La start-up française spécialisée dans le suivi du trafic spatial Look Up a annoncé le 7 novembre avoir réussi les premiers tests de son premier radar de surveillance du ciel Sorasys 1. C’est un chapitre important pour la souveraineté des capacités françaises dans ce domaine stratégique.
Fondée en 2022 par le premier commandant de l’espace, le général Michel Friedling, et l’ancien responsable SSA au Cnes Juan Carlos Dolado Perez, Look Up avance à pas de géant. En trois ans, son premier radar Sorasys-1 (Space Object Radar SYStem), installé en Lozère, est passé de la feuille blanche aux premiers tests.
Sorasys est capable de détecter des objets spatiaux, même petits jusqu’à 2000 km d’altitude. Le service de STM (Space Trafic Managment) proposé par Look Up se restreint à l’orbite basse car c’est là que la surpopulation satellite est la plus critique, concentrant 90% du trafic. Look Up fusionne les données du radar avec celles d’autres réseaux de surveillance grâce à sa plateforme SYNAPSE. Avec une levée de fonds de 50 millions d’euros réalisée cette année, Look Up va construire deux nouveaux radar Sorasys 2A et 2B en Polynésie française. Ainsi le réseau pourra couvrir en continu l’ensemble du trafic. D’ici 2030, l’entreprise ambitionne le déploiement de sept radars. Le développement est soutenu par France 2030 et les fonds du European Innovation Council, et fait partie du programme EU-SST.
Actuellement, le Commandement de l’espace dispose du radar GRAVES pour faire sa propre surveillance du trafic spatial. Look Up propose de venir en renfort avec son réseau. Autre start-up française, Aldoria est également en train de déployer son réseau de télescopes. De son côté, la DGA a commandé à Thales son propre radar de surveillance du trafic en orbite basse, dans le cadre du programme ARES.
La start-up française spécialisée dans le suivi du trafic spatial Look Up a annoncé le 7 novembre avoir réussi les premiers tests de son premier radar de surveillance du ciel Sorasys 1. C’est un chapitre important pour la souveraineté des capacités françaises dans ce domaine stratégique.
Fondée en 2022 par le premier commandant de l’espace, le général Michel Friedling, et l’ancien responsable SSA au Cnes Juan Carlos Dolado Perez, Look Up avance à pas de géant. En trois ans, son premier radar Sorasys-1 (Space Object Radar SYStem), installé en Lozère, est passé de la feuille blanche aux premiers tests.
Sorasys est capable de détecter des objets spatiaux, même petits jusqu’à 2000 km d’altitude. Le service de STM (Space Trafic Managment) proposé par Look Up se restreint à l’orbite basse car c’est là que la surpopulation satellite est la plus critique, concentrant 90% du trafic. Look Up fusionne les données du radar avec celles d’autres réseaux de surveillance grâce à sa plateforme SYNAPSE. Avec une levée de fonds de 50 millions d’euros réalisée cette année, Look Up va construire deux nouveaux radar Sorasys 2A et 2B en Polynésie française. Ainsi le réseau pourra couvrir en continu l’ensemble du trafic. D’ici 2030, l’entreprise ambitionne le déploiement de sept radars. Le développement est soutenu par France 2030 et les fonds du European Innovation Council, et fait partie du programme EU-SST.
Actuellement, le Commandement de l’espace dispose du radar GRAVES pour faire sa propre surveillance du trafic spatial. Look Up propose de venir en renfort avec son réseau. Autre start-up française, Aldoria est également en train de déployer son réseau de télescopes. De son côté, la DGA a commandé à Thales son propre radar de surveillance du trafic en orbite basse, dans le cadre du programme ARES.
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