Le bénéfice net global du transport aérien mondial devrait pour sa part atteindre 41 milliards de dollars (contre 39,5 milliards en 2025). Le trafic aérien mondial devrait atteindre 5,2 milliards de passagers (+4,4% par rapport à 2025).
IATA (Association internationale du Transport Aérien) anticipe un bénéfice net pour le transport aérien mondial de 41 milliards de dollars en 2026 (contre 39,5 milliards de dollars pour 2025), ce qui pourrait être un nouveau record pour le secteur. Le chiffre d'affaires mondial du transport aérien devrait atteindre 1 053 milliards de dollars en 2026 (soit une hausse de 4,5% par rapport au chiffre d'affaires global de 1 008 milliards de dollars attendus pour 2025). Le résultat opérationnel global devrait atteindre un total de 72,8 milliards de dollars en 2026 (contre 67 milliards de dollars attendus pour 2025), avec une marge opérationnelle de 3,9% similaire à celle attendue pour 2025. Le trafic aérien mondial devrait quant à lui atteindre un total de 5,2 milliards de passagers en 2026 (soit une croissance de 4,4% par rapport au trafic aérien total prévu pour 2025). Les facteurs de remplissages devraient aussi atteindre un nouveau record avec un remplissage moyen de 83,8% sur l'ensemble de l'année 2026. Les volumes du cargo devraient atteindre un total de 71,6 millions de tonnes en 2026 (soit une croissance de 2,4% par rapport aux volumes attendus pour 2025).
"Les compagnies aériennes devraient dégager une marge nette de 3,9 % et un bénéfice de 41 milliards de dollars. C'est une excellente nouvelle compte tenu des difficultés que rencontre le secteur : hausse des coûts due aux goulets d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement aérospatiale, conflits géopolitiques, ralentissement du commerce mondial et alourdissement des contraintes réglementaires, entre autres. Les compagnies aériennes ont su intégrer avec succès à leurs activités une résilience leur permettant d'absorber les chocs et d'assurer une rentabilité stable », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l'IATA.
L'Europe très solide
Si on observe la ventilation du bénéfice net global attendu pour 2026, c'est l'Europe qui devrait encore en prendre la tête des régions les plus contributives au transport aérien mondial (bénéfice net de 14 milliards de dollars, contre un bénéfice de 13,2 milliards de dollars attendu pour 2025). "L'Europe devrait afficher les meilleures performances financières en valeur absolue parmi toutes les régions. Les compagnies aériennes européennes font preuve d'une gestion rigoureuse de leurs capacités et affichent des taux de remplissage élevés. Les compagnies à bas prix se distinguent particulièrement par leurs excellentes performances, avec une croissance à deux chiffres et des marges bénéficiaires nettes supérieures à celles des compagnies traditionnelles, grâce à un trafic intra-européen et un marché des loisirs dynamiques. La croissance du trafic se modère toutefois avec la maturation du marché et dans un contexte économique morose en zone euro, où la croissance du PIB est inférieure à la moyenne mondiale. Du côté des coûts, la vigueur de l'euro a partiellement compensé les pressions inflationnistes, notamment sur les prix du carburant et les coûts de location, permettant ainsi aux compagnies aériennes de maintenir leurs marges malgré la volatilité des coûts des intrants", explique IATA dans son communiqué de presse. Après l'Europe vient donc le marché nord-américain, qui devrait contribuer à hauteur de 11,3 milliards de dollars au bénéfice net mondial attendu en 2026 (contre 10,8 milliards en 2025). "Les États-Unis ont connu une croissance globale stagnante et un repli de leur marché intérieur, conséquences de l'incertitude politique liée aux droits de douane, du durcissement des contrôles d'immigration qui a freiné les voyages internationaux et intérieurs, et d'une longue paralysie des services gouvernementaux. Les contraintes de capacité, la pénurie de pilotes, les problèmes de fiabilité des moteurs et la hausse des coûts de main-d'œuvre continuent de limiter l'expansion. Malgré ces obstacles, les compagnies aériennes sont parvenues à préserver leurs marges en 2025, grâce à des rendements stables et à la baisse des prix du carburant. Cependant, les performances varient selon le modèle économique. Les compagnies à bas prix sont sous pression, fortement exposées au rétrécissement du segment intérieur américain, à la préférence croissante des passagers pour les services haut de gamme et aux inconvénients liés à la monotype de leurs flottes dans un contexte de perturbations des chaînes d'approvisionnement". Viennent ensuite la région Moyen-Orient (bénéfice net de 6,8 millards d'euros prévu en 2026, contre 6,6 milliards en 2025), la région Asie-Pacifique (bénéfice net de 6,6 milliards de dollars prévus en 2026, contre 6,2 milliards de dollars en 2025), la région Amérique latine (bénéfice net de 2 milliards prévus en 2026, contre 2,5 milliards de dollars en 2025) et la région Afrique (bénéfice net de 0,2 milliards de dollars en 2026, similaire à 2025).
