Turgis Gaillard présente pour la toute première fois son lance-roquettes multiple Foudre. Basé sur un châssis de camion de série profondément modifié avec une cabine protégée, ce système d’artillerie sera capable de tirer en profondeur des lignes adverses grâce à des roquettes, missiles balistiques courte portée mais aussi missiles de croisière longue portée.
Lors de l'édition 2023 du salon du Bourget, l’entreprise Turgis Gaillard avait créé la surprise en dévoilant le prototype de son drone de moyenne altitude et de longue endurance (MALE) Aarok. Rebelote en 2025 avec la première présentation de son prototype de lance-roquettes multiple, baptisé Foudre. La France cherche à remplacer sa poignée de lance-roquettes multiples M270 MLRS, baptisés Lance-Roquettes Unitaires (LRU), aiguillonnée par l'invasion de l'Ukraine.
C’est ainsi que le programme Frappe Longue Portée – Terrestre (FLP-T) a été lancé en 2023, avec une volonté de détenir 26 nouveaux lance-roquettes, contre 9 actuellement en service. À cela s’ajoute aussi une volonté de frapper à plus longue distance, les nouveaux lance-roquettes devant détruire des cibles à 150 kilomètres, contre 80 actuellement. Ce programme regarde également des solutions de frappes à 500, 1000 kilomètres ou plus. Mais pour revenir au remplaçant des LRU, deux consortiums étaient jusqu’alors sélectionnés : Safran et MBDA d’un côté, Thales et ArianeGroup de l’autre.
Depuis le 30 avril 2025, Turgis Gaillard propose une troisième solution pour la France. Et encore, cette solution est fortement avancée par rapport aux deux consortiums : Turgis Gaillard dispose d’un prototype qui roule et ce, depuis quelques semaines alors que les deux autres consortiums ne montrent que des représentations informatiques de leur concept. Le prototype reprend un châssis de camion tout-terrain 6x6 de série, avec une cabine blindée et bien évidemment, un système d’arme situé à l’arrière pouvant tirer différentes munitions.
Patrick Gaillard, co-fondateur de l’entreprise avec Fanny Turgis et actuel directeur général, précise que le système Foudre est un système d’arme intégralement pensé et produit par Turgis Gaillard : « Ce châssis de camion de série a été largement modifié par Turgis Gaillard pour lui donner de bonnes caractéristiques : capacité à délivrer de l’armement, capacité à entrer dans la soute d’un avion de transport tactique, tel qu’un C-130 Hercules, des capacités de franchissement,… ».
Il rappelle que ces capacités sont encore théoriques, le système étant très récent : « Aucun essai dans un A400M ou C-130 n’a encore été effectué : le démonstrateur vient à peine de faire ses premiers tours de roue ! Il est aussi pensé et conçu pour être transporté par des moyens amphibies, y compris les EDA-R et EDA-S de la Marine nationale. »
Au niveau du système d’armes, Foudre est capable de tirer de nombreuses munitions différentes : « Il met en œuvre des munitions conditionnées dans des pods, comme la plupart des systèmes comparables (M270 MLRS, M142 HIMARS, Chunmoo, etc.). Ce principe de pods, avec son système de rechargement associé, constitue un standard partagé par les industriels fournissant les armées de l'OTAN. Il a d'ailleurs été pensé comme tel par la France, l'Allemagne de l'Ouest, la Grande-Bretagne et les États-Unis dès juillet 1979, lorsque ces quatre pays ont lancé le programme qui a donné naissance au M270, dont sont issus tous les autres ».
