Trois semaines de tests débutent pour l'U.S. Army et le capteur de défense aérienne et antimissile amélioré appelé Sentinel A4 AN/MPQ-64A4 qui peut détecter les menaces de roquettes, d'artillerie et de mortier (RAM).
Un test à utilisateur limité (LUT) de trois semaines, réunissant 30 soldats et 85 civils et entrepreneurs du gouvernement, a débuté cette semaine dans le champ de missiles de White Sands au Nouveau-Mexique. Il permettra d’évaluer les capacités du futur capteur de défense aérienne et antimissile de l’armée américaine, le Sentinel A4 AN/MPQ-64A4, éclairant ainsi les interrogations relatives au remplacement de son prédécesseur le Sentinel A3 AN/MPQ-64A3. Il pourrait alors devenir le principal capteur intermédiaire de défense aérienne et antimissile de l’armée américaine.
Selon Josh Moon, directeur du Direction des essais de défense aérienne et antimissile (AMDTD) de l'US Army Operational Test Command (USAOTC) à Fort Bliss au Texas, « Sentinel A4 [...] s'intègre dans la priorité absolue de l'armée de défense aérienne et antimissile intégrée (AIAMD) via le système de commandement de combat intégré (IBCS) ». Il s’agira donc ici pour les parties prenantes du test de s'assurer qu'il est prêt à être envoyé aux soldats.
La configuration tactique LUT se fera à l’échelle d'une section opérant 2 Sentinelles dans des impulsions de mission réalistes de 72 heures de jour comme de nuit. Il permettront de tester ses capacités de protection contre les incendies intégrée (IFPC), la défense aérienne à courte portée (SHORAD) et le mortier d'artillerie contre-roquettes (C-RAM) ainsi que d’évaluer l'efficacité des capteurs et l'intégration du système humain (HSI).
Conçu comme un système radar mobile de surveillance aérienne et d'acquisition/poursuite d'objectifs, le Sentinel A4 utilise une antenne numérique moderne à balayage électronique actif qui lui offre une couverture à 360°. Il est capable de détecter les menaces constituées par des roquettes, des tirs d'artillerie et de mortier (RAM), cela en plus des aéronefs à voilures fixes et tournantes, des véhicules aériens sans pilote et des missiles de croisière que le Sentinel A3 peut lui aussi repérer. Il dispose d’une portée 75% supérieure à celle de son prédécesseur A3 et offre une identification de combat améliorée (CID) pour des délais d'engagement réduits. Le CID amélioré prendra en effet en charge la capacité globale de protection des actifs, tout en effectuant simultanément la mission complète de recherche et de suivi des cibles. Selon son constructeur, il dispose d’une forme d'ondes avancées qui ne sacrifie pas les performances de recherche et de poursuite.
Le premier contrat pour le Sentinel A4 a été attribué en septembre 2019 et prévoit le développement et la production de 18 systèmes à l'horizon 2026 pour 281 millions de dollars. Il tend à s’intégrer avec les systèmes de défense existants employés dans l’armée américaine tels que :
Alors que la guerre en Ukraine est un exemple constant de l’importance de l’espace aérien dans les combats contemporains, le développement du premier Sentinel A4 a été achevé au mois d’août 2022 avec cinq mois d'avance sur les prévisions du programme, l'augure d'une perspective d’une défense aérienne rapidement renforcée pour les Etats-Unis.
Trois semaines de tests débutent pour l'U.S. Army et le capteur de défense aérienne et antimissile amélioré appelé Sentinel A4 AN/MPQ-64A4 qui peut détecter les menaces de roquettes, d'artillerie et de mortier (RAM).
Un test à utilisateur limité (LUT) de trois semaines, réunissant 30 soldats et 85 civils et entrepreneurs du gouvernement, a débuté cette semaine dans le champ de missiles de White Sands au Nouveau-Mexique. Il permettra d’évaluer les capacités du futur capteur de défense aérienne et antimissile de l’armée américaine, le Sentinel A4 AN/MPQ-64A4, éclairant ainsi les interrogations relatives au remplacement de son prédécesseur le Sentinel A3 AN/MPQ-64A3. Il pourrait alors devenir le principal capteur intermédiaire de défense aérienne et antimissile de l’armée américaine.
Selon Josh Moon, directeur du Direction des essais de défense aérienne et antimissile (AMDTD) de l'US Army Operational Test Command (USAOTC) à Fort Bliss au Texas, « Sentinel A4 [...] s'intègre dans la priorité absolue de l'armée de défense aérienne et antimissile intégrée (AIAMD) via le système de commandement de combat intégré (IBCS) ». Il s’agira donc ici pour les parties prenantes du test de s'assurer qu'il est prêt à être envoyé aux soldats.
La configuration tactique LUT se fera à l’échelle d'une section opérant 2 Sentinelles dans des impulsions de mission réalistes de 72 heures de jour comme de nuit. Il permettront de tester ses capacités de protection contre les incendies intégrée (IFPC), la défense aérienne à courte portée (SHORAD) et le mortier d'artillerie contre-roquettes (C-RAM) ainsi que d’évaluer l'efficacité des capteurs et l'intégration du système humain (HSI).
Conçu comme un système radar mobile de surveillance aérienne et d'acquisition/poursuite d'objectifs, le Sentinel A4 utilise une antenne numérique moderne à balayage électronique actif qui lui offre une couverture à 360°. Il est capable de détecter les menaces constituées par des roquettes, des tirs d'artillerie et de mortier (RAM), cela en plus des aéronefs à voilures fixes et tournantes, des véhicules aériens sans pilote et des missiles de croisière que le Sentinel A3 peut lui aussi repérer. Il dispose d’une portée 75% supérieure à celle de son prédécesseur A3 et offre une identification de combat améliorée (CID) pour des délais d'engagement réduits. Le CID amélioré prendra en effet en charge la capacité globale de protection des actifs, tout en effectuant simultanément la mission complète de recherche et de suivi des cibles. Selon son constructeur, il dispose d’une forme d'ondes avancées qui ne sacrifie pas les performances de recherche et de poursuite.
Le premier contrat pour le Sentinel A4 a été attribué en septembre 2019 et prévoit le développement et la production de 18 systèmes à l'horizon 2026 pour 281 millions de dollars. Il tend à s’intégrer avec les systèmes de défense existants employés dans l’armée américaine tels que :
Alors que la guerre en Ukraine est un exemple constant de l’importance de l’espace aérien dans les combats contemporains, le développement du premier Sentinel A4 a été achevé au mois d’août 2022 avec cinq mois d'avance sur les prévisions du programme, l'augure d'une perspective d’une défense aérienne rapidement renforcée pour les Etats-Unis.
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