Des nouveaux éléments viennent d'être dévoilés au sujet du futur hélicoptère d'attaque lourd de production nationale de la Turquie, l'ATAK-2.
Alors que le futur avion de combat léger turc Hürjet vient d’effectuer son premier vol cette semaine, Turkish Aerospace Industries (TAI) a dévoilé dans la foulée une vidéo de son futur hélicoptère de combat lourd multirôle issu du programme de développement ATAK-2. Des photos et une vidéo de l’hélicoptère ont été publiées le 26 avril 2023 par l'agence de presse turque Anadolu Agency. On y voit le nouvel hélicoptère faisant tourner ses moteurs dans un centre d’essais qui, selon l’agence de presse Andalu Agency, semble avoir été celui du TAI T625 Gökbey. Cet hélicoptère bimoteur léger de transport/utilitaire, ainsi que le T129 ATAK sont les sources de savoir-faire technologiques et d’expériences opérationnelles mobilisées dans le développement de l’ATAK-2.
Le projet ATAK-2 signé en 2019 sera propulsé par des moteurs de fabrication ukrainienne et devrait être livré à l'armée turque à partir de 2025. A l’image d’autres projets de développement comme le chasseur TAI TFX de 5e génération, le Hürjet ou le drone ANKA-3, Il participe à la stratégie de développement aéronautique appuyée de l’Etat turc à laquelle participe activement TAI.
ingénieur en chef des produits du programme ATAK-2, Mehmet Yılmaz a déclaré à l’Andalu Agency que le projet avait impliqué quelque 1 000 à 1 500 personnes. Il indique aussi qu’une décision de vol anticipé a été prise il y a deux ans, afin de rendre l’aéronef opérationnel le plus rapidement possible. A la fin des essais moteurs devraient donc intervenir les essais en vol, à court terme, si l’on en croit l’investissement affiché par TAI dans le projet.
L’ATAK-2 s’inscrit dans le prolongement du précédent projet ATAK de TAI, ayant abouti à l'hélicoptère d'attaque T129 actuellement employé par l’armée de terre, la police et la gendarmerie turque. Les données connues au sujet de l’hélicoptère lourd indiquent :
Concernant les armes du futur giravion lourd, la plupart devraient provenir de l’industrie turque. Elles comprendraient des missiles antichars du constructeur Roketsan UMTAS et L-UMTAS tous deux d’une portée de 8 km et compatibles avec des hélicoptère d’attaque comme l’ATAK T129. Il pourrait aussi être équipé du missile à guidage laser CİRİT qui possède une tête militaire multi-usages (anti-blindage, anti-personnel et incendiaire) et une portée de 8 à 15 km.
Alors que le T129 était équipé d'un canon automatique M197 de 20 mm développé aux États-Unis dans le nez de l'appareil, l’ATAK-2 intégrerait un système de canon de 30 mm de production turque équipé d'une caméra. Ce facteur permettra de faciliter les ventes à l’étranger pour la Turquie. L’absence d’armement américain signifie en effet qu’il sera exempt de composants contrôlés par l'International Traffic in Arms Regulations (ITAR). De même, l'équipement de guerre électronique prévu de pour être de conception turc, avec une suite entièrement intégrée qui comprendra des capteurs d'avertissement de missiles, un brouilleur de radiofréquence et un système de contre-mesures infrarouges directionnelles (DIRCM) qui lui permettra de se défendre contre les menaces guidées par infrarouge.
Des nouveaux éléments viennent d'être dévoilés au sujet du futur hélicoptère d'attaque lourd de production nationale de la Turquie, l'ATAK-2.
Alors que le futur avion de combat léger turc Hürjet vient d’effectuer son premier vol cette semaine, Turkish Aerospace Industries (TAI) a dévoilé dans la foulée une vidéo de son futur hélicoptère de combat lourd multirôle issu du programme de développement ATAK-2. Des photos et une vidéo de l’hélicoptère ont été publiées le 26 avril 2023 par l'agence de presse turque Anadolu Agency. On y voit le nouvel hélicoptère faisant tourner ses moteurs dans un centre d’essais qui, selon l’agence de presse Andalu Agency, semble avoir été celui du TAI T625 Gökbey. Cet hélicoptère bimoteur léger de transport/utilitaire, ainsi que le T129 ATAK sont les sources de savoir-faire technologiques et d’expériences opérationnelles mobilisées dans le développement de l’ATAK-2.
Le projet ATAK-2 signé en 2019 sera propulsé par des moteurs de fabrication ukrainienne et devrait être livré à l'armée turque à partir de 2025. A l’image d’autres projets de développement comme le chasseur TAI TFX de 5e génération, le Hürjet ou le drone ANKA-3, Il participe à la stratégie de développement aéronautique appuyée de l’Etat turc à laquelle participe activement TAI.
ingénieur en chef des produits du programme ATAK-2, Mehmet Yılmaz a déclaré à l’Andalu Agency que le projet avait impliqué quelque 1 000 à 1 500 personnes. Il indique aussi qu’une décision de vol anticipé a été prise il y a deux ans, afin de rendre l’aéronef opérationnel le plus rapidement possible. A la fin des essais moteurs devraient donc intervenir les essais en vol, à court terme, si l’on en croit l’investissement affiché par TAI dans le projet.
L’ATAK-2 s’inscrit dans le prolongement du précédent projet ATAK de TAI, ayant abouti à l'hélicoptère d'attaque T129 actuellement employé par l’armée de terre, la police et la gendarmerie turque. Les données connues au sujet de l’hélicoptère lourd indiquent :
Concernant les armes du futur giravion lourd, la plupart devraient provenir de l’industrie turque. Elles comprendraient des missiles antichars du constructeur Roketsan UMTAS et L-UMTAS tous deux d’une portée de 8 km et compatibles avec des hélicoptère d’attaque comme l’ATAK T129. Il pourrait aussi être équipé du missile à guidage laser CİRİT qui possède une tête militaire multi-usages (anti-blindage, anti-personnel et incendiaire) et une portée de 8 à 15 km.
Alors que le T129 était équipé d'un canon automatique M197 de 20 mm développé aux États-Unis dans le nez de l'appareil, l’ATAK-2 intégrerait un système de canon de 30 mm de production turque équipé d'une caméra. Ce facteur permettra de faciliter les ventes à l’étranger pour la Turquie. L’absence d’armement américain signifie en effet qu’il sera exempt de composants contrôlés par l'International Traffic in Arms Regulations (ITAR). De même, l'équipement de guerre électronique prévu de pour être de conception turc, avec une suite entièrement intégrée qui comprendra des capteurs d'avertissement de missiles, un brouilleur de radiofréquence et un système de contre-mesures infrarouges directionnelles (DIRCM) qui lui permettra de se défendre contre les menaces guidées par infrarouge.
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