Un nouvel avion vient de rejoindre les collections du Musée National de l'US Air Force. Il ne s'agit pas d'un avion de combat ou encore même d'un avion militaire : il s'agit d'un Cessna Skyhawk civil. Numéroté N9344L, ce dernier appartient à la Civil Air Patrol et a joué un rôle important au lendemain des attentats du 11 septembre 2001.
Le 13 mars, un Cessna Skyhawk de la Civil Air Patrol (CAP) atterrissait pour la dernière fois sur l'aéroport du National Museum of the United States Air Force (NMUSAF) (Ohio, États-Unis). Cet avion, numéroté N9344L, atterrit pour la dernière fois, avant une brève remise à neuf en vue d'être exposé au sein de ce musée. Mais pourquoi ce petit appareil, non armé et non équipé du moindre système avancé, a tout à fait sa place dans ce musée ? Il faut revenir au 11 septembre 2001.
Ce jour-là, des terroristes détournent quatre avions de ligne :
Dès le troisième crash, plusieurs plans et actions d'urgence sont activés afin de sécuriser l'espace aérien américain ; décollage des quelques patrouilles d'alerte, renforcées par une centaine d'avions de combat, soutenus par des AEW&C E-3 Sentry et ravitailleurs de différents modèles. Pendant ce temps, l'espace aérien de tout le pays est fermé ; tous les avions civils alors en vol doivent atterrir au plus vite et aucun avion civil ne peut entrer dans l'espace aérien américain.
Pour rappel, la CAP est une organisation civile, auxiliaire de l'US Air Force et est est notamment utilisée pour des missions de sauvetage, de situation d'urgences. Sa flotte d'appareils est principalement centrée autour de Cessna 172 Skyhawk et Cessna Skylane. C'est alors que le 12 septembre, le Pentagone décide de mobiliser l'un de ces appareils pour effectuer des prises de vues sur Ground Zero à New York. Ce jour-là, Jacques Heinrich (pilote), Warren Batis (co-pilote) et Andrew Feldman (membre d'équipage) décollent à bord du Cessna Skyhawk N9344L, dans le cadre d'un vol exceptionnellement militaire, mais faisant théoriquement de cet avion le seul et unique appareil civil à avoir pu voler au sein de l'espace aérien américain. L'avion effectuera un total de trois passages en cercle à une altitude de 1.300 à 2.000 pieds (soit 396,24 à 609,6 mètres).
Cette mission ne fut pas sans risque ; un hélicoptère de la police de New York, voyant cet avion s'approcher de Ground Zero (alors une zone encore plus interdite de survol que l'espace aérien américain), a ordonné agressivement au Cessna de quitter la zone immédiatement. Dans le chaos, l'équipage de l'hélicoptère n'était pas au courant de ce vol spécial. Un contrôleur d'approche de l'aéroport international de John F. Kennedy, entendant les échanges radios, confirma que ce Cessna était autorisé à voler et qu'il était en mission pour des autorités bien plus hautes hiérarchiquement que la police de New York.
Les images prises ce jour-là furent les premières images de Ground Zero et permirent ainsi aux secouristes de mieux comprendre les dégâts de la zone. Au total, une quarantaine de vols de la CAP seront organisés pour transporter du sang, du matériel médical ou encore des officiels à New-York. Ainsi, c'est une part de la réponse civile et militaire des attaques du 11 septembre 2001 qui rentre officiellement au sein du Musée National de l'USAF.
Un nouvel avion vient de rejoindre les collections du Musée National de l'US Air Force. Il ne s'agit pas d'un avion de combat ou encore même d'un avion militaire : il s'agit d'un Cessna Skyhawk civil. Numéroté N9344L, ce dernier appartient à la Civil Air Patrol et a joué un rôle important au lendemain des attentats du 11 septembre 2001.
Le 13 mars, un Cessna Skyhawk de la Civil Air Patrol (CAP) atterrissait pour la dernière fois sur l'aéroport du National Museum of the United States Air Force (NMUSAF) (Ohio, États-Unis). Cet avion, numéroté N9344L, atterrit pour la dernière fois, avant une brève remise à neuf en vue d'être exposé au sein de ce musée. Mais pourquoi ce petit appareil, non armé et non équipé du moindre système avancé, a tout à fait sa place dans ce musée ? Il faut revenir au 11 septembre 2001.
Ce jour-là, des terroristes détournent quatre avions de ligne :
Dès le troisième crash, plusieurs plans et actions d'urgence sont activés afin de sécuriser l'espace aérien américain ; décollage des quelques patrouilles d'alerte, renforcées par une centaine d'avions de combat, soutenus par des AEW&C E-3 Sentry et ravitailleurs de différents modèles. Pendant ce temps, l'espace aérien de tout le pays est fermé ; tous les avions civils alors en vol doivent atterrir au plus vite et aucun avion civil ne peut entrer dans l'espace aérien américain.
Pour rappel, la CAP est une organisation civile, auxiliaire de l'US Air Force et est est notamment utilisée pour des missions de sauvetage, de situation d'urgences. Sa flotte d'appareils est principalement centrée autour de Cessna 172 Skyhawk et Cessna Skylane. C'est alors que le 12 septembre, le Pentagone décide de mobiliser l'un de ces appareils pour effectuer des prises de vues sur Ground Zero à New York. Ce jour-là, Jacques Heinrich (pilote), Warren Batis (co-pilote) et Andrew Feldman (membre d'équipage) décollent à bord du Cessna Skyhawk N9344L, dans le cadre d'un vol exceptionnellement militaire, mais faisant théoriquement de cet avion le seul et unique appareil civil à avoir pu voler au sein de l'espace aérien américain. L'avion effectuera un total de trois passages en cercle à une altitude de 1.300 à 2.000 pieds (soit 396,24 à 609,6 mètres).
Cette mission ne fut pas sans risque ; un hélicoptère de la police de New York, voyant cet avion s'approcher de Ground Zero (alors une zone encore plus interdite de survol que l'espace aérien américain), a ordonné agressivement au Cessna de quitter la zone immédiatement. Dans le chaos, l'équipage de l'hélicoptère n'était pas au courant de ce vol spécial. Un contrôleur d'approche de l'aéroport international de John F. Kennedy, entendant les échanges radios, confirma que ce Cessna était autorisé à voler et qu'il était en mission pour des autorités bien plus hautes hiérarchiquement que la police de New York.
Les images prises ce jour-là furent les premières images de Ground Zero et permirent ainsi aux secouristes de mieux comprendre les dégâts de la zone. Au total, une quarantaine de vols de la CAP seront organisés pour transporter du sang, du matériel médical ou encore des officiels à New-York. Ainsi, c'est une part de la réponse civile et militaire des attaques du 11 septembre 2001 qui rentre officiellement au sein du Musée National de l'USAF.
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