Safran Aero Boosters s'agrandit avec une nouvelle usine d'aubes pour compresseurs à basse pression
Safran Aero Boosters s'agrandit avec une nouvelle usine d'aubes pour compresseurs à basse pression
© Gaétan Powis

publié le 20 décembre 2022 à 06:30

1047 mots

Safran Aero Boosters s'agrandit avec une nouvelle usine d'aubes pour compresseurs à basse pression

Afin d'assurer sa chaine logistique mais aussi de pouvoir rester indépendante dans la conception du compresseur des futurs moteurs à faibles émissions, Safran Aero Boosters a décidé d'ouvrir, avec deux entités publiques belges, une filiale dénommée Safran Blades. Cet investissement de 50 millions d'euros doit permettre la création d'une usine de haute technologie. À l'horizon 2026, celle-ci devrait produire près de 2.000 aubes de compresseur pour moteurs aéronautique par jour.


Le futur et le besoin de se recentrer

Le monde de l'aéronautique participe également à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et cherche activement les moteurs de demain. Il y a bien évidemment une course au "premier moteur" mais également au moteur le plus efficace. Safran Aero Boosters participe à cette course avec ses compresseurs basse pression, notamment utilisés sur les moteurs LEAP de CFM (co-entreprise de Safran Aircraft Engines et General Electric). Ils motorisent par exemple les avions de ligne A320neo, Boeing 737 MAX et COMAC C919 ou encore les ravitailleurs KC-135R, les avions de reconnaissance électronique RC-135, etc. 

Le développement et la production de ces compresseurs est située à l'usine de Milmort (Liège, Belgique)... hormis les aubes ! En effet, celles-ci sont produites au Canada, en Israël, en France ou encore en Chine (50 % de la production) et sont indispensables pour les compresseurs. D'ailleurs, en fonction des modèles, ce sont entre 500 et 600 aubes qui sont nécessaires pour chaque compresseur basse pression.

Cela implique deux problèmes : 

  1. Le besoin de rester indépendant : la course au moteur le plus léger, le plus efficace, etc. demande le besoin de garder une souveraineté sur le développement mais aussi sur la construction. C'est tout à fait impossible quand la production est divisée entre ces quatre pays, avec près de la moitié en provenance de Chine.
  2. C'est une logistique très longue distance qu'il faut pouvoir gérer mais aussi une logistique dépendante d'évènements géopolitiques. En cas de crise avec la Chine, une grosse partie de la production de compresseurs risque d'être à l'arrêt et donc, une partie des appareils des compagnies aériennes utilisant les moteurs LEAP ! 

A propos de géopolitique, les aubes sont forgées en titane. Ce métal était importé de Russie, jusqu'à la guerre en Ukraine. En effet, avec l'embargo sur la Russie, Safran Aero Boosters s'est tournée vers des fournisseurs de titane aux États-Unis.

Cette situation est sur le point de changer pour la filiale belge du groupe Safran : ce 19 décembre, François Lepot, le PDG de Safran Aero Boosters, a annoncé au sein de l'usine de Milmort la création d'une usine d'aubes pour compresseur à basse pression à Marchin (Liège, Belgique).

Safran Blades

Cette usine sera gérée par une nouvelle filiale, dénommée Safran Blades, et dont le capital sera divisé en trois :

  • Safran Aero Boosters, à hauteur de 56 % du capital
  • La Société Régionale d'Investissement de Wallonie (SRIW), 22 %
  • La Société Fédérale de Participations et d'Investissement (SFPIM), 22 %

L'usine sera tournée vers le futur :

  • Le toit sera équipé de panneaux solaires
  • Turbines hydrauliques
  • Bâtiments isolés
  • Usinage 4.0
  • ...
Exemple d'usinage 4.0 ; une machine trie déjà automatiquement les différentes aubes des compresseurs afin de pouvoir placer facilement deux aubes de même poids opposées l'une à l'autre.
Exemple d'usinage 4.0 ; une machine trie déjà automatiquement les différentes aubes des compresseurs afin de pouvoir placer facilement deux aubes de même poids à l'opposé l'une de l'autre. © Safran
Exemple d'usinage 4.0 ; une machine trie déjà automatiquement les différentes aubes des compresseurs afin de pouvoir placer facilement deux aubes de même poids opposées l'une à l'autre.

