Dans la nuit du 23 au 24 mai, les Forces aériennes stratégiques ont organisé leur second exercice Poker de l'année 2023. Il doit permettre d'entrainer mais aussi de confirmer la capacité nucléaire de l'Armée de l'Air et de l'Espace. Comme pour chaque exercice, de nombreux appareils étaient mobilisés : ravitailleurs, avions de combat stratégique, avion de combat en charge de l’escorte ou devant simulé une force d’opposition au raid stratégique,…
Le lundi 22 mai à 14h19, 15h54 et 15h58, trois ravitailleurs A330MRTT Phénix décollaient de leur base aérienne d'Istres-Le-Tubé (BA 125, Bouches-du-Rhône, France) pour atterrir un peu plus de 40 minutes plus tard, sur la base aérienne d'Avord (BA 702, Cher, France). Ce déplacement de trois ravitailleurs vers Avord est plutôt inhabituel mais est annonciateur d'un exercice de grande ampleur au-dessus de la France.
En effet, le 23 mai peu avant 21 heures, les bases aériennes de France étaient très actives : les Forces Aériennes Stratégiques ont lancé leur second exercice Poker pour l'année 2023. Cet exercice permet à l'Armée de l'Air et de l'Espace, ainsi qu'à sa composante stratégique, d'entrainer les différents moyens de projection stratégique ainsi que leurs élément de soutien à effectuer un raid aérien nucléaire sur une cible. Cet exercice comprend de nombreux appareils ;
Au total, ce sont près de quatre exercices Poker qui sont organisés chaque année et ceux-ci reprennent globalement le même tracé, divisé en trois phase :
Cet exercice était visible sur les différents sites de live tracking, mais seuls les ravitailleurs sont visibles. En ce qui concerne le tracé, les limites de l'exercice Poker sont à chaque fois connues car certaines zones de l'espace aérien national sont fermées au trafic aérien durant l'exercice. Ces informations sont donc publiées avant le lancement de l'exercice afin que les différents appareils privés ou de compagnies aériennes puissent anticiper leur plan vol ou d'éventuels retards.
Par ailleurs, cet exercice simule les tirs canons et tirs missiles entre les appareils du raid et les appareils de la force aérienne ennemie. En revanche, les avions sont utilisés au maximum de leur potentiel, en ce compris, des vols à vitesse élevée en moyenne et basse altitude (tout en restant subsonique).
A noter que contrairement aux précédents exercices Poker, aucun avion de guet aérien avancé et de commandement (AEW&C) E-3F Sentry n'était visible sur les sites de live tracking. Il reste à voir si aucun avion n'était disponible ou s'il était impossible de le voir sur les sites de live tracking. Il n'est également pas possible d'infirmer ou de confirmer que des Rafale Marine de la Force Aéronavale Nucléaire (FANu) participaient à cet exercice Poker, comme ce fut le cas en mars dernier (article sur le sujet).
Comme à chaque exercice Poker, le compte Twitter French Trackers & Spotters propose un déroulé de l'exercice avec les appareils visibles sur les sites de live tracking (tweet ci-dessous).
Dans la nuit du 23 au 24 mai, les Forces aériennes stratégiques ont organisé leur second exercice Poker de l'année 2023. Il doit permettre d'entrainer mais aussi de confirmer la capacité nucléaire de l'Armée de l'Air et de l'Espace. Comme pour chaque exercice, de nombreux appareils étaient mobilisés : ravitailleurs, avions de combat stratégique, avion de combat en charge de l’escorte ou devant simulé une force d’opposition au raid stratégique,…
Le lundi 22 mai à 14h19, 15h54 et 15h58, trois ravitailleurs A330MRTT Phénix décollaient de leur base aérienne d'Istres-Le-Tubé (BA 125, Bouches-du-Rhône, France) pour atterrir un peu plus de 40 minutes plus tard, sur la base aérienne d'Avord (BA 702, Cher, France). Ce déplacement de trois ravitailleurs vers Avord est plutôt inhabituel mais est annonciateur d'un exercice de grande ampleur au-dessus de la France.
En effet, le 23 mai peu avant 21 heures, les bases aériennes de France étaient très actives : les Forces Aériennes Stratégiques ont lancé leur second exercice Poker pour l'année 2023. Cet exercice permet à l'Armée de l'Air et de l'Espace, ainsi qu'à sa composante stratégique, d'entrainer les différents moyens de projection stratégique ainsi que leurs élément de soutien à effectuer un raid aérien nucléaire sur une cible. Cet exercice comprend de nombreux appareils ;
Au total, ce sont près de quatre exercices Poker qui sont organisés chaque année et ceux-ci reprennent globalement le même tracé, divisé en trois phase :
Cet exercice était visible sur les différents sites de live tracking, mais seuls les ravitailleurs sont visibles. En ce qui concerne le tracé, les limites de l'exercice Poker sont à chaque fois connues car certaines zones de l'espace aérien national sont fermées au trafic aérien durant l'exercice. Ces informations sont donc publiées avant le lancement de l'exercice afin que les différents appareils privés ou de compagnies aériennes puissent anticiper leur plan vol ou d'éventuels retards.
Par ailleurs, cet exercice simule les tirs canons et tirs missiles entre les appareils du raid et les appareils de la force aérienne ennemie. En revanche, les avions sont utilisés au maximum de leur potentiel, en ce compris, des vols à vitesse élevée en moyenne et basse altitude (tout en restant subsonique).
A noter que contrairement aux précédents exercices Poker, aucun avion de guet aérien avancé et de commandement (AEW&C) E-3F Sentry n'était visible sur les sites de live tracking. Il reste à voir si aucun avion n'était disponible ou s'il était impossible de le voir sur les sites de live tracking. Il n'est également pas possible d'infirmer ou de confirmer que des Rafale Marine de la Force Aéronavale Nucléaire (FANu) participaient à cet exercice Poker, comme ce fut le cas en mars dernier (article sur le sujet).
Comme à chaque exercice Poker, le compte Twitter French Trackers & Spotters propose un déroulé de l'exercice avec les appareils visibles sur les sites de live tracking (tweet ci-dessous).
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