La situation politique en Libye est restée la même malgré l'écoulement du temps, avec deux gouvernements rivaux luttant pour la légitimité. La Turquie continue de soutenir le gouvernement d'unité nationale, tandis que la Russie et d'autres soutiennent le gouvernement de stabilité nationale.
La situation politique en Libye reste inchangée avec deux gouvernements rivaux se disputant le pouvoir. Chaque gouvernement compte sur le soutien de ses alliés internationaux pour revendiquer son autorité. Le Government of National Unity (GUN), dirigé par Abdelhamid Dbeiba, est soutenu par la Turquie et reconnu par l'ONU. Il a pour mandat d'organiser des élections présidentielle et législatives avant la fin 2021. En revanche, le gouvernement de stabilité nationale (GSN) d’Oussama Hammad, soutenu par un parlement dépassé et basé à Benghazi, s'appuie sur l'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, qui bénéficie du soutien de la Russie, de l’Égypte et des Émirats arabes unis. Quand ses troupes ont tenté de prendre Tripoli en 2019, elles ont été renforcées par le groupe paramilitaire russe Wagner, mais l'offensive a échoué grâce à une intervention militaire turque.
La Turquie maintient son soutien militaire au GUN malgré les protestations de l'Égypte, de la Grèce et de Chypre. En octobre, les autorités turques ont empêché l'inspection d'un cargo se rendant en Libye par la force navale européenne. L'importance militaire de la Russie en Libye ne cesse de croître, avec une délégation russe récemment accueillie par le maréchal Haftar à Benghazi pour discuter de la coopération militaire. Plus tard, Haftar s'est rendu à Moscou pour discuter avec le président Poutine, où un accord de défense aurait été discuté, selon des sources citées par Bloomberg. Cette perspective inquiète les États-Unis, qui craignent une présence militaire accrue de la Russie en Méditerranée.
En Libye, la Russie et l'Algérie apportent leur soutien au maréchal Haftar, perçu comme le seul capable de garantir une certaine stabilité. Ils prévoient de lui fournir des armes pour renforcer sa lutte contre les groupes islamistes. Cet alignement permettrait à la Russie de récupérer son influence en Afrique du Nord et en Libye perdue après la chute de Kadhafi. Ce soutien à Haftar bénéficiera également à l'Algérie, qui espère une stabilité accrue à ses frontières. Cependant, les négociations politiques avec les acteurs libyens se poursuivent, bien que la reconstruction de l'armée libyenne soit devenue une priorité face à la menace grandissante de l'État islamique (EI) dans le sud de la Libye.
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La situation politique en Libye est restée la même malgré l'écoulement du temps, avec deux gouvernements rivaux luttant pour la légitimité. La Turquie continue de soutenir le gouvernement d'unité nationale, tandis que la Russie et d'autres soutiennent le gouvernement de stabilité nationale.
La situation politique en Libye reste inchangée avec deux gouvernements rivaux se disputant le pouvoir. Chaque gouvernement compte sur le soutien de ses alliés internationaux pour revendiquer son autorité. Le Government of National Unity (GUN), dirigé par Abdelhamid Dbeiba, est soutenu par la Turquie et reconnu par l'ONU. Il a pour mandat d'organiser des élections présidentielle et législatives avant la fin 2021. En revanche, le gouvernement de stabilité nationale (GSN) d’Oussama Hammad, soutenu par un parlement dépassé et basé à Benghazi, s'appuie sur l'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, qui bénéficie du soutien de la Russie, de l’Égypte et des Émirats arabes unis. Quand ses troupes ont tenté de prendre Tripoli en 2019, elles ont été renforcées par le groupe paramilitaire russe Wagner, mais l'offensive a échoué grâce à une intervention militaire turque.
La Turquie maintient son soutien militaire au GUN malgré les protestations de l'Égypte, de la Grèce et de Chypre. En octobre, les autorités turques ont empêché l'inspection d'un cargo se rendant en Libye par la force navale européenne. L'importance militaire de la Russie en Libye ne cesse de croître, avec une délégation russe récemment accueillie par le maréchal Haftar à Benghazi pour discuter de la coopération militaire. Plus tard, Haftar s'est rendu à Moscou pour discuter avec le président Poutine, où un accord de défense aurait été discuté, selon des sources citées par Bloomberg. Cette perspective inquiète les États-Unis, qui craignent une présence militaire accrue de la Russie en Méditerranée.
En Libye, la Russie et l'Algérie apportent leur soutien au maréchal Haftar, perçu comme le seul capable de garantir une certaine stabilité. Ils prévoient de lui fournir des armes pour renforcer sa lutte contre les groupes islamistes. Cet alignement permettrait à la Russie de récupérer son influence en Afrique du Nord et en Libye perdue après la chute de Kadhafi. Ce soutien à Haftar bénéficiera également à l'Algérie, qui espère une stabilité accrue à ses frontières. Cependant, les négociations politiques avec les acteurs libyens se poursuivent, bien que la reconstruction de l'armée libyenne soit devenue une priorité face à la menace grandissante de l'État islamique (EI) dans le sud de la Libye.
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