une version raccourcie M2010 6x6 sont aperçues pour la première fois en Corée du Nord. Le choix de la dénomination M2010 est d'ailleurs en lien direct avec l'année de parution publique du véhicule. Une sous-variante apparait en 2018... et est dénommée M2018 ; il s'agit d'un M2010 6x6 avec une grande tourelle équipée de huit missiles antichars. Les missiles en question sont des Bulsae-4 : une fois lancé, quatre larges ailettes se déploient et un câble en fibre optique permet au M2018 de guider le missile. Il est fort probable que, comme la plupart des missiles antichars NLOS, le missile soit tiré en lock-on-after-launch (soit LOAL), un mode tir permettant au missile de voler indépendamment sur une longue distance et, une fois arrivé proche de la cible, le véhicule lanceur identifie la cible et la désigne, le missile se dirigeant alors directement sur elle. À noter que le missile Bulsae-4 nord-coréen est souvent comparé au missile antichar Spike, dans sa version Spike NLOS. Ce dernier dispose d'une portée supérieure à 30 kilomètres et est aussi utilisé depuis des véhicules dans une optique chasseurs de chars longue portée.
L’aide nord-coréenne envers la Russie dans son invasion de l’Ukraine ne se limiterait désormais plus aux munitions. Un véhicule blindé lance-missiles antichars longue portée a été détecté légèrement en arrière de la ligne de front. Il serait peut-être même responsable de la destruction d’un obusier AS-90 ukrainien.
Si l'Iran soutien fortement la Russie dans son invasion de l'Ukraine, la Corée du Nord représente un soutien non négligeable pour la Russie. Ce soutien nord-coréen semblait jusqu'alors concentré sur la livraison de munitions, y compris des missiles balistiques courte portée (SRBM) dont l'utilisation par les Forces armées russes avait été confirmée le 4 janvier 2024. Mais depuis ce 30 juillet, ce soutien a augmenté d'un cran ; un drone de reconnaissance a filmé un véhicule blindé lance-missiles antichars M2018 Bulsae-4... d'origine nord-coréenne dans l'oblast de Belgorod (Russie). La publication X ci-dessous permet de voir le véhicule alors qu'il se trouvait sur un terrain découvert, avec sa trappe lance-missiles ouverte. La qualité de l'image ne permet pas de voir les marquages d'identification mais il est très certainement utilisé par des militaires russes afin de combler les pertes subies depuis le 24 février 2022.
Coute moins cher qu'à fabriquer et permet de construire le plus important dans les usines. Pas une histoire d'être mal pris ou combler de ... trop grosses pertespertes plus
La vidéo et les images ci-dessus laissent à penser que ce même véhicule a été utilisé afin de détruire un obusier autopropulsé AS-90 ukrainien. Le M2018 filmé se trouverait à seulement 9 kilomètres de la première frontière avec l'Ukraine alors que l'AS-90 (non-géolocalisé) devait se trouver en Ukraine et non-loin de la frontière russe. Le tir n'a été filmé depuis le M2018 mais la vidéo montre clairement un missile antichar se dirigeant sur la position de l'AS-90. Il faut préciser que le M2018 est un lance-missiles antichars qui dispose d'une capacité de tir en dehors de la ligne de vue (NLOS). Sa portée maximale est d'au moins 10 kilomètres mais certaines sources annoncent une portée de 25 kilomètres.
D'un point de vue plus technique, les informations sont peu précises au vu de l'isolationnisme nord-coréen. L'historique de ce véhicule débuterait en 2010. Cette année-là, le blindé de combat d'infanterie M2010 8x8, une copie "made in North Korea" du blindé de combat d'infanterie 8x8 BTR-80A soviétique, et une version raccourcie M2010 6x6 sont aperçues pour la première fois en Corée du Nord. Le choix de la dénomination M2010 est d'ailleurs en lien direct avec l'année de parution publique du véhicule. Une sous-variante apparait en 2018... et est dénommée M2018 ; il s'agit d'un M2010 6x6 avec une grande tourelle équipée de huit missiles antichars. Les missiles en question sont des Bulsae-4 : une fois lancé, quatre larges ailettes se déploient et un câble en fibre optique permet au M2018 de guider le missile. Il est fort probable que, comme la plupart des missiles antichars NLOS, le missile soit tiré en lock-on-after-launch (soit LOAL), un mode tir permettant au missile de voler indépendamment sur une longue distance et, une fois arrivé proche de la cible, le véhicule lanceur identifie la cible et la désigne, le missile se dirigeant alors directement sur elle. À noter que le missile Bulsae-4 nord-coréen est souvent comparé au missile antichar Spike, dans sa version Spike NLOS. Ce dernier dispose d'une portée supérieure à 30 kilomètres et est aussi utilisé depuis des véhicules dans une optique chasseurs de chars longue portée.
Coute moins cher qu'à fabriquer et permet de construire le plus important dans les usines. Pas une histoire d'être mal pris ou combler de ... trop grosses pertespertes plus