Il y a 60 ans, le « saut de puce » d’Alan Shepard
Il y a 60 ans, le « saut de puce » d’Alan Shepard
© Collection Histoires d'espace

publié le 05 mai 2021 à 11:04

1410 mots

Il y a 60 ans, le « saut de puce » d’Alan Shepard

Vingt-trois jours après le premier vol orbital du soviétique Youri Gagarine, les Américains effectuaient à leur tour un vol habité… mais se limitant à une brève incursion dans l’espace.


Dès que la conquête de l’espace commence, l’idée d’envoyer des hommes dans l’espace devient d’actualité. Quelques mois avant la création de la NASA (juillet 1958), Hugh Dryden, le directeur de la NACA (National Advisory Committee for Aeronautics), l’agence américaine de la recherche dans le domaine de l’aéronautique, engage le projet de l’homme dans l’espace. Pour le définir, une équipe d’ingénieurs est alors formée sous l’impulsion de Robert Gilruth au centre de Langley. A sa mise en place le 1er octobre 1958, la NASA est chargée de mobiliser les forces nationales pour contrer l’avance soviétique dans la conquête spatiale, ce qui permet au projet d’avancer rapidement. Le programme, qui prend le nom de Mercury, en référence au dieu romain servant de messager aux autres dieux, a pour objectif d’étudier les possibilités de survie humaine et de travail dans l’espace, de tester du matériel de base devant servir ensuite à des programmes plus ambitieux (Gemini, Apollo). D’un point de vue plus idéologique, il s’agit d’envoyer un homme dans l’espace avant les Soviétiques.

 

Le vaisseau et le lanceur

Sous la férule de son administrateur Thomas Keith Glennan, la NASA fait de Mercury un programme phare de l’agence. Conçu par McDonnell Douglas, le vaisseau s’apparente à une modeste capsule conique monoplace de 1360 kg, orientable une fois sur orbite. D’une hauteur de 3,32 m et d’un diamètre maximum de 1,87 m, Mercury a un volume habitable équivalant à une petite cabine téléphonique dans laquelle l’astronaute ne peut se mouvoir. Au sommet, se trouve une tour de 4,59 m permettant d’éjecter le vaisseau en cas de problème avec le lanceur.  

La taille réduite de la capsule s’explique par la faiblesse du missile Atlas de l’armée de l’Air (conçu par l’équipe de Karel Bossart), converti en lanceur pour satelliser. En attendant que celui-ci soit opérationnel, le missile Redstone de l’armée de Terre (réalisé par l’équipe de Wernher von Braun) est appelé à être utilisé à deux reprises mais, moins puissant, il ne pourra permettre que des vols suborbitaux. En attendant, il fallait recruter les hommes adéquats.

 

Recrutement et entrainement des Mercury 7

La campagne de recrutement des astronautes commence dès 1958. Les conditions de vol étant inconnues et s’annonçant éprouvantes et risquées, les responsables souhaitent que les premiers astronautes soient tous des pilotes d’essai aguerris. Par ailleurs, l’exiguïté de la capsule nécessite des limites de taille (180 cm) et de poids (82 kg). Sur les 500 candidatures, 110 sont retenues début 1959 puis 18, puis 7. Appelés les « Mercury Seven », les astronautes sont présentés aux médias le 9 avril 1959 : Scott Carpenter, Gordon Cooper, John Glenn, Virgil Grissom, Walter Shirra, Alan Shepard et Donald Slayton. Très vite, ils deviennent la coqueluche des médias, le magazine Life obtenant même l’exclusivité pour les suivre ainsi que leur famille. Gilruth choisit Alan Shepard pour effectuer le premier vol suborbital, suivi de Grissom, tandis que John Glenn effectuera le premier vol orbital.

