Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a convoqué une réunion d'urgence du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine suite à l'endommagement de la centrale électrique et du barrage de Kakhovka, proche de Kherson.
Suite à une détonation, dans la nuit du lundi 5 juin au mardi le 6 juin, dans la salle des machines de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, près de Kherson, la centrale a été complètement détruite et le barrage fortement endommagé. Selon la compagnie hydroélectrique ukrainienne Ukrhydroenergoa, la station ne peut pas être restaurée. Le barrage construit en 1956 est, quant à lui, fortement endommagé et laisse l’eau du réservoir de Kakhovka s’échapper à un rythme d'environ 15 centimètres par heure, selon l'administration militaire de Nikopol. Situé sur le Dniepr à environ 75 km au nord de Kherson, il marque la fin du réservoir homonyme qui contient quelques 18 millions de mètres cubes d'eau et débute plus au nord, en dessous de la ville de Zaporizhzhya.
La compagnie Ukrhydroenergoa a exposé qu'une diminution incontrôlée du niveau du réservoir constitue une menace supplémentaire pour la centrale nucléaire de Zaporizhzhya et ses six réacteurs nucléaires VVER. Occupée depuis le 4 mars 2022 par les forces armées russes, elle se situe sur la rive est du Dniepr, frontière naturelle séparant les deux forces impliquées dans le conflit ukrainien au sud du front. Elle a aussi indiqué l’importance de l’eau du réservoir en ce qu’elle permet à la centrale de recevoir l'énergie nécessaire aux condensateurs de turbine et aux systèmes de sécurité. L’ancien ministre ukrainien de l’énergie, Ivan Plachkov, a précisé que piscines de refroidissement pour les combustibles usés ou en attente d'être chargés dans les réacteurs nécessitent une circulation d’eau d'entre 130 000 et 260 000 gallons d'eau par heure. L’Agence internationale de l’énergie atomique a de son côté annoncé surveiller de près la situation, qui ne représente pas un risque immédiat pour la sûreté nucléaire de la centrale à l’heure actuelle.
Dans son discours du 20 octobre 2022 face au Conseil européen, Volodymyr Zelensky indiquait déjà que "La Russie crée délibérément les bases d'une catastrophe à grande échelle dans le sud de l'Ukraine." et affirmait avoir "des informations selon lesquelles des terroristes russes ont miné le barrage et les agrégats de la centrale hydroélectrique de Kakhovka". Près de 16 villes et villages ukrainiens, dont Kherson, seraient aujourd'hui sous la menaces des eaux libérées du Dniepr. Le président du conseil européen à notamment déclaré dans un tweet "La destruction d'infrastructures civiles est clairement qualifiée de crime de guerre - et nous tiendrons la Russie et ses mandataires responsables". Si la plupart des barrages de l'Ukraine sont située plus loin à l'intérieur des terres, notamment aux alentours de Kiev et à proximité de la frontière avec la Moldavie, la Dnieper Hydroelectric Station ou DniproHES se situe au contraire à proximité de la ville de Zaporizhzhya. En avril, lorsque l'équipe d'Air et Cosmos s'est rendu en Ukraine, ses membres ont pu constater la sixième attaque visant cette centrale depuis le début du conflit, une initiative sans succès, dû à la faible précision des missiles russes. Si le missile était tombé dans l'eau cette fois, plusieurs bâtiments civils avaient été détruits par le passé. La question aujourd'hui est de savoir s'il faut s'attendre à une nouvelle tentative de faire exploser ce barrage.
Dans ses tentatives d'impacter la production d'électricité de l'Ukraine, la Russie n'en n'est pas à son coup d'essai. Le Diepr, zone critique des conflits au sud du front, sépare les deux forces, fait office de barrière naturelle protégeant la Crimée occupée par les troupes russes, quant à la ville de Kherson, reprise par les ukrainiens dans le cadre des premières contre-offensives, et elle est un point stratégique pour les combats dans la région. Un tel évènement complique certainement les plans ukrainiens pour progresser, en forçant notamment à une évacuation à court terme de la zone. Néanmoins, des interceptions audio à vérifier indiqueraient que les russes n'ont pas évacué leurs propres personnels présent dans les tranchées sur la rive est du fleuve, qui se retrouvent donc pris au piège par la masse aqueuse s'échappant du barrage. Si cette information se voit être confirmée, elle serait une preuve supplémentaire de la manière dont les autorités russes font peu de cas des vies humaines au sein même de leur propre camp.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a convoqué une réunion d'urgence du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine suite à l'endommagement de la centrale électrique et du barrage de Kakhovka, proche de Kherson.
