L'arrivée prochaine des Precision Strike Missile et Long Range Hypersonic Weapon vont permettre à l'US Army de remonter en puissance en ce qui concerne les capacités de frappe à longue distance. Cependant, un trou capacitaire existe entre la portée maximale du PrSM et minimale du LRHW. Ce problème devrait prochainement être comblé par le système Typhon ou Mid-Range Capability, dont le premier prototype vient tout juste d'être accepté par l'US Army.
L'US Army et Lockheed Martin ont annoncé par communiqués de presse que l'US Army avait accepté son premier prototype de batterie Typhon, également dénommé MRC ou Mid-Range Capability. Concrètement, il s'agit d'un lanceur monté sur un châssis de semi-remorque équipé de missiles RIM-174/SM-6 ou BGM-109 Tomahawk. Ce système doit permettre à l'US Army de remonter en puissance tout en comblant le vide entre les 500 kilomètres de portée maximale du futur Precision Strike Missile (PrSM), lancé par un M142 HIMARS ou un M270 MLRS et la portée minimale du Long Range Hypersonic Weapon (LRHW, portée maximale de plus de 2775 kilomètres). Cette dernière est officiellement inconnue mais plusieurs sources annoncent une portée maximale du MRC autour de 1.800 kilomètres.
Le Typhon doit s'intégrer dans la doctrine multi-domaine des opérations, pensée par le Pentagone : les unités présentent dans les domaines naval, terrestre, aérien, cyber ou spatial doivent pouvoir soutenir et interagir avec les autres systèmes présents dans le même domaine mais aussi et surtout, avec les systèmes des autres domaines. Ainsi, le Typhon est avant tout pensé dans un emploi sol-sol mais les capacités des missiles emportés peuvent laisser envisager une utilisation antimissile, antiaérienne ou encore antinavire.
Les capacités multiples et la longue portée du Typhon seront un avantage crucial pour l'US Army, ou à plus large échelle, l'Armée américaine, dans le Pacifique. En effet, la stratégie de déni d'accès de la Chine en mer de Chine du Sud et au-delà (suite à la portée des systèmes offensifs déployés) ont diminué les possibilités de mouvements de l'US Navy dans cette zone. La possibilité de frapper avec le Typhon certains systèmes à longue distance permettrait donc à l'US Navy de pouvoir s'introduire au sein de la zone de protection chinoise et de pouvoir utiliser à pleine capacité ses différents missiles ou autres moyens offensifs.
Une batterie Typhon devrait comprendre :
Le système d'emport des missiles est conteneurisé et directement pensé afin de réduire la pression sur la chaine logistique ; le système est directement pensé sur le modèle des lanceurs verticaux embarqués Mark 41 VLS. Ceux-ci sont utilisés au sein de l'US Navy sur les croiseurs lance-missiles de la classe Ticonderoga et les destroyers lance-missiles de la classe Arlgeigh Burke. Les missiles sont également déjà utilisés par l'US Navy, via les Mk. 41 VLS. Le fait d'utiliser un système et des missiles déjà éprouvés ont permis au système Typhon d'être rapidement développé puisque ce système n'existait pas avant juillet 2020.
De plus, le système devrait atteindre son IOC (Initial Operational Capability) durant l'année fiscale 2023 : une fois les tests effectués par des spécialistes de l'Armée, l'entrainement des futurs personnels et la participation à des exercices de tirs en conditions réelles (pour voir si des modifications sont nécessaires), le système sera jugé partiellement opérationnel, le temps que Lockheed Martin construise suffisamment de lanceurs et autres véhicules nécessaires pour constituer une première unité totalement opérationnelle.
Le système a également été testé sur le drone de surface naval (USV) USS Ranger. La conteneurisation du système semble pouvoir permettre une intégration facile sur un navire de surface. L'utilisation d'un USV laisse penser que les moyens de projection du Typhon sont nombreux.