Les SAF, encore chers et peu disponibles
Au niveau des coûts, une bonne nouvelle est à attendre du côté du fardeau des coûts de carburant, qui devraient être de 252 milliards de dollars en 2026 (en légère baisse de 0,3% par rapport au niveau de 2025). Le prix du jet fuel devrait aussi baisser de 2,4%, à 88 dollars le baril et le fuel devrait entrer pour 25,7% dans les dépenses opérationnelles des compagnies aériennes mondiales (contre 26,8% en 2025). Le coût induit par le système de compensation environnemental "CORSIA" ("Carbon Offsetting and Reduction Scheme for International Aviation" ou "Régime de compensation et de réduction de carbone pour l'aviation internationale") devrait atteindre 1,7 milliard de dollars en 2026 (contre 1,3 milliard de dollars en 2025). Le coût incrémental des achats de SAF ("Sustainable aviation fuel" ou "carburant d'aviation durable") devrait atteindre 4,5 milliards in 2026, avec un total de de 2,4 millions de tonnes of SAF qui devrait être disponible (0,8% de la consommation totale de carburant).
Le bénéfice net global du transport aérien mondial devrait pour sa part atteindre 41 milliards de dollars (contre 39,5 milliards en 2025). Le trafic aérien mondial devrait atteindre 5,2 milliards de passagers (+4,4% par rapport à 2025).
IATA (Association internationale du Transport Aérien) anticipe un bénéfice net pour le transport aérien mondial de 41 milliards de dollars en 2026 (contre 39,5 milliards de dollars pour 2025), ce qui pourrait être un nouveau record pour le secteur. Le chiffre d'affaires mondial du transport aérien devrait atteindre 1 053 milliards de dollars en 2026 (soit une hausse de 4,5% par rapport au chiffre d'affaires global de 1 008 milliards de dollars attendus pour 2025). Le résultat opérationnel global devrait atteindre un total de 72,8 milliards de dollars en 2026 (contre 67 milliards de dollars attendus pour 2025), avec une marge opérationnelle de 3,9% similaire à celle attendue pour 2025. Le trafic aérien mondial devrait quant à lui atteindre un total de 5,2 milliards de passagers en 2026 (soit une croissance de 4,4% par rapport au trafic aérien total prévu pour 2025). Les facteurs de remplissages devraient aussi atteindre un nouveau record avec un remplissage moyen de 83,8% sur l'ensemble de l'année 2026. Les volumes du cargo devraient atteindre un total de 71,6 millions de tonnes en 2026 (soit une croissance de 2,4% par rapport aux volumes attendus pour 2025).
"Les compagnies aériennes devraient dégager une marge nette de 3,9 % et un bénéfice de 41 milliards de dollars. C'est une excellente nouvelle compte tenu des difficultés que rencontre le secteur : hausse des coûts due aux goulets d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement aérospatiale, conflits géopolitiques, ralentissement du commerce mondial et alourdissement des contraintes réglementaires, entre autres. Les compagnies aériennes ont su intégrer avec succès à leurs activités une résilience leur permettant d'absorber les chocs et d'assurer une rentabilité stable », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l'IATA.
