Chaque fin de semaine, une image qui a fait l’actualité ou retenu notre attention. Le 30 mars, la startup allemande Isar Aerospace a effectué le premier lancement du son microlanceur Spectrum depuis la Norvège. Le vol a duré une trentaine de secondes.
Après six jours de reports liés à des vents violents en altitude, la startup allemande Isar Aerospace (fondée en 2018 à Ottobrunn, près de Munich) a réalisé le 30 mars le premier essai en vol de Spectrum (Spectre), son microlanceur bi-étages, mis en œuvre depuis le port spatial d’Andoya, sur l’île norvégienne du même nom située au-dessus du cercle polaire arctique.
La mission, intitulée « Going full Spectrum » (Passer au Spectre complet) et destinée à l’orbite héliosynchrone, n’embarquait aucune charge utile.
Le décollage est intervenu à 10 h 30 UTC, les neuf moteurs Aquila à propane et oxygène liquides du premier étage s’allumant correctement, mais l’essai a tourné court : au bout d'une vingtaine de secondes, le lanceur a commencé à se retourner, avant de retomber lentement et terminer sa course dans l’eau, où il a explosé.
Même si la séquence (retransmise en direct sur internet) a été impressionnante, pouvant laisser croire à un défaut de sauvegarde, Isar Aerospace assure que son lanceur « a plongé dans l'eau de manière contrôlée » et que, grâce à ses procédures de sécurité strictes et à celles du port spatial, « la sécurité de l'ensemble du personnel impliqué [sur cet essai] a été garantie à tout moment ».
Cette tentative de lancement orbital ratée reste malgré tout une première depuis le continent européen, à la grande satisfaction d’Isar Aerospace qui considère avoir atteint ses objectifs : « Notre premier vol d'essai a répondu à toutes nos attentes, avec un grand succès, s’est félicité Daniel Metzler, président et co-fondateur de la société. Nous avons eu un décollage propre, 30 secondes de vol et avons même pu valider notre système de terminaison de vol. »
Selon le communiqué de presse suivant, le vol, bien qu’incomplet, « a permis à l'entreprise d'accumuler une quantité importante de données de vol et d'expérience à exploiter lors de futures missions ».
Lire aussi
Chaque fin de semaine, une image qui a fait l’actualité ou retenu notre attention. Le 30 mars, la startup allemande Isar Aerospace a effectué le premier lancement du son microlanceur Spectrum depuis la Norvège. Le vol a duré une trentaine de secondes.
Après six jours de reports liés à des vents violents en altitude, la startup allemande Isar Aerospace (fondée en 2018 à Ottobrunn, près de Munich) a réalisé le 30 mars le premier essai en vol de Spectrum (Spectre), son microlanceur bi-étages, mis en œuvre depuis le port spatial d’Andoya, sur l’île norvégienne du même nom située au-dessus du cercle polaire arctique.
La mission, intitulée « Going full Spectrum » (Passer au Spectre complet) et destinée à l’orbite héliosynchrone, n’embarquait aucune charge utile.
Le décollage est intervenu à 10 h 30 UTC, les neuf moteurs Aquila à propane et oxygène liquides du premier étage s’allumant correctement, mais l’essai a tourné court : au bout d'une vingtaine de secondes, le lanceur a commencé à se retourner, avant de retomber lentement et terminer sa course dans l’eau, où il a explosé.
Même si la séquence (retransmise en direct sur internet) a été impressionnante, pouvant laisser croire à un défaut de sauvegarde, Isar Aerospace assure que son lanceur « a plongé dans l'eau de manière contrôlée » et que, grâce à ses procédures de sécurité strictes et à celles du port spatial, « la sécurité de l'ensemble du personnel impliqué [sur cet essai] a été garantie à tout moment ».
Cette tentative de lancement orbital ratée reste malgré tout une première depuis le continent européen, à la grande satisfaction d’Isar Aerospace qui considère avoir atteint ses objectifs : « Notre premier vol d'essai a répondu à toutes nos attentes, avec un grand succès, s’est félicité Daniel Metzler, président et co-fondateur de la société. Nous avons eu un décollage propre, 30 secondes de vol et avons même pu valider notre système de terminaison de vol. »
Selon le communiqué de presse suivant, le vol, bien qu’incomplet, « a permis à l'entreprise d'accumuler une quantité importante de données de vol et d'expérience à exploiter lors de futures missions ».
Commentaires