Tous subissent des tests physiques et médicaux, ainsi qu’un entraînement particulièrement éprouvant. Alan Shepard a témoigné : « Au cours de notre entrainement, des forces de plusieurs G ont été obtenues en nous faisant tournoyer dans des centrifugeuses géantes, des « écrémeuses » (…). Dans ces machines, nous ne subissons pas seulement la force, nous apprenons aussi à y résister en tendant nos muscles tout en travaillant et en parlant ». Shepard est alors bien conscient qu’il fallait parer à la grande inconnue de la micropesanteur : « Cette question nous préoccupait tous beaucoup. Aucun de nous n’avait jamais été soumis à l’apesanteur pendant plus d’une minute. Cet état était réalisé dans un avion volant selon un arc prédéterminé qui contrebalançait la force de la gravité par la force centrifuge ».

 

Les vols d’essais

Avant d’effectuer les premiers vols, différents essais et tests sont entrepris au cours de l’année 1959, notamment ceux éprouvant le bouclier thermique et les systèmes de déploiement des parachutes. Puis, le 29 juillet 1960, est réalisé le premier vol de la capsule Mercury avec la fusée Atlas (Mercury-Atlas 1). Quatre autres essais suivent entre février et novembre 1961. Ces vols permettent de valider la capsule dans les conditions les plus dures. Le 13 septembre 1961, une capsule Mercury (MA-4) effectue même un vol orbital… mais sans astronaute.

En attendant la première mise sur orbite, les préparatifs s’accélèrent début 1961 pour effectuer d’abord le premier vol suborbital à l’aide du Redstone devant culminer à près de 200 km d’altitude. Le premier essai intervient le 21 novembre 1960, mais c’est l’échec suite à un problème électrique. Le 19 décembre suivant, l’ensemble décolle enfin avec succès (Mercury-Redstone 1A). Prudents, les responsables préfèrent effectuer un nouveau lancement avec à bord le chimpanzé Ham le 31 janvier 1961… ce qui déplaît fortement aux astronautes en général, à Shepard en particulier qui, furieux, s’estime « diminué », pour ne pas dire humilié. Privilégiant néanmoins la sécurité et estimant qu’il y a encore quelques incertitudes (accélérations, vibrations), von Braun souhaite procéder à un ultime essai de Mercury-Redstone le 24 mars, là encore au grand dam de Shepard qui considère qu’« On avait l’occasion de les [Soviétiques] tirer par le bout de l’oreille et on n’a rien fait ». Moins de trois mois plus tard, Youri Gagarine tournait autour de la Terre…

 

Le vol de Shepard (Freedom 7)

Le jour du vol, le 5 mai, « Nous avions tous confiance », dira plus tard Shepard. « Je m’installai dans la capsule Mercury (…). Je n’avais pas vraiment le temps de réfléchir. Le compte à rebours était commencé et je m’acquittai de mon rôle dans l’opération. Trois arrêts – pour la vérification des conditions atmosphérique, le remplacement d’un convertisseur défectueux et la solution d’un problème posé par l’ordinateur – retardèrent les choses de deux heures environ. Je m’impatientais. Enfin, à 9h34 du matin, décollage ! ». Shepard trouve le décollage « étonnamment doux ». Une minute plus tard, l’astronaute ressent des chocs et des vibrations, correspondant au moment où la fusée atteint la vitesse transsonique. Juste avant la fin de la propulsion du Redstone, Shepard subit 6G, à la vitesse de 8 160 km/h. Peu après, l’astronaute prend le contrôle du vaisseau, effectue divers mouvements, le faisant rouler et tourner, confirmant la bonne réaction du vaisseau spatial. « Après cet essai de maniabilité, je regardai dans le périscope. Le spectacle me coupa le souffle. Il était extraordinairement beau. (…) J’ai eu peu d’occasions de regarder les étoiles. Aucune n’était visible, peut-être parce que ma vue n’avait pas le temps de s’accommoder (…) ». A un peu plus de cinq minutes de vol, alors que le vaisseau a atteint 187 km d’altitude, Shepard met à feu les rétrofusées : « A mesure que l’altitude diminuait, l’air devenait de plus en plus dense, la résistance provoquée par la friction augmentait rapidement et, en une demi-minute, nous atteignions une pointe de plus de 11 G. Ma voix sortait de ma gorge sous forme de grognements, pourtant intelligibles, tandis que mes muscles se tendaient pour lutter contre cette force ». A 6 000 m, le parachute de stabilisation se déploie puis, à 3000 m, c’est au tour du parachute principal. Quinze minutes après le décollage, Freedom 7 amerrit, un hélicoptère vient récupérer la capsule et la hisser sur le pont du porte-avions Lake Champlain.

