publié le 17 mai 2023 à 16:21
572 mots
Aux côtés de la Direction Générale de l'Armement (DGA), Airbus Helicopters a testé le drone VSR700 destiné à la Marine nationale pour la première fois dans une configuration opérationnelle à partir d'un navire en mer, un nouveau progrès vers la qualification opérationnelle.
En 2017 la Direction générale de l’armement (DGA) a notifié les industriels Airbus et Naval Groupe dans le cadre d’un programme nommé « système de drone aérien pour la Marine ». Aussi appelé SDAM, ce programme doit aboutir à un drone aérien qui pourra décoller depuis des « bâtiments de combat de premier rang » tels que les frégates multi-missions (FREMM) de la Marine nationale. Il est attendu de ce drone qu’il puisse voler huit heures, équipé deux charges utiles principales et jusqu’à environ 150 km, selon les informations de la DGA.
Aujourd’hui, le démonstrateur du programme SDAM se nomme VSR700. Ce drone à voilure tournante s’inspire très largement de l’hélicoptère léger Cabri G2 produit par l’entreprise française Guimbal basée à Aix - Les Milles. L’équipement pour l’instant connu du VSR-700 se compose : d’un « radar de surveillance maritime, d’un récepteur AIS (système de localisation des navires par transpondeur), combinées aux performances d'une boule optronique, optimisés pour l’utilisation en milieu marin », toujours selon la DGA. Il est équipé du système de décollage et d'atterrissage autonomes (ATOL).
Le travail effectué sur le VSR700 devra donc donner au drone la capacité de décoller et apponter sur les bâtiments de la Marine nationale de façon totalement automatique. Il doit pouvoir réaliser cette opération sur des mers de niveau 5 sur l’échelle Douglas soit, dont les vagues atteindront des hauteurs allant de 2,5 à 4 mètres. Lors d’une campagne d'essais datant de mars 2022, le VSR700 a réalisé plus de 130 appontages sur un bateau civil de manière complètement autonome.
Une nouvelle batterie d’essais a été réalisée début mai à l'occasion de laquelle le VSR700 a effectué plusieurs décollages et atterrissages de manière complètement autonome depuis un navire civil équipé d'un pont d’hélicoptère. Pour ces tests le navire croisait au large des côtes bretonnes. Selon Nicolas Delmas, responsable du programme VSR700 chez Airbus Helicopters : « Le prototype VSR700 a ouvert son enveloppe de vol dans des vents supérieurs à 40 nœuds, a accumulé huit heures d'essais en 14 vols, et a effectué des atterrissages réussis dans plusieurs états de mer différents ».
Un second prototype est attendu pour effectuer sous peu son premier vol. Les premiers essais en vol à bord d'une FREMM de la marine française devraient, quant à eux, avoir lieu au cours du second semestre de cette année.
La capacité de décollage et appontage autonome du VSR700 est permise par le système de positionnement local DeckFinder développé par Airbus. Il permet au drone ainsi qu’aux aéronefs pilotés par l’homme d’établir leur position relative et ce, même dans les conditions environnementales difficiles. Il permet de prendre le relais du GPS dans les environnements où celui-ci manque de points de référence ou de repères visuels. Afin d’éviter toute collision du drone sur la plateforme d’atterrissage, le DeckFinder fournit une image tridimensionnelle de la position relative du drone. Le système en permet notamment le lancement et la récupération autonomes avec une précision de 10 à 20 cm lorsque les conditions sont difficiles.
Aux côtés de la Direction Générale de l'Armement (DGA), Airbus Helicopters a testé le drone VSR700 destiné à la Marine nationale pour la première fois dans une configuration opérationnelle à partir d'un navire en mer, un nouveau progrès vers la qualification opérationnelle.
En 2017 la Direction générale de l’armement (DGA) a notifié les industriels Airbus et Naval Groupe dans le cadre d’un programme nommé « système de drone aérien pour la Marine ». Aussi appelé SDAM, ce programme doit aboutir à un drone aérien qui pourra décoller depuis des « bâtiments de combat de premier rang » tels que les frégates multi-missions (FREMM) de la Marine nationale. Il est attendu de ce drone qu’il puisse voler huit heures, équipé deux charges utiles principales et jusqu’à environ 150 km, selon les informations de la DGA.
Aujourd’hui, le démonstrateur du programme SDAM se nomme VSR700. Ce drone à voilure tournante s’inspire très largement de l’hélicoptère léger Cabri G2 produit par l’entreprise française Guimbal basée à Aix - Les Milles. L’équipement pour l’instant connu du VSR-700 se compose : d’un « radar de surveillance maritime, d’un récepteur AIS (système de localisation des navires par transpondeur), combinées aux performances d'une boule optronique, optimisés pour l’utilisation en milieu marin », toujours selon la DGA. Il est équipé du système de décollage et d'atterrissage autonomes (ATOL).
Le travail effectué sur le VSR700 devra donc donner au drone la capacité de décoller et apponter sur les bâtiments de la Marine nationale de façon totalement automatique. Il doit pouvoir réaliser cette opération sur des mers de niveau 5 sur l’échelle Douglas soit, dont les vagues atteindront des hauteurs allant de 2,5 à 4 mètres. Lors d’une campagne d'essais datant de mars 2022, le VSR700 a réalisé plus de 130 appontages sur un bateau civil de manière complètement autonome.
Une nouvelle batterie d’essais a été réalisée début mai à l'occasion de laquelle le VSR700 a effectué plusieurs décollages et atterrissages de manière complètement autonome depuis un navire civil équipé d'un pont d’hélicoptère. Pour ces tests le navire croisait au large des côtes bretonnes. Selon Nicolas Delmas, responsable du programme VSR700 chez Airbus Helicopters : « Le prototype VSR700 a ouvert son enveloppe de vol dans des vents supérieurs à 40 nœuds, a accumulé huit heures d'essais en 14 vols, et a effectué des atterrissages réussis dans plusieurs états de mer différents ».
Un second prototype est attendu pour effectuer sous peu son premier vol. Les premiers essais en vol à bord d'une FREMM de la marine française devraient, quant à eux, avoir lieu au cours du second semestre de cette année.
La capacité de décollage et appontage autonome du VSR700 est permise par le système de positionnement local DeckFinder développé par Airbus. Il permet au drone ainsi qu’aux aéronefs pilotés par l’homme d’établir leur position relative et ce, même dans les conditions environnementales difficiles. Il permet de prendre le relais du GPS dans les environnements où celui-ci manque de points de référence ou de repères visuels. Afin d’éviter toute collision du drone sur la plateforme d’atterrissage, le DeckFinder fournit une image tridimensionnelle de la position relative du drone. Le système en permet notamment le lancement et la récupération autonomes avec une précision de 10 à 20 cm lorsque les conditions sont difficiles.
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