Par ailleurs, l'impact écologique de la zone est très limité car l'usine sera implantée sur le site d'ArcelorMittal de Marchin. Ce site a été en grande partie délaissé par Arcelor (une trentaine de personnels sont encore actifs au sein du bâtiment HP5) et Safran Blades reprendra les bâtiments HP3, HP4 et 601 ainsi que les terrains adjacents. Cela représente une surface d'environ 10.000 mètres carré (1 hectare) et un investissement de 50 millions d'euros.

Le site actuel d'ArcelorMittal de Marchin. Seul le bâtiment HP5 (toiture foncée, le plus au nord) est encore utilisé par le groupe sidérurgique.
Le site actuel d'ArcelorMittal de Marchin. Seul le bâtiment HP5 (toiture foncée, le plus au nord) est encore utilisé par le groupe sidérurgique. © Air&Cosmos, Google Maps
Le site actuel d'ArcelorMittal de Marchin. Seul le bâtiment HP5 (toiture foncée, le plus au nord) est encore utilisé par le groupe sidérurgique.
Représentation informatique de la future usine de Safran Blades. Il est clairement possible de reconnaitre les bâtiments HP3 et HP4, anciennement utilisés par ArcelorMittal.
Représentation informatique de la future usine de Safran Blades. Il est clairement possible de reconnaitre les bâtiments HP3 et HP4, anciennement utilisés par ArcelorMittal. © Safran
Représentation informatique de la future usine de Safran Blades. Il est clairement possible de reconnaitre les bâtiments HP3 et HP4, anciennement utilisés par ArcelorMittal.

Le transport des aubes sera effectué par la route mais l'impact de ce transport sera faible localement : la masse d'une aube est d'environ 200 grammes et d'une taille de quelques centimètres. Dès lors, une seule rotation sera effectuée par mois et ce, dans un camion standard (plus petit qu'un camion semi-remorque). La distance est également faible avec le site de Milmort car une trentaine de kilomètres (à vol d'oiseau) séparent les deux sites. Cela va aussi faciliter les contacts entre le département de recherche et de développement et la production des aubes. Enfin, cette nouvelle usine va redynamiser une zone délaissée par la sidérurgie, avec notamment une centaine d'emplois à la clé.

En termes techniques, les premières aubes devraient sortir en 2024, avec une production à pleine de cadence de 2.000 aubes par jour en 2026.

Présence de représentants des autorités publiques

Les représentants des entités publiques étaient également présents :

  • Willy Borsus, Vice-président de la Région wallonne, qui a notamment insisté sur le capital aérospatial au sein de la Région wallonne, représentant plus de 7.000 emplois mais également le rôle que joue Safran Aero Boosters dans le monde aérospatial, tant au niveau de la production que du développement. Ce dernier a terminé en citant l'astronaute Neil Armstrong : "Les pilotes se moquent de marcher. Ce qui les motive, c'est de pouvoir voler."
  • Thomas Dermine, secrétaire d'État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique, s'est principalement concentré sur le point de l'indépendance géopolitique sur les secteurs-clé, dont fait partie l'aéronautique. Il a aussi cité la future augmentation de la productivité en Europe grâce au vote de la CBAM au Parlement européen la semaine passée (équivalent d'une taxe carbone aux importations hors Union européenne) et qui augmentera un peu plus l'efficacité de ce nouveau site.

Ces deux entités sont déjà présentes au sein du capital de quelques entreprises aérospatiales belges et wallonnes, telles que la Sonaca pour la Région wallonne et la Sabca pour le fédéral.

Un mot sur Safran Aero Boosters

L'aventure commence en 1987, avec la scission de la FN moteurs de la fabrique d'armes FN Herstal. Les moteurs produits sont les F100, uniquement dédiés aux avions de combat F-16. Le groupe Snecma prend le contrôle de FN moteurs en 1989. En 2005, le rapprochement entre SNECMA et la SAGEM donne naissance à Safran. Il faut toutefois attendre 2016 pour voir toutes les filiales du groupe sous un même logo.