L'arrivée prochaine des Precision Strike Missile et Long Range Hypersonic Weapon vont permettre à l'US Army de remonter en puissance en ce qui concerne les capacités de frappe à longue distance. Cependant, un trou capacitaire existe entre la portée maximale du PrSM et minimale du LRHW. Ce problème devrait prochainement être comblé par le système Typhon ou Mid-Range Capability, dont le premier prototype vient tout juste d'être accepté par l'US Army.
L'US Army et Lockheed Martin ont annoncé par communiqués de presse que l'US Army avait accepté son premier prototype de batterie Typhon, également dénommé MRC ou Mid-Range Capability. Concrètement, il s'agit d'un lanceur monté sur un châssis de semi-remorque équipé de missiles RIM-174/SM-6 ou BGM-109 Tomahawk. Ce système doit permettre à l'US Army de remonter en puissance tout en comblant le vide entre les 500 kilomètres de portée maximale du futur Precision Strike Missile (PrSM), lancé par un M142 HIMARS ou un M270 MLRS et la portée minimale du Long Range Hypersonic Weapon (LRHW, portée maximale de plus de 2775 kilomètres). Cette dernière est officiellement inconnue mais plusieurs sources annoncent une portée maximale du MRC autour de 1.800 kilomètres.
Le Typhon doit s'intégrer dans la doctrine multi-domaine des opérations, pensée par le Pentagone : les unités présentent dans les domaines naval, terrestre, aérien, cyber ou spatial doivent pouvoir soutenir et interagir avec les autres systèmes présents dans le même domaine mais aussi et surtout, avec les systèmes des autres domaines. Ainsi, le Typhon est avant tout pensé dans un emploi sol-sol mais les capacités des missiles emportés peuvent laisser envisager une utilisation antimissile, antiaérienne ou encore antinavire.
Les capacités multiples et la longue portée du Typhon seront un avantage crucial pour l'US Army, ou à plus large échelle, l'Armée américaine, dans le Pacifique. En effet, la stratégie de déni d'accès de la Chine en mer de Chine du Sud et au-delà (suite à la portée des systèmes offensifs déployés) ont diminué les possibilités de mouvements de l'US Navy dans cette zone. La possibilité de frapper avec le Typhon certains systèmes à longue distance permettrait donc à l'US Navy de pouvoir s'introduire au sein de la zone de protection chinoise et de pouvoir utiliser à pleine capacité ses différents missiles ou autres moyens offensifs.
Une batterie Typhon devrait comprendre :
Le système d'emport des missiles est conteneurisé et directement pensé afin de réduire la pression sur la chaine logistique ; le système est directement pensé sur le modèle des lanceurs verticaux embarqués Mark 41 VLS. Ceux-ci sont utilisés au sein de l'US Navy sur les croiseurs lance-missiles de la classe Ticonderoga et les destroyers lance-missiles de la classe Arlgeigh Burke. Les missiles sont également déjà utilisés par l'US Navy, via les Mk. 41 VLS. Le fait d'utiliser un système et des missiles déjà éprouvés ont permis au système Typhon d'être rapidement développé puisque ce système n'existait pas avant juillet 2020.
De plus, le système devrait atteindre son IOC (Initial Operational Capability) durant l'année fiscale 2023 : une fois les tests effectués par des spécialistes de l'Armée, l'entrainement des futurs personnels et la participation à des exercices de tirs en conditions réelles (pour voir si des modifications sont nécessaires), le système sera jugé partiellement opérationnel, le temps que Lockheed Martin construise suffisamment de lanceurs et autres véhicules nécessaires pour constituer une première unité totalement opérationnelle.
Le système a également été testé sur le drone de surface naval (USV) USS Ranger. La conteneurisation du système semble pouvoir permettre une intégration facile sur un navire de surface. L'utilisation d'un USV laisse penser que les moyens de projection du Typhon sont nombreux.
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