Des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-160 russes ont été recouverts de pneus sur la base aérienne d'Engels-2. Plusieurs hypothèses sont mises en avant pour expliquer cette décision mais il semblerait qu’ils ont été placés dans une optique de protection contre les drones ukrainiens. À noter que la base aérienne d’Engels-2 est désormais vide de ses avions opérationnels.
Depuis quelques jours, des images de bombardiers stratégiques Tu-95 russes équipés d'une peinture spéciales font le tour de la toile. Cependant, des images satellites et notamment une série d'images publiées par CNN le 5 septembre permettent de confirmer qu'il s'agit bel et bien... de pneus ! Au total, huit bombardiers stratégiques (cinq T-95 Bear et trois Tu-160 Blackjack), parqués sur la base aérienne d'Engels-2 (oblast de Saratov, Russie), sont visibles avec des pneus placés sur leurs ailes et/ou sur leur fuselage.
Deux hypothèses expliqueraient cette manœuvre :
Concrètement, la première hypothèse est la plus probable : le missile Neptune en sol-sol aurait une portée maximale de 400 kilomètres. Pour atteindre la base en question, le lanceur ukrainien devrait alors se trouver en Russie ! Les premières lignes ukrainiennes les plus proches se situent à la frontière entre l'Ukraine et la Russie, au Nord de Svatove (oblast de Louhansk, Ukraine)... à un peu plus de 600 kilomètres de la base d'Engels-2. En revanche la base d'Engels-2 a déjà subi une attaque de drone : le 5 décembre, cette base et la base de Diaguilevo subissaient une attaque, endommageant un Tu-95 sur la première et détruisant un bombardier stratégique TU-22M3 sur la seconde.
D'un côté, l'idée semble bonne car elle permet d'ajouter une couche de protection sur ces avions. D'ailleurs, l'idée est très réfléchie car les pneus ne sont pas placés n'importe où :
Il faut toutefois noter que cette opération laisse un poids supplémentaire - certes léger comparé à des sacs de sables ou autre protection - mais surtout constant sur la structure des avions. À voir donc combien de temps les pneus vont rester et comment la structure des appareils va réagir face à ce poids ?
Enfin, et surtout, il faut rappeler que si les pneus peuvent représenter une protection, c'est aussi un réel danger : si un drone arrive à mettre le feu à un seul de ces pneus, c'est un véritable incendie qui se déclenchera et sera difficile pour les pompiers à éteindre (fumée dense et chargées en particules chimiques toxiques, incendie en cascade des pneus,...).
Les images de CNN montrent aussi qu'au moins deux des appareils visibles ne sont plus du tout en état de voler : il manque un moteur à un premier Tu-95 et les hélices des moteurs d'un second sont manquantes (pas d'ombre visible).
Une image satellite prise 24 à 48 heures avant l'attaque du 5 décembre montrait que la base comprenait au moins 18 Tu-95 opérationnels et 6 Tu-160. L'image de CNN ne montre désormais plus que 5 Tu-95 (dont deux qui ne sont pas en état de voler) et trois Tu-160. Si cette base était stratégique pour les Forces aérospatiales russes avant et pendant l'invasion de l'Ukraine, l'attaque du 5 décembre a eu pour conséquence son abandon : les bombardiers stratégiques russes opérationnels ne sont plus présents, ne laissant que des appareils non utilisables, dispersés sur les parkings mais aussi sur la piste de la base.
Des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-160 russes ont été recouverts de pneus sur la base aérienne d'Engels-2. Plusieurs hypothèses sont mises en avant pour expliquer cette décision mais il semblerait qu’ils ont été placés dans une optique de protection contre les drones ukrainiens. À noter que la base aérienne d’Engels-2 est désormais vide de ses avions opérationnels.
Depuis quelques jours, des images de bombardiers stratégiques Tu-95 russes équipés d'une peinture spéciales font le tour de la toile. Cependant, des images satellites et notamment une série d'images publiées par CNN le 5 septembre permettent de confirmer qu'il s'agit bel et bien... de pneus ! Au total, huit bombardiers stratégiques (cinq T-95 Bear et trois Tu-160 Blackjack), parqués sur la base aérienne d'Engels-2 (oblast de Saratov, Russie), sont visibles avec des pneus placés sur leurs ailes et/ou sur leur fuselage.
Deux hypothèses expliqueraient cette manœuvre :
Concrètement, la première hypothèse est la plus probable : le missile Neptune en sol-sol aurait une portée maximale de 400 kilomètres. Pour atteindre la base en question, le lanceur ukrainien devrait alors se trouver en Russie ! Les premières lignes ukrainiennes les plus proches se situent à la frontière entre l'Ukraine et la Russie, au Nord de Svatove (oblast de Louhansk, Ukraine)... à un peu plus de 600 kilomètres de la base d'Engels-2. En revanche la base d'Engels-2 a déjà subi une attaque de drone : le 5 décembre, cette base et la base de Diaguilevo subissaient une attaque, endommageant un Tu-95 sur la première et détruisant un bombardier stratégique TU-22M3 sur la seconde.
D'un côté, l'idée semble bonne car elle permet d'ajouter une couche de protection sur ces avions. D'ailleurs, l'idée est très réfléchie car les pneus ne sont pas placés n'importe où :
Il faut toutefois noter que cette opération laisse un poids supplémentaire - certes léger comparé à des sacs de sables ou autre protection - mais surtout constant sur la structure des avions. À voir donc combien de temps les pneus vont rester et comment la structure des appareils va réagir face à ce poids ?
Enfin, et surtout, il faut rappeler que si les pneus peuvent représenter une protection, c'est aussi un réel danger : si un drone arrive à mettre le feu à un seul de ces pneus, c'est un véritable incendie qui se déclenchera et sera difficile pour les pompiers à éteindre (fumée dense et chargées en particules chimiques toxiques, incendie en cascade des pneus,...).
Les images de CNN montrent aussi qu'au moins deux des appareils visibles ne sont plus du tout en état de voler : il manque un moteur à un premier Tu-95 et les hélices des moteurs d'un second sont manquantes (pas d'ombre visible).
Une image satellite prise 24 à 48 heures avant l'attaque du 5 décembre montrait que la base comprenait au moins 18 Tu-95 opérationnels et 6 Tu-160. L'image de CNN ne montre désormais plus que 5 Tu-95 (dont deux qui ne sont pas en état de voler) et trois Tu-160. Si cette base était stratégique pour les Forces aérospatiales russes avant et pendant l'invasion de l'Ukraine, l'attaque du 5 décembre a eu pour conséquence son abandon : les bombardiers stratégiques russes opérationnels ne sont plus présents, ne laissant que des appareils non utilisables, dispersés sur les parkings mais aussi sur la piste de la base.
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