Safran Aero Boosters est détenu à 67,2 % par Safran, 31 % par la Région wallonne et 1,8 % par la Société Fédérale de Participations et d'Investissement. Elle est spécialisée dans quatre activités principales :

  • Compresseurs basse pression (moteurs CFM)
  • Bancs d'essais (plus de 200 bancs vendus dans le monde)
  • Vannes aérospatiales (fusées Ariane et dont Ariane 5 et la future Ariane 6)
  • Systèmes d'huile

Cette filiale de Safran regroupe 1.700 personnes, majoritairement en Belgique mais aussi avec deux filiales aux États-Unis. La plupart des avions de ligne dans le monde sont équipés par cette filiale belge du groupe Safran.

Je tenais tout particulièrement à remercier les équipes de Safran Aero Boosters pour les informations reçues en vue de la rédaction de cet article.

Cette machine représente le futur de la production de Safran Aero Boosters : comme un rouleau de Tipp-ex, elle va recouvrir couche par couche une forme bien précise avec de la fibre de carbonne. En chauffant cette pièce par après, Safran Aero Boosters espère développé un alliage composite ultra léger mais aussi résistant que les précédents alliages !
Cette machine représente le futur de la production de Safran Aero Boosters : comme un rouleau de Tipp-ex, elle va recouvrir couche par couche une forme bien précise avec de la fibre de carbone. En chauffant cette pièce par après, Safran Aero Boosters espère développer un alliage composite ultra léger mais aussi résistant que les précédents alliages métalliques ! © Gaétan Powis
Cette machine représente le futur de la production de Safran Aero Boosters : comme un rouleau de Tipp-ex, elle va recouvrir couche par couche une forme bien précise avec de la fibre de carbonne. En chauffant cette pièce par après, Safran Aero Boosters espère développé un alliage composite ultra léger mais aussi résistant que les précédents alliages !
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20/12/2022 06:30
1047 mots

Safran Aero Boosters s'agrandit avec une nouvelle usine d'aubes pour compresseurs à basse pression

Afin d'assurer sa chaine logistique mais aussi de pouvoir rester indépendante dans la conception du compresseur des futurs moteurs à faibles émissions, Safran Aero Boosters a décidé d'ouvrir, avec deux entités publiques belges, une filiale dénommée Safran Blades. Cet investissement de 50 millions d'euros doit permettre la création d'une usine de haute technologie. À l'horizon 2026, celle-ci devrait produire près de 2.000 aubes de compresseur pour moteurs aéronautique par jour.

Safran Aero Boosters s'agrandit avec une nouvelle usine d'aubes pour compresseurs à basse pression
Safran Aero Boosters s'agrandit avec une nouvelle usine d'aubes pour compresseurs à basse pression

Le futur et le besoin de se recentrer

Le monde de l'aéronautique participe également à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et cherche activement les moteurs de demain. Il y a bien évidemment une course au "premier moteur" mais également au moteur le plus efficace. Safran Aero Boosters participe à cette course avec ses compresseurs basse pression, notamment utilisés sur les moteurs LEAP de CFM (co-entreprise de Safran Aircraft Engines et General Electric). Ils motorisent par exemple les avions de ligne A320neo, Boeing 737 MAX et COMAC C919 ou encore les ravitailleurs KC-135R, les avions de reconnaissance électronique RC-135, etc. 

Le développement et la production de ces compresseurs est située à l'usine de Milmort (Liège, Belgique)... hormis les aubes ! En effet, celles-ci sont produites au Canada, en Israël, en France ou encore en Chine (50 % de la production) et sont indispensables pour les compresseurs. D'ailleurs, en fonction des modèles, ce sont entre 500 et 600 aubes qui sont nécessaires pour chaque compresseur basse pression.