« Ce standard offre une totale interopérabilité logistique entre les alliés, et c'est la raison pour laquelle nous l'avons également retenu », souligne-t-il. C’est ainsi que ce lance-roquettes multiple pourra tirer les roquettes de 227 mm des actuels M142 HIMARS ou M270 MLRS/LRU (6 par pod) mais aussi les bombes planantes GLSDB (6 par pod), des missiles balistiques courte portée comme l’ATACMS (1 par pod) ou le PrSM (2 par pod)…
Mais aussi des munitions pensées et produites en dehors de l’OTAN, comme les munitions utilisées par le lance-roquettes multiple Pinaka indien ou encore les munitions du lance-roquettes multiple Chunmoo sud-coréen. De manière plus générale, Patrick Gaillard présente le Foudre comme un système capable de tirer des roquettes, missiles balistiques courte portée ou encore missiles de croisière longue portée… actuels et futurs.
« Concernant les armements de type balistique, Foudre a été conçu pour mettre en œuvre les munitions pouvant être conditionnées dans le pod standard. Ces munitions plafonnent aujourd'hui à environ 500 km. Il peut également mettre en œuvre certains missiles de croisière, dont la portée peut aller jusqu'à environ 1 000 km »,précise Patrick Gaillard qui poursuit : « les missiles balistiques ou de croisière actuels de plus longue portée ne sont pas compatibles avec les caractéristiques techniques de Foudre pour le moment ».
Et de donner l'envie d'en savoir plus : « Mais de nouvelles munitions aux dimensions compatibles de Foudre sont en cours de développement ». Le champ de bataille à tendance à se droniser, que ce soit dans les airs, sur et sous l’eau mais aussi sur terre. C’est notamment le cas du Corps des Marines des États-Unis (USMC), qui est en train de développer des lance-missiles dronisés, dont plusieurs se basent sur le châssis du Joint Light Tactical Vehicle (JLTV).
Il y a bien évidemment le Navy/Marine Corps Expeditionary Ship Interdiction System (NMESIS), qui permettra de protéger les plages de débarquement d’une menace en surface, ce système pouvant tirer jusqu’à deux missiles antinavires Naval Strike Missile (NSM) de Kongsberg. Autre possibilité, le Long Range Fire (LRF), également sur châssis dronisé de JLTV, mais cette fois-ci, équipé d’un lance-missiles Mk 41 VLS modifié pour tirer un unique missile de croisière Tomahawk.
Et droniser ou non le nouveau lance-roquettes multiple ?. Patrick Gaillard pense que l’option est ouverte mais est pour l’instant inadaptée au théâtre des opérations européen : « Pour un industriel comme Turgis Gaillard, il est primordial de développer des matériels facilement utilisables par les forces. Aujourd'hui les systèmes de frappe que Foudre a vocation à remplacer sont servis par un équipage de trois personnes, insérés dans des unités tactiques standards (section, batterie, régiment/GTIA, etc.) ».
Et de poursuivre : « Toutefois, nous nous adapterions si les forces devaient faire évoluer l'emploi de cette capacité et aller vers une plus grande autonomie des vecteurs. Le système NMESIS de l'USMC est parfaitement adapté aux évolutions doctrinales en cours dans le Corps, notamment avec le tournant vers les opérations dans le Pacifique. Il est très adapté pour tenir et interdire une frange littorale ».
« En centre-Europe, en revanche, les évolutions capacitaires, notamment la montée en puissance des Multi-Domain Task Force (MDTF) dans l'US Army et du Commandement des Actions dans la Profondeur et du Renseignement (CAPR) dans l'Armée de Terre française, semblent plutôt plaider pour une très grande dispersion des moyens à l'échelle du théâtre et donc, une moindre pertinence au déploiement d'engins autonomes, ne serait-ce que pour des raisons de protection du vecteur et de logistique »,constate-t-il.
L’invasion russe de l’Ukraine démontre clairement l’avantage que représente un tel système comme le Foudre sur le champ de bataille. Il s’agit bien évidemment d’une capacité de frappe longue portée sur des cibles terrestres ennemies. C’est aussi un moyen de ne pas dépendre de l’aviation de combat et même d’éviter aux avions de combat amis de prendre des risques dans une zone saturée en systèmes antiaériens ennemis.
