Le Centre spatial guyanais continue de s’ouvrir à de nouveaux opérateurs de micro et mini lanceurs européens. L’an prochain, il va permettre à Opus Aerospace de mettre en œuvre sa fusée Mésange.
Fondée en en 2019 et basée à Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne, la startup Opus Aerospace conçoit, développe et opère des solutions de lancement pour petits satellites, écologiques et économiques.
Le projet de l’entreprise a été lauréat en 2021 de l’appel à projet du Challenge R&D « Réutilisation de l’étage supérieur » organisé par la Direction du transport spatial du CNES, puis a fait partie en 2022 de la première relève de l’appel à projet « Micro et mini-lanceurs » organisé par la BPI dans le cadre du plan d’investissement France 2030.
Le 26 novembre, le CNES et Opus Aerospace ont annoncé que la jeune pousse allait pouvoir mettre en œuvre l’an prochain son démonstrateur suborbital Mésange depuis le site ELFS (Ensemble de Lancement Fusées-Sondes – anciennement site fusée-sonde) du CSG (Centre spatial guyanais), situé à 7 kilomètres du Centre Technique.
Haute de 4,7 mètres, la fusée Mésange doit tester différentes technologies (en plus d’un bouclier thermique imprimé en 3D), qui seront adaptées sur le futur microlanceur Sterne d’Opus Aerospace.
« Ce contrat avec le CNES représente une étape cruciale de notre développement, se réjouit Safouane Benamer, cofondateur et président d’Opus Aerospace. Nous remercions les équipes du CNES pour leur accompagnement et leur confiance dans la réalisation de ce projet. Mésange est au cœur de notre aventure industrielle et aérospatiale et nous avons hâte de le voir décoller depuis Kourou. »
L’ELFS avait été d’abord servi aux fusées-sondes Véronique (à partir d’avril 1968), et n’était plus exploité depuis 1992, après avoir notamment accueilli les opérations de lancement des fusées-sondes Super-Arcas.
L’ouverture du CSG aux projets de micro et mini-lanceurs européens s’inscrit dans le cadre du Contrat d’objectif et de performance (COP) du CNES, qui vise à favoriser l’émergence et le développement de nouveaux acteurs dans l’écosystème spatial français.
Ainsi Philippe Lier, le directeur du CSG, a-t-il commenté : « La signature de ce nouveau contrat est une nouvelle étape dans l’offre de lancement proposée au Centre spatial guyanais. Elle peut en effet s’étendre en exploitant également l’Ensemble de Lancement de Fusées-Sondes pour donner la possibilité à Opus Aerospace d’éprouver ses solutions. Cette signature est un nouvel exemple de l’engagement pris par le CNES pour développer tout un écosystème en faveur du futur du transport spatial européen et je m’en réjouis. Je souhaite la bienvenue au CSG à Opus Aerospace. »
Le Centre spatial guyanais continue de s’ouvrir à de nouveaux opérateurs de micro et mini lanceurs européens. L’an prochain, il va permettre à Opus Aerospace de mettre en œuvre sa fusée Mésange.
Fondée en en 2019 et basée à Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne, la startup Opus Aerospace conçoit, développe et opère des solutions de lancement pour petits satellites, écologiques et économiques.
Le projet de l’entreprise a été lauréat en 2021 de l’appel à projet du Challenge R&D « Réutilisation de l’étage supérieur » organisé par la Direction du transport spatial du CNES, puis a fait partie en 2022 de la première relève de l’appel à projet « Micro et mini-lanceurs » organisé par la BPI dans le cadre du plan d’investissement France 2030.
Le 26 novembre, le CNES et Opus Aerospace ont annoncé que la jeune pousse allait pouvoir mettre en œuvre l’an prochain son démonstrateur suborbital Mésange depuis le site ELFS (Ensemble de Lancement Fusées-Sondes – anciennement site fusée-sonde) du CSG (Centre spatial guyanais), situé à 7 kilomètres du Centre Technique.
Haute de 4,7 mètres, la fusée Mésange doit tester différentes technologies (en plus d’un bouclier thermique imprimé en 3D), qui seront adaptées sur le futur microlanceur Sterne d’Opus Aerospace.
« Ce contrat avec le CNES représente une étape cruciale de notre développement, se réjouit Safouane Benamer, cofondateur et président d’Opus Aerospace. Nous remercions les équipes du CNES pour leur accompagnement et leur confiance dans la réalisation de ce projet. Mésange est au cœur de notre aventure industrielle et aérospatiale et nous avons hâte de le voir décoller depuis Kourou. »
L’ELFS avait été d’abord servi aux fusées-sondes Véronique (à partir d’avril 1968), et n’était plus exploité depuis 1992, après avoir notamment accueilli les opérations de lancement des fusées-sondes Super-Arcas.
L’ouverture du CSG aux projets de micro et mini-lanceurs européens s’inscrit dans le cadre du Contrat d’objectif et de performance (COP) du CNES, qui vise à favoriser l’émergence et le développement de nouveaux acteurs dans l’écosystème spatial français.
Ainsi Philippe Lier, le directeur du CSG, a-t-il commenté : « La signature de ce nouveau contrat est une nouvelle étape dans l’offre de lancement proposée au Centre spatial guyanais. Elle peut en effet s’étendre en exploitant également l’Ensemble de Lancement de Fusées-Sondes pour donner la possibilité à Opus Aerospace d’éprouver ses solutions. Cette signature est un nouvel exemple de l’engagement pris par le CNES pour développer tout un écosystème en faveur du futur du transport spatial européen et je m’en réjouis. Je souhaite la bienvenue au CSG à Opus Aerospace. »
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