Pour Shepard, son vol marque « un commencement », qui doit contribuer à améliorer « le sort de l’humanité ». Dix ans plus tard, il ira plus loin encore, en marchant sur la Lune dans le cadre de la mission Apollo 14.

A sa mort en juillet 1998, le président américain Clinton dira de Shepard qu’« Il a conduit [les Etats-Unis] et toute l’humanité au-delà des limites de notre planète, traversant une nouvelle frontière dans une nouvelle ère de l’exploration spatiale (…) ».

 

Quelques références

- Un témoignage : « Alan B. Shepard nous dit… », in Atomes n°180, septembre 1961.

- Un ouvrage : Ils voulaient la Lune, Alan Shepard, Deke Slayton, Editions Ifrane, Paris, 1995.

- Les actualités américaines d’Universal International : « As World Watched. Spaceman Hailed. After US. Triumph », par le présentateur Edward J. Herlihy (qui a aussi été celui qui a raconté le premier film d’actualités américain sur le lancement de Spoutnik, mai 1961

- Un film : L’étoffe des héros de Philip Kaufman (1983), qui retrace l’épopée des vols d’essais des pilotes américains et dont certains deviennent les premiers astronautes. Le film est une adaptation de l’ouvrage de Tom Wolfe (paru en 1979 avec le même titre) dans lequel l’auteur s’appuie sur de nombreux témoignages.

 

Philippe Varnoteaux est docteur en histoire, spécialiste des débuts de l’exploration spatiale en France et auteur de plusieurs ouvrages de référence

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05/05/2021 11:04
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Il y a 60 ans, le « saut de puce » d’Alan Shepard

Vingt-trois jours après le premier vol orbital du soviétique Youri Gagarine, les Américains effectuaient à leur tour un vol habité… mais se limitant à une brève incursion dans l’espace.

Il y a 60 ans, le « saut de puce » d’Alan Shepard
Il y a 60 ans, le « saut de puce » d’Alan Shepard

Dès que la conquête de l’espace commence, l’idée d’envoyer des hommes dans l’espace devient d’actualité. Quelques mois avant la création de la NASA (juillet 1958), Hugh Dryden, le directeur de la NACA (National Advisory Committee for Aeronautics), l’agence américaine de la recherche dans le domaine de l’aéronautique, engage le projet de l’homme dans l’espace. Pour le définir, une équipe d’ingénieurs est alors formée sous l’impulsion de Robert Gilruth au centre de Langley. A sa mise en place le 1er octobre 1958, la NASA est chargée de mobiliser les forces nationales pour contrer l’avance soviétique dans la conquête spatiale, ce qui permet au projet d’avancer rapidement. Le programme, qui prend le nom de Mercury, en référence au dieu romain servant de messager aux autres dieux, a pour objectif d’étudier les possibilités de survie humaine et de travail dans l’espace, de tester du matériel de base devant servir ensuite à des programmes plus ambitieux (Gemini, Apollo). D’un point de vue plus idéologique, il s’agit d’envoyer un homme dans l’espace avant les Soviétiques.

 

Le vaisseau et le lanceur

Sous la férule de son administrateur Thomas Keith Glennan, la NASA fait de Mercury un programme phare de l’agence. Conçu par McDonnell Douglas, le vaisseau s’apparente à une modeste capsule conique monoplace de 1360 kg, orientable une fois sur orbite. D’une hauteur de 3,32 m et d’un diamètre maximum de 1,87 m, Mercury a un volume habitable équivalant à une petite cabine téléphonique dans laquelle l’astronaute ne peut se mouvoir. Au sommet, se trouve une tour de 4,59 m permettant d’éjecter le vaisseau en cas de problème avec le lanceur.  