Cela implique deux problèmes : 

  1. Le besoin de rester indépendant : la course au moteur le plus léger, le plus efficace, etc. demande le besoin de garder une souveraineté sur le développement mais aussi sur la construction. C'est tout à fait impossible quand la production est divisée entre ces quatre pays, avec près de la moitié en provenance de Chine.
  2. C'est une logistique très longue distance qu'il faut pouvoir gérer mais aussi une logistique dépendante d'évènements géopolitiques. En cas de crise avec la Chine, une grosse partie de la production de compresseurs risque d'être à l'arrêt et donc, une partie des appareils des compagnies aériennes utilisant les moteurs LEAP ! 

A propos de géopolitique, les aubes sont forgées en titane. Ce métal était importé de Russie, jusqu'à la guerre en Ukraine. En effet, avec l'embargo sur la Russie, Safran Aero Boosters s'est tournée vers des fournisseurs de titane aux États-Unis.

Cette situation est sur le point de changer pour la filiale belge du groupe Safran : ce 19 décembre, François Lepot, le PDG de Safran Aero Boosters, a annoncé au sein de l'usine de Milmort la création d'une usine d'aubes pour compresseur à basse pression à Marchin (Liège, Belgique).

Safran Blades

Cette usine sera gérée par une nouvelle filiale, dénommée Safran Blades, et dont le capital sera divisé en trois :

  • Safran Aero Boosters, à hauteur de 56 % du capital
  • La Société Régionale d'Investissement de Wallonie (SRIW), 22 %
  • La Société Fédérale de Participations et d'Investissement (SFPIM), 22 %

L'usine sera tournée vers le futur :

  • Le toit sera équipé de panneaux solaires
  • Turbines hydrauliques
  • Bâtiments isolés
  • Usinage 4.0
  • ...
Exemple d'usinage 4.0 ; une machine trie déjà automatiquement les différentes aubes des compresseurs afin de pouvoir placer facilement deux aubes de même poids opposées l'une à l'autre.
Exemple d'usinage 4.0 ; une machine trie déjà automatiquement les différentes aubes des compresseurs afin de pouvoir placer facilement deux aubes de même poids à l'opposé l'une de l'autre. © Safran
Exemple d'usinage 4.0 ; une machine trie déjà automatiquement les différentes aubes des compresseurs afin de pouvoir placer facilement deux aubes de même poids opposées l'une à l'autre.

Par ailleurs, l'impact écologique de la zone est très limité car l'usine sera implantée sur le site d'ArcelorMittal de Marchin. Ce site a été en grande partie délaissé par Arcelor (une trentaine de personnels sont encore actifs au sein du bâtiment HP5) et Safran Blades reprendra les bâtiments HP3, HP4 et 601 ainsi que les terrains adjacents. Cela représente une surface d'environ 10.000 mètres carré (1 hectare) et un investissement de 50 millions d'euros.

Le site actuel d'ArcelorMittal de Marchin. Seul le bâtiment HP5 (toiture foncée, le plus au nord) est encore utilisé par le groupe sidérurgique.
Le site actuel d'ArcelorMittal de Marchin. Seul le bâtiment HP5 (toiture foncée, le plus au nord) est encore utilisé par le groupe sidérurgique. © Air&Cosmos, Google Maps
Le site actuel d'ArcelorMittal de Marchin. Seul le bâtiment HP5 (toiture foncée, le plus au nord) est encore utilisé par le groupe sidérurgique.
Représentation informatique de la future usine de Safran Blades. Il est clairement possible de reconnaitre les bâtiments HP3 et HP4, anciennement utilisés par ArcelorMittal.
Représentation informatique de la future usine de Safran Blades. Il est clairement possible de reconnaitre les bâtiments HP3 et HP4, anciennement utilisés par ArcelorMittal. © Safran
Représentation informatique de la future usine de Safran Blades. Il est clairement possible de reconnaitre les bâtiments HP3 et HP4, anciennement utilisés par ArcelorMittal.

