Chaque fin de semaine, une image qui a fait l’actualité ou retenu notre attention. Le 16 novembre, le New Glenn de Blue Origin a (enfin) réussi son lancement inaugural. Le retour d’étage constituait un « bonus ».
Blue Origin avait annoncé que la satellisation constituerait l’objectif principal du vol inaugural de son lanceur géant New Glenn (annoncé en 2016 et attendu depuis 2020), et que la récupération du premier étage serait « du bonus ».
Ainsi la mission NG-1 devait-elle placer sur une orbite moyenne un prototype de la plateforme multimissions Blue Ring.
Au terme d’une mission de 6 heures, démarrée le 16 janvier à 7 h 03 UTC depuis le complexe de lancement LC 36 de la base militaire de Cape Canaveral, en Floride, tous les objectifs prioritaires ont été atteints : fonctionnement du premier étage, séparation, deux allumages du second étage et satellisation de la plateforme.
En revanche, le premier étage a été perdu lors du retour sur Terre, et n’a pu être récupéré au large de la Floride par le navire Jacklyn – ainsi baptisé en hommage à la mère de Jeff Bezos, le fondateur de Blue Origin.
Avec ce premier vol réussi, la société de Seattle est entrée dans plusieurs clubs : celui des constructeurs de lancements orbitaux ; celui des constructeurs de mégalanceurs (le New Glenn peut placer 45 t sur orbite basse), aux côtés du SLS (Space Launch System) de Boeing et du Starship de SpaceX ; et celui des constructeurs de moteurs oxygène liquide/méthane (la startup chinoise LandSpace et son lanceur moyen Zhuque 2 ; SpaceX et le Starship ; et la startup Relativity Space et son microlanceur Terran 1, aujourd’hui abandonné), le BE-4 équipant à la fois le premier étage du New Glenn et le premier étage du Vulcan Centaur d’United Launch Alliance, inauguré l’an passé.
La prochaine mission du mégalanceur pourrait intervenir dès mars, avec l’envoi vers la Lune d’un prototype d’atterrisseur.
Mais Blue Origin nous a habitués à rester circonspects au sujet de son calendrier…
Chaque fin de semaine, une image qui a fait l’actualité ou retenu notre attention. Le 16 novembre, le New Glenn de Blue Origin a (enfin) réussi son lancement inaugural. Le retour d’étage constituait un « bonus ».
Blue Origin avait annoncé que la satellisation constituerait l’objectif principal du vol inaugural de son lanceur géant New Glenn (annoncé en 2016 et attendu depuis 2020), et que la récupération du premier étage serait « du bonus ».
Ainsi la mission NG-1 devait-elle placer sur une orbite moyenne un prototype de la plateforme multimissions Blue Ring.
Au terme d’une mission de 6 heures, démarrée le 16 janvier à 7 h 03 UTC depuis le complexe de lancement LC 36 de la base militaire de Cape Canaveral, en Floride, tous les objectifs prioritaires ont été atteints : fonctionnement du premier étage, séparation, deux allumages du second étage et satellisation de la plateforme.
En revanche, le premier étage a été perdu lors du retour sur Terre, et n’a pu être récupéré au large de la Floride par le navire Jacklyn – ainsi baptisé en hommage à la mère de Jeff Bezos, le fondateur de Blue Origin.
Avec ce premier vol réussi, la société de Seattle est entrée dans plusieurs clubs : celui des constructeurs de lancements orbitaux ; celui des constructeurs de mégalanceurs (le New Glenn peut placer 45 t sur orbite basse), aux côtés du SLS (Space Launch System) de Boeing et du Starship de SpaceX ; et celui des constructeurs de moteurs oxygène liquide/méthane (la startup chinoise LandSpace et son lanceur moyen Zhuque 2 ; SpaceX et le Starship ; et la startup Relativity Space et son microlanceur Terran 1, aujourd’hui abandonné), le BE-4 équipant à la fois le premier étage du New Glenn et le premier étage du Vulcan Centaur d’United Launch Alliance, inauguré l’an passé.
La prochaine mission du mégalanceur pourrait intervenir dès mars, avec l’envoi vers la Lune d’un prototype d’atterrisseur.
Mais Blue Origin nous a habitués à rester circonspects au sujet de son calendrier…
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