Suite à une détonation, dans la nuit du lundi 5 juin au mardi le 6 juin, dans la salle des machines de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, près de Kherson, la centrale a été complètement détruite et le barrage fortement endommagé. Selon la compagnie hydroélectrique ukrainienne Ukrhydroenergoa, la station ne peut pas être restaurée. Le barrage construit en 1956 est, quant à lui, fortement endommagé et laisse l’eau du réservoir de Kakhovka s’échapper à un rythme d'environ 15 centimètres par heure, selon l'administration militaire de Nikopol. Situé sur le Dniepr à environ 75 km au nord de Kherson, il marque la fin du réservoir homonyme qui contient quelques 18 millions de mètres cubes d'eau et débute plus au nord, en dessous de la ville de Zaporizhzhya.
La compagnie Ukrhydroenergoa a exposé qu'une diminution incontrôlée du niveau du réservoir constitue une menace supplémentaire pour la centrale nucléaire de Zaporizhzhya et ses six réacteurs nucléaires VVER. Occupée depuis le 4 mars 2022 par les forces armées russes, elle se situe sur la rive est du Dniepr, frontière naturelle séparant les deux forces impliquées dans le conflit ukrainien au sud du front. Elle a aussi indiqué l’importance de l’eau du réservoir en ce qu’elle permet à la centrale de recevoir l'énergie nécessaire aux condensateurs de turbine et aux systèmes de sécurité. L’ancien ministre ukrainien de l’énergie, Ivan Plachkov, a précisé que piscines de refroidissement pour les combustibles usés ou en attente d'être chargés dans les réacteurs nécessitent une circulation d’eau d'entre 130 000 et 260 000 gallons d'eau par heure. L’Agence internationale de l’énergie atomique a de son côté annoncé surveiller de près la situation, qui ne représente pas un risque immédiat pour la sûreté nucléaire de la centrale à l’heure actuelle.
Dans son discours du 20 octobre 2022 face au Conseil européen, Volodymyr Zelensky indiquait déjà que "La Russie crée délibérément les bases d'une catastrophe à grande échelle dans le sud de l'Ukraine." et affirmait avoir "des informations selon lesquelles des terroristes russes ont miné le barrage et les agrégats de la centrale hydroélectrique de Kakhovka". Près de 16 villes et villages ukrainiens, dont Kherson, seraient aujourd'hui sous la menaces des eaux libérées du Dniepr. Le président du conseil européen à notamment déclaré dans un tweet "La destruction d'infrastructures civiles est clairement qualifiée de crime de guerre - et nous tiendrons la Russie et ses mandataires responsables". Si la plupart des barrages de l'Ukraine sont située plus loin à l'intérieur des terres, notamment aux alentours de Kiev et à proximité de la frontière avec la Moldavie, la Dnieper Hydroelectric Station ou DniproHES se situe au contraire à proximité de la ville de Zaporizhzhya. En avril, lorsque l'équipe d'Air et Cosmos s'est rendu en Ukraine, ses membres ont pu constater la sixième attaque visant cette centrale depuis le début du conflit, une initiative sans succès, dû à la faible précision des missiles russes. Si le missile était tombé dans l'eau cette fois, plusieurs bâtiments civils avaient été détruits par le passé. La question aujourd'hui est de savoir s'il faut s'attendre à une nouvelle tentative de faire exploser ce barrage.
Dans ses tentatives d'impacter la production d'électricité de l'Ukraine, la Russie n'en n'est pas à son coup d'essai. Le Diepr, zone critique des conflits au sud du front, sépare les deux forces, fait office de barrière naturelle protégeant la Crimée occupée par les troupes russes, quant à la ville de Kherson, reprise par les ukrainiens dans le cadre des premières contre-offensives, et elle est un point stratégique pour les combats dans la région. Un tel évènement complique certainement les plans ukrainiens pour progresser, en forçant notamment à une évacuation à court terme de la zone. Néanmoins, des interceptions audio à vérifier indiqueraient que les russes n'ont pas évacué leurs propres personnels présent dans les tranchées sur la rive est du fleuve, qui se retrouvent donc pris au piège par la masse aqueuse s'échappant du barrage. Si cette information se voit être confirmée, elle serait une preuve supplémentaire de la manière dont les autorités russes font peu de cas des vies humaines au sein même de leur propre camp.
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