Le transport des aubes sera effectué par la route mais l'impact de ce transport sera faible localement : la masse d'une aube est d'environ 200 grammes et d'une taille de quelques centimètres. Dès lors, une seule rotation sera effectuée par mois et ce, dans un camion standard (plus petit qu'un camion semi-remorque). La distance est également faible avec le site de Milmort car une trentaine de kilomètres (à vol d'oiseau) séparent les deux sites. Cela va aussi faciliter les contacts entre le département de recherche et de développement et la production des aubes. Enfin, cette nouvelle usine va redynamiser une zone délaissée par la sidérurgie, avec notamment une centaine d'emplois à la clé.

En termes techniques, les premières aubes devraient sortir en 2024, avec une production à pleine de cadence de 2.000 aubes par jour en 2026.

Présence de représentants des autorités publiques

Les représentants des entités publiques étaient également présents :

  • Willy Borsus, Vice-président de la Région wallonne, qui a notamment insisté sur le capital aérospatial au sein de la Région wallonne, représentant plus de 7.000 emplois mais également le rôle que joue Safran Aero Boosters dans le monde aérospatial, tant au niveau de la production que du développement. Ce dernier a terminé en citant l'astronaute Neil Armstrong : "Les pilotes se moquent de marcher. Ce qui les motive, c'est de pouvoir voler."
  • Thomas Dermine, secrétaire d'État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique, s'est principalement concentré sur le point de l'indépendance géopolitique sur les secteurs-clé, dont fait partie l'aéronautique. Il a aussi cité la future augmentation de la productivité en Europe grâce au vote de la CBAM au Parlement européen la semaine passée (équivalent d'une taxe carbone aux importations hors Union européenne) et qui augmentera un peu plus l'efficacité de ce nouveau site.

Ces deux entités sont déjà présentes au sein du capital de quelques entreprises aérospatiales belges et wallonnes, telles que la Sonaca pour la Région wallonne et la Sabca pour le fédéral.

Un mot sur Safran Aero Boosters

L'aventure commence en 1987, avec la scission de la FN moteurs de la fabrique d'armes FN Herstal. Les moteurs produits sont les F100, uniquement dédiés aux avions de combat F-16. Le groupe Snecma prend le contrôle de FN moteurs en 1989. En 2005, le rapprochement entre SNECMA et la SAGEM donne naissance à Safran. Il faut toutefois attendre 2016 pour voir toutes les filiales du groupe sous un même logo.

Safran Aero Boosters est détenu à 67,2 % par Safran, 31 % par la Région wallonne et 1,8 % par la Société Fédérale de Participations et d'Investissement. Elle est spécialisée dans quatre activités principales :

  • Compresseurs basse pression (moteurs CFM)
  • Bancs d'essais (plus de 200 bancs vendus dans le monde)
  • Vannes aérospatiales (fusées Ariane et dont Ariane 5 et la future Ariane 6)
  • Systèmes d'huile

Cette filiale de Safran regroupe 1.700 personnes, majoritairement en Belgique mais aussi avec deux filiales aux États-Unis. La plupart des avions de ligne dans le monde sont équipés par cette filiale belge du groupe Safran.

Je tenais tout particulièrement à remercier les équipes de Safran Aero Boosters pour les informations reçues en vue de la rédaction de cet article.

Cette machine représente le futur de la production de Safran Aero Boosters : comme un rouleau de Tipp-ex, elle va recouvrir couche par couche une forme bien précise avec de la fibre de carbonne. En chauffant cette pièce par après, Safran Aero Boosters espère développé un alliage composite ultra léger mais aussi résistant que les précédents alliages !
Cette machine représente le futur de la production de Safran Aero Boosters : comme un rouleau de Tipp-ex, elle va recouvrir couche par couche une forme bien précise avec de la fibre de carbone. En chauffant cette pièce par après, Safran Aero Boosters espère développer un alliage composite ultra léger mais aussi résistant que les précédents alliages métalliques ! © Gaétan Powis
Cette machine représente le futur de la production de Safran Aero Boosters : comme un rouleau de Tipp-ex, elle va recouvrir couche par couche une forme bien précise avec de la fibre de carbonne. En chauffant cette pièce par après, Safran Aero Boosters espère développé un alliage composite ultra léger mais aussi résistant que les précédents alliages !


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