En annonçant une nouvelle aide militaire, la Suède a aussi confirmé qu’aucun avion de combat Gripen ne sera transféré avant son adhésion au sein de l’Alliance atlantique. Un rapport sur les effets d’une éventuelle livraison doit aussi être publié par les Forces armées suédoises dans un mois.
Le 6 octobre, Pål Jonson, ministre de la Défense suédois, a annoncé une nouvelle aide militaire à l'Ukraine. D'un montant de 199,8 millions de dollar, elle comprend notamment :
Lors de l'annonce, il a parlé de deux points très importants sur la possibilité d'envoi d'avions de combat Gripen à l'Ukraine :
"Le gouvernement a aussi confié une mission aux Forces armées suédoises pour analyser et rendre compte des conditions de renforcement de l'Ukraine grâce au [transfert] JAS 39 Gripen. Le soutien sous la forme de JAS 39 Gripen serait conditionné à l'adhésion de la Suède à l'OTAN."
D'après un article de Sveriges Radio, la mission donnée aux Forces armées suédoises doit permettre la rédaction d'un rapport d'analyse sur l'impact qu'aura la livraison d'avions de combat Gripen à l'Ukraine sur les capacités militaires suédoises. Toujours d'après Sveriges Radio, le gouvernement suédois semble axer la livraison d'un appareil contre la production rapide d'un nouvel appareil, afin de ne pas créer un trou capacitaire. Reuters précise que ce rapport sera terminé dans un mois, et transmis au gouvernement pour le 6 novembre 2023 au plus tard.
L'Ukraine doit recevoir des avions de combat F-16 Fighting Falcon mais espère aussi détenir des Gripen suédois. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était d'ailleurs rendu en Suède le 19 août 2023 pour obtenir plus d'aides de la part des Suédois. Il avait notamment annoncé :
"Aujourd'hui, nous avons discuté en détail des futures étapes concernant la possibilité d'une ouverture du sujet concernant la réception de Gripen suédois." Il avait également mentionné que des pilotes ukrainiens avaient déjà commencé un entrainement sur les avions (Reuters).
Cette condition pourrait faire apparaitre deux avantages pour la Suède. Cependant, au vu des récents accords politiques, un seul avantage semble être d'actualité :
S'il ne s'agira pas du tout du nouveau Gripen E (image ci-dessous), l'arrivée de Gripen C/D (ou encore des F-16) représentera tout de même un avantage pour les Forces aériennes ukrainiennes : ces avions sont modernes ou modernisés contrairement aux avions d'origine soviétique, légèrement modernisés par l'industrie aéronautique ukrainienne. Comme le F-16, le Gripen est développé et construit sur les standards OTAN et peut donc emporter une large variété de munitions air-air, air-sol ou encore air-mer dont la qualité et la portée ne trouvent aucun équivalent dans l'arsenal ukrainien d'avant le début de cette invasion. Par exemple, le Gripen peut emporter des missiles BVR (au-delà de l'horizon), comme le missile Meteor (portée supérieure à 100 kilomètres, no escape zone très large,...). L'avantage est double : d'un côté, l'afflux de munitions pour ces avions est très large, assurant un afflux quasi constant et de l'autre, d'utiliser ces armes à 100 % de leur potentiel, sans devoir bricoler des pods permettant l'emport de munitions OTAN sur des avions soviétiques. Il ne faut pas non plus oublier la possibilité d'emporter des pods spécialisés en fonction des missions.
En revanche, le Gripen se distingue du F-16 (mais aussi des Eurofighter, F-18, F-35 et Rafale) par un coût à l'heure de vol équivalent ou moins cher (d'après Jane's, cité par Saab), confirmant un avantage économique en ce qui concerne :
Cet avion est aussi capable d'opérer dans des environnements extrêmement froids ou encore de décoller sur des distances assez courtes pour un appareil de cette taille.
En annonçant une nouvelle aide militaire, la Suède a aussi confirmé qu’aucun avion de combat Gripen ne sera transféré avant son adhésion au sein de l’Alliance atlantique. Un rapport sur les effets d’une éventuelle livraison doit aussi être publié par les Forces armées suédoises dans un mois.
Le 6 octobre, Pål Jonson, ministre de la Défense suédois, a annoncé une nouvelle aide militaire à l'Ukraine. D'un montant de 199,8 millions de dollar, elle comprend notamment :
Lors de l'annonce, il a parlé de deux points très importants sur la possibilité d'envoi d'avions de combat Gripen à l'Ukraine :
"Le gouvernement a aussi confié une mission aux Forces armées suédoises pour analyser et rendre compte des conditions de renforcement de l'Ukraine grâce au [transfert] JAS 39 Gripen. Le soutien sous la forme de JAS 39 Gripen serait conditionné à l'adhésion de la Suède à l'OTAN."
D'après un article de Sveriges Radio, la mission donnée aux Forces armées suédoises doit permettre la rédaction d'un rapport d'analyse sur l'impact qu'aura la livraison d'avions de combat Gripen à l'Ukraine sur les capacités militaires suédoises. Toujours d'après Sveriges Radio, le gouvernement suédois semble axer la livraison d'un appareil contre la production rapide d'un nouvel appareil, afin de ne pas créer un trou capacitaire. Reuters précise que ce rapport sera terminé dans un mois, et transmis au gouvernement pour le 6 novembre 2023 au plus tard.
L'Ukraine doit recevoir des avions de combat F-16 Fighting Falcon mais espère aussi détenir des Gripen suédois. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était d'ailleurs rendu en Suède le 19 août 2023 pour obtenir plus d'aides de la part des Suédois. Il avait notamment annoncé :
"Aujourd'hui, nous avons discuté en détail des futures étapes concernant la possibilité d'une ouverture du sujet concernant la réception de Gripen suédois." Il avait également mentionné que des pilotes ukrainiens avaient déjà commencé un entrainement sur les avions (Reuters).
Cette condition pourrait faire apparaitre deux avantages pour la Suède. Cependant, au vu des récents accords politiques, un seul avantage semble être d'actualité :
S'il ne s'agira pas du tout du nouveau Gripen E (image ci-dessous), l'arrivée de Gripen C/D (ou encore des F-16) représentera tout de même un avantage pour les Forces aériennes ukrainiennes : ces avions sont modernes ou modernisés contrairement aux avions d'origine soviétique, légèrement modernisés par l'industrie aéronautique ukrainienne. Comme le F-16, le Gripen est développé et construit sur les standards OTAN et peut donc emporter une large variété de munitions air-air, air-sol ou encore air-mer dont la qualité et la portée ne trouvent aucun équivalent dans l'arsenal ukrainien d'avant le début de cette invasion. Par exemple, le Gripen peut emporter des missiles BVR (au-delà de l'horizon), comme le missile Meteor (portée supérieure à 100 kilomètres, no escape zone très large,...). L'avantage est double : d'un côté, l'afflux de munitions pour ces avions est très large, assurant un afflux quasi constant et de l'autre, d'utiliser ces armes à 100 % de leur potentiel, sans devoir bricoler des pods permettant l'emport de munitions OTAN sur des avions soviétiques. Il ne faut pas non plus oublier la possibilité d'emporter des pods spécialisés en fonction des missions.
En revanche, le Gripen se distingue du F-16 (mais aussi des Eurofighter, F-18, F-35 et Rafale) par un coût à l'heure de vol équivalent ou moins cher (d'après Jane's, cité par Saab), confirmant un avantage économique en ce qui concerne :
Cet avion est aussi capable d'opérer dans des environnements extrêmement froids ou encore de décoller sur des distances assez courtes pour un appareil de cette taille.
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