Inversement, les avions et les systèmes d’artillerie longue portée peuvent être complémentaires, avec des frappes de lance-roquettes sur des radars et batteries antiaériennes ennemies pour permettre d’ouvrir ‘une porte’ aux avions de combat sur la ligne de front. À cela s’ajoute une mobilité accrue, avec une capacité de projection aéroterrestre ou amphibie : le soutien qu’apporte le lance-roquettes multiple sera disponible sur n’importe quel théâtre d’opération, ce dernier pouvant suivre les troupes au sol.
À noter que le Foudre est un système ‘léger’ : il ne s’agit pas d’un équivalent au lourd et chenillé lance-roquettes multiple M270 MLRS/LRU. Il est donc possible d’envisager des ‘HIRAIN à la française’. Pour rappel, le concept d’HImars Rapid Air Insertion (HIRAIN) de l’US Army vise à aérotransporter un lance-roquettes multiple HIMARS vers une zone de conflit, d’atterrir, de laisser l’avion se repositionner pour décoller…
Tout en laissant l’HIMARS se mettre en position, tirer ses munitions et rentrer à nouveau dans l’avion de transport tactique avant que celui-ci ne redécolle, le tout, en quelques minutes seulement. Ce concept permet à la fois de déployer rapidement quelques lance-roquettes multiples – pouvant être équipés en roquettes, missiles balistiques et pourquoi pas, missiles de croisière – tout en évitant des tirs de contre-batterie.
Ce concept offre aussi la possibilité d’effectuer plusieurs tirs depuis plusieurs positions, les avions de transport pouvant également transporter des pods de munitions pour recharger le lance-roquettes multiple transporté. À noter que l’US Army ouvre ce concept aux forces armées alliées des États-Unis : le 2 décembre 2023, un A400M belge avait effectué un HIRAIN avec à son bord, un HIMARS américain. À voir donc si ce concept de ‘HIRAIN à la française’ sera utilisé par les Forces armées françaises mais aussi élargi à des avions de transport de pays alliés de la France.
Turgis Gaillard présente pour la toute première fois son lance-roquettes multiple Foudre. Basé sur un châssis de camion de série profondément modifié avec une cabine protégée, ce système d’artillerie sera capable de tirer en profondeur des lignes adverses grâce à des roquettes, missiles balistiques courte portée mais aussi missiles de croisière longue portée.
Lors de l'édition 2023 du salon du Bourget, l’entreprise Turgis Gaillard avait créé la surprise en dévoilant le prototype de son drone de moyenne altitude et de longue endurance (MALE) Aarok. Rebelote en 2025 avec la première présentation de son prototype de lance-roquettes multiple, baptisé Foudre. La France cherche à remplacer sa poignée de lance-roquettes multiples M270 MLRS, baptisés Lance-Roquettes Unitaires (LRU), aiguillonnée par l'invasion de l'Ukraine.
C’est ainsi que le programme Frappe Longue Portée – Terrestre (FLP-T) a été lancé en 2023, avec une volonté de détenir 26 nouveaux lance-roquettes, contre 9 actuellement en service. À cela s’ajoute aussi une volonté de frapper à plus longue distance, les nouveaux lance-roquettes devant détruire des cibles à 150 kilomètres, contre 80 actuellement. Ce programme regarde également des solutions de frappes à 500, 1000 kilomètres ou plus. Mais pour revenir au remplaçant des LRU, deux consortiums étaient jusqu’alors sélectionnés : Safran et MBDA d’un côté, Thales et ArianeGroup de l’autre.
Depuis le 30 avril 2025, Turgis Gaillard propose une troisième solution pour la France. Et encore, cette solution est fortement avancée par rapport aux deux consortiums : Turgis Gaillard dispose d’un prototype qui roule et ce, depuis quelques semaines alors que les deux autres consortiums ne montrent que des représentations informatiques de leur concept. Le prototype reprend un châssis de camion tout-terrain 6x6 de série, avec une cabine blindée et bien évidemment, un système d’arme situé à l’arrière pouvant tirer différentes munitions.
