L'Armée de l'Air et de l'Espace se prépare à se séparer du C-160 Transall. Après 59 ans à voler aux quatre coins du monde pour soutenir les forces françaises et alliées, le Transall est en train d'effectuer une tournée d'adieu de 3 semaines au-dessus de la France.
L'Allemagne et la France cherchent en 1957 à remplacer leurs N-2501 Noratlas qui deviennent trop âgé et trop petits pour les opérations de l'époque. L’Italie devait également participer à ce projet mais s’est très vite retirée.
Ainsi, le consortium Transport Allianz est crée grâce à une association de Nord-Aviation, Weser Flugzeugbau et Hamburger Flugzeugbau. L’entreprise compte trois sites de production : Bourges (département du Cher, France), Brême (land de Brême, Allemagne) et Hambourg (land d’Hambourg, Allemagne).
Le premier vol a lieu le 25 février 1963 sur la base de Melun-Villaroche (département de la Seine et Marne, France) et le premier appareil entre en service en 1967. Une deuxième série est lancée spécifiquement pour l’Armée de l’Air et de l’Espace à la fin des années 70. Tansport Allianz est alors une association d’Aérospatiale, Messerchmitt-Bölkow-Blohm et Vereinigte Flugtechnische Werke. Le premier vol d’un C-160NG (nouvelle génération) a lieu le 9 avril 1981 à Toulouse (département de la Haute-Garonne, France). En tout, 29 C-160NG seront produits.
L’entièreté de la flotte française de C-160F et C-160NG est rénovée entre 1994 et 1999 pour passer au standard C-160R (rénové). Un cinquième réservoir est ajouté au-dessus du fuselage. Ils sont tous équipés d’une perche à l’avant pour pouvoir être ravitaillés en vol. Une petite partie de la flotte est aussi modifiée afin de servir de ravitailleur tactique : un système probe-and-drogue est ajouté à la carène gauche du train d’atterrissage. Il peut transporter 91 passagers ou 12,5 tonnes de fret, avec 5 membres d’équipage et ce, sur environ 1850 km. Il existe aussi une version de guerre électronique, le C-160G Gabriel ; analyse des communications (COMINT), des émissions radars et électromagnétiques (ELINT) et des communications cryptées ou émises par des téléphones satellites (COMINTECH).
La première mission de combat d’un C-160F a lieu le 19 mai 1978 : deux C-160F participent à l’opération aéroportée Bonite visant à larguer la première vague du 2ème régiment étranger de parachutistes sur la ville de Kolwezi, avec le succès que nous connaissons tous.
La plupart de la flotte effectuera ses heures de vol en Afrique en soutien aux opérations extérieures. D'ailleurs, la base escale de N'Djamena (Tchad) pouvait compter jusqu'à 8 Transall pré-positionnés en fonction des besoins des troupes françaises mais aussi des forces alliées dans la région. Ils participent aussi aux opérations dans les Balkans, au Koweït ou encore en Afghanistan. Le Transall est aussi présent dans les Outre-mer.
Le Transall devait se retirer aux environs de 2005 au profit du nouvel A400M. Cependant, l’A400M met du temps à se développer. Une partie des avions est mise à la retraite. Le rôle de transporteur tactique est assuré par les CASA/Airbus Military CN-235 qui montent justement en puissance (20 CN-235-100 livrés).
Le transport stratégique est plus compliqué : il est d’abord réorienté vers les 3 C-130H Hercules et 9 C-130H-30 achetés entre 1988 et 1992. Ces derniers seront aussi remplacés par les A400M mais aussi par 2 C-130J-30 et 2 KC-130J.
Il aura largué plusieurs générations de parachutistes, effectué un nombre incalculable d’opération humanitaire ou encore d’évacuation de ressortissants sur de nombreux théâtres d'opération. Cet appareil a été visible sur de nombreux arrière-plans de journaux télévisés (et d’ailleurs souvent confondus avec des C-130).
Aujourd’hui, le C-160 Transall peut tirer le rideau après avoir été engagé sur la totalité des opérations extérieures depuis les années 70 jusqu’à très récemment :
Le remplacement avait déjà commencé depuis plusieurs années. Aujourd’hui, l’AAE peut compter sur 18 A400M (32 doivent encore arriver), 19 CN-235-100 et 8 CN-235-300.
Le dernier appareil a été recouvert d’une livrée spécialement dédiée à cette occasion. Durant les trois prochaines semaines, le Transall va effectuer plusieurs vols au-dessus de la France, qui se terminera le 3 avril prochain par un dernier atterrissage à Orléans.
L'Armée de l'Air et de l'Espace se prépare à se séparer du C-160 Transall. Après 59 ans à voler aux quatre coins du monde pour soutenir les forces françaises et alliées, le Transall est en train d'effectuer une tournée d'adieu de 3 semaines au-dessus de la France.