La taille réduite de la capsule s’explique par la faiblesse du missile Atlas de l’armée de l’Air (conçu par l’équipe de Karel Bossart), converti en lanceur pour satelliser. En attendant que celui-ci soit opérationnel, le missile Redstone de l’armée de Terre (réalisé par l’équipe de Wernher von Braun) est appelé à être utilisé à deux reprises mais, moins puissant, il ne pourra permettre que des vols suborbitaux. En attendant, il fallait recruter les hommes adéquats.

 

Recrutement et entrainement des Mercury 7

La campagne de recrutement des astronautes commence dès 1958. Les conditions de vol étant inconnues et s’annonçant éprouvantes et risquées, les responsables souhaitent que les premiers astronautes soient tous des pilotes d’essai aguerris. Par ailleurs, l’exiguïté de la capsule nécessite des limites de taille (180 cm) et de poids (82 kg). Sur les 500 candidatures, 110 sont retenues début 1959 puis 18, puis 7. Appelés les « Mercury Seven », les astronautes sont présentés aux médias le 9 avril 1959 : Scott Carpenter, Gordon Cooper, John Glenn, Virgil Grissom, Walter Shirra, Alan Shepard et Donald Slayton. Très vite, ils deviennent la coqueluche des médias, le magazine Life obtenant même l’exclusivité pour les suivre ainsi que leur famille. Gilruth choisit Alan Shepard pour effectuer le premier vol suborbital, suivi de Grissom, tandis que John Glenn effectuera le premier vol orbital.

Tous subissent des tests physiques et médicaux, ainsi qu’un entraînement particulièrement éprouvant. Alan Shepard a témoigné : « Au cours de notre entrainement, des forces de plusieurs G ont été obtenues en nous faisant tournoyer dans des centrifugeuses géantes, des « écrémeuses » (…). Dans ces machines, nous ne subissons pas seulement la force, nous apprenons aussi à y résister en tendant nos muscles tout en travaillant et en parlant ». Shepard est alors bien conscient qu’il fallait parer à la grande inconnue de la micropesanteur : « Cette question nous préoccupait tous beaucoup. Aucun de nous n’avait jamais été soumis à l’apesanteur pendant plus d’une minute. Cet état était réalisé dans un avion volant selon un arc prédéterminé qui contrebalançait la force de la gravité par la force centrifuge ».

 

Les vols d’essais

Avant d’effectuer les premiers vols, différents essais et tests sont entrepris au cours de l’année 1959, notamment ceux éprouvant le bouclier thermique et les systèmes de déploiement des parachutes. Puis, le 29 juillet 1960, est réalisé le premier vol de la capsule Mercury avec la fusée Atlas (Mercury-Atlas 1). Quatre autres essais suivent entre février et novembre 1961. Ces vols permettent de valider la capsule dans les conditions les plus dures. Le 13 septembre 1961, une capsule Mercury (MA-4) effectue même un vol orbital… mais sans astronaute.

En attendant la première mise sur orbite, les préparatifs s’accélèrent début 1961 pour effectuer d’abord le premier vol suborbital à l’aide du Redstone devant culminer à près de 200 km d’altitude. Le premier essai intervient le 21 novembre 1960, mais c’est l’échec suite à un problème électrique. Le 19 décembre suivant, l’ensemble décolle enfin avec succès (Mercury-Redstone 1A). Prudents, les responsables préfèrent effectuer un nouveau lancement avec à bord le chimpanzé Ham le 31 janvier 1961… ce qui déplaît fortement aux astronautes en général, à Shepard en particulier qui, furieux, s’estime « diminué », pour ne pas dire humilié. Privilégiant néanmoins la sécurité et estimant qu’il y a encore quelques incertitudes (accélérations, vibrations), von Braun souhaite procéder à un ultime essai de Mercury-Redstone le 24 mars, là encore au grand dam de Shepard qui considère qu’« On avait l’occasion de les [Soviétiques] tirer par le bout de l’oreille et on n’a rien fait ». Moins de trois mois plus tard, Youri Gagarine tournait autour de la Terre…

