Les Eurofighter allemands et anglais ont intercepté un Il-20M, escorté par deux Su-27 russes, avec leurs transpondeurs éteints. Il est probable que l’Il-20M effectuait une mission de reconnaissance dans les environs du Sud-Est de la Suède, où s’exercent actuellement 26.000 militaires.
Ce 26 avril, trois avions militaires russes volaient au-dessus de la Baltique. Cependant, ils n'avaient pas activé leur transpondeur et les contrôleurs du trafic aérien civil ne recevaient donc pas leur position, altitude, etc. Dès lors, des Eurofighter de la Luftwaffe et de la Royal Air Force ont été envoyé pour enquêter. Il s'agissait de 2 avions de combat Su-27 Flanker et un avion de renseignement électromagnétique Il-20M Coot-A.
Il était probablement en patrouille au-dessus de la Baltique afin d'espionner l'énorme exercice Aurora 23. Il s'agit du plus grand exercice militaire suédois depuis les 25 dernières années et a lieu sur tout le Sud-Est de la Suède continentale mais aussi une partie de la mer Baltique et l'île du Gotland. Ainsi, du 24 avril au 11 mai, ce sont près de 26.000 militaires suédois mais aussi allemands, américains, anglais, autrichiens, danois, estoniens, français, finlandais, lettons, lituaniens, norvégiens, polonais et ukrainiens (soit 13 nations étrangères). À titre de comparaison, la phase 4 de l'énorme exercice Orion en France, dite phase de grande échelle, regroupe "seulement" 12.000 militaires sur 19 jours.
Cet avion se base sur l'avion de transport Il-18D mais équipé de plusieurs capteurs :
Ces différents systèmes et capteurs permettent à l'Il-20M d'effectuer des missions de reconnaissance en captant et analysant les émissions d'origine électronique (ELINT) et de communication (COMINT).
Il ne doit pas être confondu avec l'Il-22M-11 Coot-B, utilisé comme relais de communication aérien, qui ne dispose pas du radar Igla et des systèmes de reconnaissance ou encore avec l'Il-38 May de patrouille maritime. Ce dernier est reconnaissable avec son détecteur d'anomalies magnétiques derrière sa queue, son radar Berkut sous le fuselage et, pour la version N, son radar air-air et air-mer Novella au-dessus du fuselage, derrière le cockpit.
Entre 12 et 14 Il-20M seraient actuellement en service au sein des Forces aérospatiales russes. Leurs missions répondent principalement aux demandent de renseignements pour le GRU, le service des renseignements militaires des Forces armées russes. S'ils effectuent les mêmes missions que les RC-135V/W Rivet Joint américains et anglais, les Il-20M ne disposent pas de capacités équivalentes et emportent d'ailleurs un équipage plus réduit. Leur capacité de renseignement serait même inférieure à celle des EP-E Aries II de l'US Navy malgré leur autonomie supérieure.
Il-20M
Équipage standard : 11 personnes (pilote, copilote, navigateur, ingénieur de vol et responsable communications + 6 opérateurs en cabine)
Portée : 3.240 miles nautiques (6.000 kilomètres)
Dimensions : 35,9 mètres de long, 37,42 mètres d'envergure et 10,17 mètres de hauteur
Masse maximale au décollage : 64 tonnes
Vitesse maximale : 356 nœuds (660 km/h)
EP-3E Aries II
Équipage standard : 24 personnes (trois pilotes/copilotes qui se relaient, un navigateur, trois évaluateurs tactiques et un ingénieur de vol + 12 opérateurs en cabine)
Portée : 2.380 miles nautiques (4.407 kilomètres)
Dimensions : 35,54 mètres de long, 30,33 mètres d'envergure et 10,24 mètres de hauteur
Masse maximale au décollage : 64,6 tonnes
Vitesse maximale : 411 nœuds (761 km/h)
Les Eurofighter allemands et anglais ont intercepté un Il-20M, escorté par deux Su-27 russes, avec leurs transpondeurs éteints. Il est probable que l’Il-20M effectuait une mission de reconnaissance dans les environs du Sud-Est de la Suède, où s’exercent actuellement 26.000 militaires.
Ce 26 avril, trois avions militaires russes volaient au-dessus de la Baltique. Cependant, ils n'avaient pas activé leur transpondeur et les contrôleurs du trafic aérien civil ne recevaient donc pas leur position, altitude, etc. Dès lors, des Eurofighter de la Luftwaffe et de la Royal Air Force ont été envoyé pour enquêter. Il s'agissait de 2 avions de combat Su-27 Flanker et un avion de renseignement électromagnétique Il-20M Coot-A.
Il était probablement en patrouille au-dessus de la Baltique afin d'espionner l'énorme exercice Aurora 23. Il s'agit du plus grand exercice militaire suédois depuis les 25 dernières années et a lieu sur tout le Sud-Est de la Suède continentale mais aussi une partie de la mer Baltique et l'île du Gotland. Ainsi, du 24 avril au 11 mai, ce sont près de 26.000 militaires suédois mais aussi allemands, américains, anglais, autrichiens, danois, estoniens, français, finlandais, lettons, lituaniens, norvégiens, polonais et ukrainiens (soit 13 nations étrangères). À titre de comparaison, la phase 4 de l'énorme exercice Orion en France, dite phase de grande échelle, regroupe "seulement" 12.000 militaires sur 19 jours.
Cet avion se base sur l'avion de transport Il-18D mais équipé de plusieurs capteurs :
Ces différents systèmes et capteurs permettent à l'Il-20M d'effectuer des missions de reconnaissance en captant et analysant les émissions d'origine électronique (ELINT) et de communication (COMINT).
Il ne doit pas être confondu avec l'Il-22M-11 Coot-B, utilisé comme relais de communication aérien, qui ne dispose pas du radar Igla et des systèmes de reconnaissance ou encore avec l'Il-38 May de patrouille maritime. Ce dernier est reconnaissable avec son détecteur d'anomalies magnétiques derrière sa queue, son radar Berkut sous le fuselage et, pour la version N, son radar air-air et air-mer Novella au-dessus du fuselage, derrière le cockpit.
Entre 12 et 14 Il-20M seraient actuellement en service au sein des Forces aérospatiales russes. Leurs missions répondent principalement aux demandent de renseignements pour le GRU, le service des renseignements militaires des Forces armées russes. S'ils effectuent les mêmes missions que les RC-135V/W Rivet Joint américains et anglais, les Il-20M ne disposent pas de capacités équivalentes et emportent d'ailleurs un équipage plus réduit. Leur capacité de renseignement serait même inférieure à celle des EP-E Aries II de l'US Navy malgré leur autonomie supérieure.
Il-20M
Équipage standard : 11 personnes (pilote, copilote, navigateur, ingénieur de vol et responsable communications + 6 opérateurs en cabine)
Portée : 3.240 miles nautiques (6.000 kilomètres)
Dimensions : 35,9 mètres de long, 37,42 mètres d'envergure et 10,17 mètres de hauteur
Masse maximale au décollage : 64 tonnes
Vitesse maximale : 356 nœuds (660 km/h)
EP-3E Aries II
Équipage standard : 24 personnes (trois pilotes/copilotes qui se relaient, un navigateur, trois évaluateurs tactiques et un ingénieur de vol + 12 opérateurs en cabine)
Portée : 2.380 miles nautiques (4.407 kilomètres)
Dimensions : 35,54 mètres de long, 30,33 mètres d'envergure et 10,24 mètres de hauteur
Masse maximale au décollage : 64,6 tonnes
Vitesse maximale : 411 nœuds (761 km/h)
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