Patrick Gaillard, co-fondateur de l’entreprise avec Fanny Turgis et actuel directeur général, précise que le système Foudre est un système d’arme intégralement pensé et produit par Turgis Gaillard : « Ce châssis de camion de série a été largement modifié par Turgis Gaillard pour lui donner de bonnes caractéristiques : capacité à délivrer de l’armement, capacité à entrer dans la soute d’un avion de transport tactique, tel qu’un C-130 Hercules, des capacités de franchissement,… ».
Il rappelle que ces capacités sont encore théoriques, le système étant très récent : « Aucun essai dans un A400M ou C-130 n’a encore été effectué : le démonstrateur vient à peine de faire ses premiers tours de roue ! Il est aussi pensé et conçu pour être transporté par des moyens amphibies, y compris les EDA-R et EDA-S de la Marine nationale. »
Au niveau du système d’armes, Foudre est capable de tirer de nombreuses munitions différentes : « Il met en œuvre des munitions conditionnées dans des pods, comme la plupart des systèmes comparables (M270 MLRS, M142 HIMARS, Chunmoo, etc.). Ce principe de pods, avec son système de rechargement associé, constitue un standard partagé par les industriels fournissant les armées de l'OTAN. Il a d'ailleurs été pensé comme tel par la France, l'Allemagne de l'Ouest, la Grande-Bretagne et les États-Unis dès juillet 1979, lorsque ces quatre pays ont lancé le programme qui a donné naissance au M270, dont sont issus tous les autres ».
« Ce standard offre une totale interopérabilité logistique entre les alliés, et c'est la raison pour laquelle nous l'avons également retenu », souligne-t-il. C’est ainsi que ce lance-roquettes multiple pourra tirer les roquettes de 227 mm des actuels M142 HIMARS ou M270 MLRS/LRU (6 par pod) mais aussi les bombes planantes GLSDB (6 par pod), des missiles balistiques courte portée comme l’ATACMS (1 par pod) ou le PrSM (2 par pod)…
Mais aussi des munitions pensées et produites en dehors de l’OTAN, comme les munitions utilisées par le lance-roquettes multiple Pinaka indien ou encore les munitions du lance-roquettes multiple Chunmoo sud-coréen. De manière plus générale, Patrick Gaillard présente le Foudre comme un système capable de tirer des roquettes, missiles balistiques courte portée ou encore missiles de croisière longue portée… actuels et futurs.
« Concernant les armements de type balistique, Foudre a été conçu pour mettre en œuvre les munitions pouvant être conditionnées dans le pod standard. Ces munitions plafonnent aujourd'hui à environ 500 km. Il peut également mettre en œuvre certains missiles de croisière, dont la portée peut aller jusqu'à environ 1 000 km »,précise Patrick Gaillard qui poursuit : « les missiles balistiques ou de croisière actuels de plus longue portée ne sont pas compatibles avec les caractéristiques techniques de Foudre pour le moment ».
Et de donner l'envie d'en savoir plus : « Mais de nouvelles munitions aux dimensions compatibles de Foudre sont en cours de développement ». Le champ de bataille à tendance à se droniser, que ce soit dans les airs, sur et sous l’eau mais aussi sur terre. C’est notamment le cas du Corps des Marines des États-Unis (USMC), qui est en train de développer des lance-missiles dronisés, dont plusieurs se basent sur le châssis du Joint Light Tactical Vehicle (JLTV).
Il y a bien évidemment le Navy/Marine Corps Expeditionary Ship Interdiction System (NMESIS), qui permettra de protéger les plages de débarquement d’une menace en surface, ce système pouvant tirer jusqu’à deux missiles antinavires Naval Strike Missile (NSM) de Kongsberg. Autre possibilité, le Long Range Fire (LRF), également sur châssis dronisé de JLTV, mais cette fois-ci, équipé d’un lance-missiles Mk 41 VLS modifié pour tirer un unique missile de croisière Tomahawk.