 

Le vol de Shepard (Freedom 7)

Le jour du vol, le 5 mai, « Nous avions tous confiance », dira plus tard Shepard. « Je m’installai dans la capsule Mercury (…). Je n’avais pas vraiment le temps de réfléchir. Le compte à rebours était commencé et je m’acquittai de mon rôle dans l’opération. Trois arrêts – pour la vérification des conditions atmosphérique, le remplacement d’un convertisseur défectueux et la solution d’un problème posé par l’ordinateur – retardèrent les choses de deux heures environ. Je m’impatientais. Enfin, à 9h34 du matin, décollage ! ». Shepard trouve le décollage « étonnamment doux ». Une minute plus tard, l’astronaute ressent des chocs et des vibrations, correspondant au moment où la fusée atteint la vitesse transsonique. Juste avant la fin de la propulsion du Redstone, Shepard subit 6G, à la vitesse de 8 160 km/h. Peu après, l’astronaute prend le contrôle du vaisseau, effectue divers mouvements, le faisant rouler et tourner, confirmant la bonne réaction du vaisseau spatial. « Après cet essai de maniabilité, je regardai dans le périscope. Le spectacle me coupa le souffle. Il était extraordinairement beau. (…) J’ai eu peu d’occasions de regarder les étoiles. Aucune n’était visible, peut-être parce que ma vue n’avait pas le temps de s’accommoder (…) ». A un peu plus de cinq minutes de vol, alors que le vaisseau a atteint 187 km d’altitude, Shepard met à feu les rétrofusées : « A mesure que l’altitude diminuait, l’air devenait de plus en plus dense, la résistance provoquée par la friction augmentait rapidement et, en une demi-minute, nous atteignions une pointe de plus de 11 G. Ma voix sortait de ma gorge sous forme de grognements, pourtant intelligibles, tandis que mes muscles se tendaient pour lutter contre cette force ». A 6 000 m, le parachute de stabilisation se déploie puis, à 3000 m, c’est au tour du parachute principal. Quinze minutes après le décollage, Freedom 7 amerrit, un hélicoptère vient récupérer la capsule et la hisser sur le pont du porte-avions Lake Champlain.

Pour Shepard, son vol marque « un commencement », qui doit contribuer à améliorer « le sort de l’humanité ». Dix ans plus tard, il ira plus loin encore, en marchant sur la Lune dans le cadre de la mission Apollo 14.

A sa mort en juillet 1998, le président américain Clinton dira de Shepard qu’« Il a conduit [les Etats-Unis] et toute l’humanité au-delà des limites de notre planète, traversant une nouvelle frontière dans une nouvelle ère de l’exploration spatiale (…) ».

 

Quelques références

- Un témoignage : « Alan B. Shepard nous dit… », in Atomes n°180, septembre 1961.

- Un ouvrage : Ils voulaient la Lune, Alan Shepard, Deke Slayton, Editions Ifrane, Paris, 1995.

- Les actualités américaines d’Universal International : « As World Watched. Spaceman Hailed. After US. Triumph », par le présentateur Edward J. Herlihy (qui a aussi été celui qui a raconté le premier film d’actualités américain sur le lancement de Spoutnik, mai 1961

- Un film : L’étoffe des héros de Philip Kaufman (1983), qui retrace l’épopée des vols d’essais des pilotes américains et dont certains deviennent les premiers astronautes. Le film est une adaptation de l’ouvrage de Tom Wolfe (paru en 1979 avec le même titre) dans lequel l’auteur s’appuie sur de nombreux témoignages.

 

Philippe Varnoteaux est docteur en histoire, spécialiste des débuts de l’exploration spatiale en France et auteur de plusieurs ouvrages de référence



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