L'Europe très solide
Si on observe la ventilation du bénéfice net global attendu pour 2026, c'est l'Europe qui devrait encore en prendre la tête des régions les plus contributives au transport aérien mondial (bénéfice net de 14 milliards de dollars, contre un bénéfice de 13,2 milliards de dollars attendu pour 2025). "L'Europe devrait afficher les meilleures performances financières en valeur absolue parmi toutes les régions. Les compagnies aériennes européennes font preuve d'une gestion rigoureuse de leurs capacités et affichent des taux de remplissage élevés. Les compagnies à bas prix se distinguent particulièrement par leurs excellentes performances, avec une croissance à deux chiffres et des marges bénéficiaires nettes supérieures à celles des compagnies traditionnelles, grâce à un trafic intra-européen et un marché des loisirs dynamiques. La croissance du trafic se modère toutefois avec la maturation du marché et dans un contexte économique morose en zone euro, où la croissance du PIB est inférieure à la moyenne mondiale. Du côté des coûts, la vigueur de l'euro a partiellement compensé les pressions inflationnistes, notamment sur les prix du carburant et les coûts de location, permettant ainsi aux compagnies aériennes de maintenir leurs marges malgré la volatilité des coûts des intrants", explique IATA dans son communiqué de presse. Après l'Europe vient donc le marché nord-américain, qui devrait contribuer à hauteur de 11,3 milliards de dollars au bénéfice net mondial attendu en 2026 (contre 10,8 milliards en 2025). "Les États-Unis ont connu une croissance globale stagnante et un repli de leur marché intérieur, conséquences de l'incertitude politique liée aux droits de douane, du durcissement des contrôles d'immigration qui a freiné les voyages internationaux et intérieurs, et d'une longue paralysie des services gouvernementaux. Les contraintes de capacité, la pénurie de pilotes, les problèmes de fiabilité des moteurs et la hausse des coûts de main-d'œuvre continuent de limiter l'expansion. Malgré ces obstacles, les compagnies aériennes sont parvenues à préserver leurs marges en 2025, grâce à des rendements stables et à la baisse des prix du carburant. Cependant, les performances varient selon le modèle économique. Les compagnies à bas prix sont sous pression, fortement exposées au rétrécissement du segment intérieur américain, à la préférence croissante des passagers pour les services haut de gamme et aux inconvénients liés à la monotype de leurs flottes dans un contexte de perturbations des chaînes d'approvisionnement". Viennent ensuite la région Moyen-Orient (bénéfice net de 6,8 millards d'euros prévu en 2026, contre 6,6 milliards en 2025), la région Asie-Pacifique (bénéfice net de 6,6 milliards de dollars prévus en 2026, contre 6,2 milliards de dollars en 2025), la région Amérique latine (bénéfice net de 2 milliards prévus en 2026, contre 2,5 milliards de dollars en 2025) et la région Afrique (bénéfice net de 0,2 milliards de dollars en 2026, similaire à 2025).
Les SAF, encore chers et peu disponibles
Au niveau des coûts, une bonne nouvelle est à attendre du côté du fardeau des coûts de carburant, qui devraient être de 252 milliards de dollars en 2026 (en légère baisse de 0,3% par rapport au niveau de 2025). Le prix du jet fuel devrait aussi baisser de 2,4%, à 88 dollars le baril et le fuel devrait entrer pour 25,7% dans les dépenses opérationnelles des compagnies aériennes mondiales (contre 26,8% en 2025). Le coût induit par le système de compensation environnemental "CORSIA" ("Carbon Offsetting and Reduction Scheme for International Aviation" ou "Régime de compensation et de réduction de carbone pour l'aviation internationale") devrait atteindre 1,7 milliard de dollars en 2026 (contre 1,3 milliard de dollars en 2025). Le coût incrémental des achats de SAF ("Sustainable aviation fuel" ou "carburant d'aviation durable") devrait atteindre 4,5 milliards in 2026, avec un total de de 2,4 millions de tonnes of SAF qui devrait être disponible (0,8% de la consommation totale de carburant).
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