L'Allemagne et la France cherchent en 1957 à remplacer leurs N-2501 Noratlas qui deviennent trop âgé et trop petits pour les opérations de l'époque. L’Italie devait également participer à ce projet mais s’est très vite retirée.
Ainsi, le consortium Transport Allianz est crée grâce à une association de Nord-Aviation, Weser Flugzeugbau et Hamburger Flugzeugbau. L’entreprise compte trois sites de production : Bourges (département du Cher, France), Brême (land de Brême, Allemagne) et Hambourg (land d’Hambourg, Allemagne).
Un bel avion qui devra être remplacé. Un A200M ? Pourquoi pas si Airbus a tiré les leçons de la gestion calamiteuse de l'A400M ... qui a failli la faire vaciller. plus
Le premier vol a lieu le 25 février 1963 sur la base de Melun-Villaroche (département de la Seine et Marne, France) et le premier appareil entre en service en 1967. Une deuxième série est lancée spécifiquement pour l’Armée de l’Air et de l’Espace à la fin des années 70. Tansport Allianz est alors une association d’Aérospatiale, Messerchmitt-Bölkow-Blohm et Vereinigte Flugtechnische Werke. Le premier vol d’un C-160NG (nouvelle génération) a lieu le 9 avril 1981 à Toulouse (département de la Haute-Garonne, France). En tout, 29 C-160NG seront produits.
L’entièreté de la flotte française de C-160F et C-160NG est rénovée entre 1994 et 1999 pour passer au standard C-160R (rénové). Un cinquième réservoir est ajouté au-dessus du fuselage. Ils sont tous équipés d’une perche à l’avant pour pouvoir être ravitaillés en vol. Une petite partie de la flotte est aussi modifiée afin de servir de ravitailleur tactique : un système probe-and-drogue est ajouté à la carène gauche du train d’atterrissage. Il peut transporter 91 passagers ou 12,5 tonnes de fret, avec 5 membres d’équipage et ce, sur environ 1850 km. Il existe aussi une version de guerre électronique, le C-160G Gabriel ; analyse des communications (COMINT), des émissions radars et électromagnétiques (ELINT) et des communications cryptées ou émises par des téléphones satellites (COMINTECH).
La première mission de combat d’un C-160F a lieu le 19 mai 1978 : deux C-160F participent à l’opération aéroportée Bonite visant à larguer la première vague du 2ème régiment étranger de parachutistes sur la ville de Kolwezi, avec le succès que nous connaissons tous.
La plupart de la flotte effectuera ses heures de vol en Afrique en soutien aux opérations extérieures. D'ailleurs, la base escale de N'Djamena (Tchad) pouvait compter jusqu'à 8 Transall pré-positionnés en fonction des besoins des troupes françaises mais aussi des forces alliées dans la région. Ils participent aussi aux opérations dans les Balkans, au Koweït ou encore en Afghanistan. Le Transall est aussi présent dans les Outre-mer.
Le Transall devait se retirer aux environs de 2005 au profit du nouvel A400M. Cependant, l’A400M met du temps à se développer. Une partie des avions est mise à la retraite. Le rôle de transporteur tactique est assuré par les CASA/Airbus Military CN-235 qui montent justement en puissance (20 CN-235-100 livrés).
Le transport stratégique est plus compliqué : il est d’abord réorienté vers les 3 C-130H Hercules et 9 C-130H-30 achetés entre 1988 et 1992. Ces derniers seront aussi remplacés par les A400M mais aussi par 2 C-130J-30 et 2 KC-130J.
Il aura largué plusieurs générations de parachutistes, effectué un nombre incalculable d’opération humanitaire ou encore d’évacuation de ressortissants sur de nombreux théâtres d'opération. Cet appareil a été visible sur de nombreux arrière-plans de journaux télévisés (et d’ailleurs souvent confondus avec des C-130).
Aujourd’hui, le C-160 Transall peut tirer le rideau après avoir été engagé sur la totalité des opérations extérieures depuis les années 70 jusqu’à très récemment :
Le remplacement avait déjà commencé depuis plusieurs années. Aujourd’hui, l’AAE peut compter sur 18 A400M (32 doivent encore arriver), 19 CN-235-100 et 8 CN-235-300.
Le dernier appareil a été recouvert d’une livrée spécialement dédiée à cette occasion. Durant les trois prochaines semaines, le Transall va effectuer plusieurs vols au-dessus de la France, qui se terminera le 3 avril prochain par un dernier atterrissage à Orléans.
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Même s’il n’a jamais pu concurrencer l’extraordinaire Lookheed C130 Hercules (vendu à 74 pays !) le Transall a rendu beaucoup de services à la ... France et à l’Allemagne. Ses remplaçants, principalement le A400M, seront à la hauteur. plus
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