Le KF-21 vient d'effectuer un vol à la vitesse symbolique de Mach 1. Ce cap est important pour le KF-21 qui continue de confirmer ses capacités 6 mois après son premier vol. Cet événement est aussi important pour la Corée du Sud qui rentre désormais dans le club très fermé des États pouvant construire un avion de combat supersonique.
Le 17 janvier, l'un des trois prototypes du KF-21 Boramae sud-coréen a décollé depuis la base aérienne de Sacheon (Gyeongsang du Sud, Corée du Sud) pour un vol de 56 minutes. Durant ce vol, l'avion a rejoint une altitude de 40.000 pieds (soit 12,192 kilomètres) et a accéléré pour atteindre la vitesse supersonique de Mach 1 (soit 1.234,8 km/h). Durant l'essai, l'avion était au moins suivi par un avion de combat F-16 de la Force aérienne de la République de Corée (ROKAF). C'est la première fois que le KF-21 atteint cette vitesse et la DAPA, la Defense Acquisition Program Administration (Administration du programme d'acquisition de la défense), a confirmé la stabilité structurelle du KF-21 durant tout le vol. En plus de confirmer la capacité de vol supersonique du Boramae, la symbolique est aussi politique car la Corée du Sud devient donc le huitième État à pouvoir construire un avion supersonique après les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Suède, le Japon et le conglomérat du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de l'Italie et de l'Espagne.
Au total, la DAPA prévoit d'utiliser 6 prototypes pour effectuer 2.000 essais en vol pour février 2026. Il y a six mois à peine, le premier KF-21 effectuait son premier décollage. La première version du KF-21 (Block 1) est déjà prévue mais un Block 2 en chasseur 4.5++ et surtout, un Block 3 furtif sont en cours de développement (plus d'infos dans cet article).
Ce programme est très important pour la Corée du Sud car la ROKAF doit absolument trouver un remplaçant pour ses 30 F-4E Phantom II, 142 F-5E Tiger II et 32 F-5F Tiger II en bout de vie. La situation géopolitique est aussi tendue dans cette région de l'Asie, avec les menaces presque quotidiennes de la Corée du Nord et la constante montée en puissance de la Chine. Le programme de développement de cet appareil est géré par l'industriel Korea Aerospace Industries (KAI). Cette entreprise sud-coréenne prend en charge 20 % des coûts du programme, la Corée du Sud 60 % et l'Indonésie, potentiellement intéressée par cet appareil de génération 4.5, prend les 20 % restants.
Le KF-21 vient d'effectuer un vol à la vitesse symbolique de Mach 1. Ce cap est important pour le KF-21 qui continue de confirmer ses capacités 6 mois après son premier vol. Cet événement est aussi important pour la Corée du Sud qui rentre désormais dans le club très fermé des États pouvant construire un avion de combat supersonique.
Le 17 janvier, l'un des trois prototypes du KF-21 Boramae sud-coréen a décollé depuis la base aérienne de Sacheon (Gyeongsang du Sud, Corée du Sud) pour un vol de 56 minutes. Durant ce vol, l'avion a rejoint une altitude de 40.000 pieds (soit 12,192 kilomètres) et a accéléré pour atteindre la vitesse supersonique de Mach 1 (soit 1.234,8 km/h). Durant l'essai, l'avion était au moins suivi par un avion de combat F-16 de la Force aérienne de la République de Corée (ROKAF). C'est la première fois que le KF-21 atteint cette vitesse et la DAPA, la Defense Acquisition Program Administration (Administration du programme d'acquisition de la défense), a confirmé la stabilité structurelle du KF-21 durant tout le vol. En plus de confirmer la capacité de vol supersonique du Boramae, la symbolique est aussi politique car la Corée du Sud devient donc le huitième État à pouvoir construire un avion supersonique après les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Suède, le Japon et le conglomérat du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de l'Italie et de l'Espagne.
Au total, la DAPA prévoit d'utiliser 6 prototypes pour effectuer 2.000 essais en vol pour février 2026. Il y a six mois à peine, le premier KF-21 effectuait son premier décollage. La première version du KF-21 (Block 1) est déjà prévue mais un Block 2 en chasseur 4.5++ et surtout, un Block 3 furtif sont en cours de développement (plus d'infos dans cet article).
Ce programme est très important pour la Corée du Sud car la ROKAF doit absolument trouver un remplaçant pour ses 30 F-4E Phantom II, 142 F-5E Tiger II et 32 F-5F Tiger II en bout de vie. La situation géopolitique est aussi tendue dans cette région de l'Asie, avec les menaces presque quotidiennes de la Corée du Nord et la constante montée en puissance de la Chine. Le programme de développement de cet appareil est géré par l'industriel Korea Aerospace Industries (KAI). Cette entreprise sud-coréenne prend en charge 20 % des coûts du programme, la Corée du Sud 60 % et l'Indonésie, potentiellement intéressée par cet appareil de génération 4.5, prend les 20 % restants.
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