Et droniser ou non le nouveau lance-roquettes multiple ?. Patrick Gaillard pense que l’option est ouverte mais est pour l’instant inadaptée au théâtre des opérations européen : « Pour un industriel comme Turgis Gaillard, il est primordial de développer des matériels facilement utilisables par les forces. Aujourd'hui les systèmes de frappe que Foudre a vocation à remplacer sont servis par un équipage de trois personnes, insérés dans des unités tactiques standards (section, batterie, régiment/GTIA, etc.) ».
Et de poursuivre : « Toutefois, nous nous adapterions si les forces devaient faire évoluer l'emploi de cette capacité et aller vers une plus grande autonomie des vecteurs. Le système NMESIS de l'USMC est parfaitement adapté aux évolutions doctrinales en cours dans le Corps, notamment avec le tournant vers les opérations dans le Pacifique. Il est très adapté pour tenir et interdire une frange littorale ».
« En centre-Europe, en revanche, les évolutions capacitaires, notamment la montée en puissance des Multi-Domain Task Force (MDTF) dans l'US Army et du Commandement des Actions dans la Profondeur et du Renseignement (CAPR) dans l'Armée de Terre française, semblent plutôt plaider pour une très grande dispersion des moyens à l'échelle du théâtre et donc, une moindre pertinence au déploiement d'engins autonomes, ne serait-ce que pour des raisons de protection du vecteur et de logistique »,constate-t-il.
L’invasion russe de l’Ukraine démontre clairement l’avantage que représente un tel système comme le Foudre sur le champ de bataille. Il s’agit bien évidemment d’une capacité de frappe longue portée sur des cibles terrestres ennemies. C’est aussi un moyen de ne pas dépendre de l’aviation de combat et même d’éviter aux avions de combat amis de prendre des risques dans une zone saturée en systèmes antiaériens ennemis.
Inversement, les avions et les systèmes d’artillerie longue portée peuvent être complémentaires, avec des frappes de lance-roquettes sur des radars et batteries antiaériennes ennemies pour permettre d’ouvrir ‘une porte’ aux avions de combat sur la ligne de front. À cela s’ajoute une mobilité accrue, avec une capacité de projection aéroterrestre ou amphibie : le soutien qu’apporte le lance-roquettes multiple sera disponible sur n’importe quel théâtre d’opération, ce dernier pouvant suivre les troupes au sol.
À noter que le Foudre est un système ‘léger’ : il ne s’agit pas d’un équivalent au lourd et chenillé lance-roquettes multiple M270 MLRS/LRU. Il est donc possible d’envisager des ‘HIRAIN à la française’. Pour rappel, le concept d’HImars Rapid Air Insertion (HIRAIN) de l’US Army vise à aérotransporter un lance-roquettes multiple HIMARS vers une zone de conflit, d’atterrir, de laisser l’avion se repositionner pour décoller…
Tout en laissant l’HIMARS se mettre en position, tirer ses munitions et rentrer à nouveau dans l’avion de transport tactique avant que celui-ci ne redécolle, le tout, en quelques minutes seulement. Ce concept permet à la fois de déployer rapidement quelques lance-roquettes multiples – pouvant être équipés en roquettes, missiles balistiques et pourquoi pas, missiles de croisière – tout en évitant des tirs de contre-batterie.
Ce concept offre aussi la possibilité d’effectuer plusieurs tirs depuis plusieurs positions, les avions de transport pouvant également transporter des pods de munitions pour recharger le lance-roquettes multiple transporté. À noter que l’US Army ouvre ce concept aux forces armées alliées des États-Unis : le 2 décembre 2023, un A400M belge avait effectué un HIRAIN avec à son bord, un HIMARS américain. À voir donc si ce concept de ‘HIRAIN à la française’ sera utilisé par les Forces armées françaises mais aussi élargi à des avions de transport de pays alliés de la France.
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