La dernière enquête de la DGAC souligne la féminisation croissante de la demande, la baisse des voyages professionnels et la diversification croissante des profils sociaux des voyageurs.
Au terme de trois vagues d'enquête réalisées dans dix aéroports français traitant 93 % du trafic aérien nationale en 2024 et près de 40 000 questionnaires collectés, disponibles en dix langues; la DGAC (Direction générale de l'aviation civile) vient de rendre ses conclusions. La première d'entre elles souligne la féminisation croissante de la demande. "La proportion de femmes dans les avions augmente sensiblement sur une tendance longue, passant de 47% en 2010 à 53 % en 2024", indique le rapport. Et cette "féminisation de la demande se généralise, pour tous les motifs, qu’ils soient professionnels, affinitaires ou touristiques. La catégorie des voyages vacances/tourisme est à la fois la plus dynamique et aussi celle où la proportion de femmes est la plus forte, ce qui contribue aussi à la croissance globale. À l’inverse, la baisse des voyages pour motifs professionnels touche davantage les hommes".
En effet, "si les proportions de déplacement pour raisons de tourisme ou visite aux proches augmentent, le déplacement pour raison professionnelle devient de plus en plus minoritaire. Cette baisse des voyages pour motifs professionnels a plusieurs origines possibles : report vers des déplacements en train, réduction des voyages court-courrier au profit de réunions en visio-conférence, politiques publiques limitant l’usage de l’avion en métropole, mise en œuvre de politiques de responsabilité sociétale des entreprises limitant les déplacements carbonés".
Cette baisse des déplacements pour motifs professionnels explique en partie que "la part des CSP+ recule de 51 % en 2010 à 44 % en 2024" alors que "dans le même temps, la part des CSP+ tend à augmenter dans la population générale française. Par ailleurs, la part des CSP- progresse de manière continue, atteignant près de 32 % en 2023, dans un contexte de globalisation de l’usage de l’avion dans le monde et en France, avec une diversification croissante des profils sociaux des voyageurs". En clair, la démocratisation du transport aérien se poursuit.
D'autant que "les prix réels ont longtemps baissé avant la crise, favorisant ce phénomène, avec le développement de l’offre low cost, la multiplication des lignes ou encore l’évolution des usages touristiques. Les voyages touristiques pour motif affinitaire, c’est-à-dire rendre visite à des amis ou à de la famille, se sont développés, tout comme les voyages pour motif de loisir, dans un contexte d’internationalisation du transport. En effet, les voyages intérieurs se sont raréfiés en France métropolitaine après la crise sanitaire,revenant à leur niveau de 1989, tandis que les voyages internationaux ont atteint de nouveaux records en liaison avec les pays européens et ceux du Maghreb notamment". C'est ce qui explique pourquoi une compagnie aérienne comme Transavia a décidé d'ouvrir 14 nouvelles lignes sur le Maroc.
La dernière enquête de la DGAC souligne la féminisation croissante de la demande, la baisse des voyages professionnels et la diversification croissante des profils sociaux des voyageurs.
Au terme de trois vagues d'enquête réalisées dans dix aéroports français traitant 93 % du trafic aérien nationale en 2024 et près de 40 000 questionnaires collectés, disponibles en dix langues; la DGAC (Direction générale de l'aviation civile) vient de rendre ses conclusions. La première d'entre elles souligne la féminisation croissante de la demande. "La proportion de femmes dans les avions augmente sensiblement sur une tendance longue, passant de 47% en 2010 à 53 % en 2024", indique le rapport. Et cette "féminisation de la demande se généralise, pour tous les motifs, qu’ils soient professionnels, affinitaires ou touristiques. La catégorie des voyages vacances/tourisme est à la fois la plus dynamique et aussi celle où la proportion de femmes est la plus forte, ce qui contribue aussi à la croissance globale. À l’inverse, la baisse des voyages pour motifs professionnels touche davantage les hommes".
En effet, "si les proportions de déplacement pour raisons de tourisme ou visite aux proches augmentent, le déplacement pour raison professionnelle devient de plus en plus minoritaire. Cette baisse des voyages pour motifs professionnels a plusieurs origines possibles : report vers des déplacements en train, réduction des voyages court-courrier au profit de réunions en visio-conférence, politiques publiques limitant l’usage de l’avion en métropole, mise en œuvre de politiques de responsabilité sociétale des entreprises limitant les déplacements carbonés".
Cette baisse des déplacements pour motifs professionnels explique en partie que "la part des CSP+ recule de 51 % en 2010 à 44 % en 2024" alors que "dans le même temps, la part des CSP+ tend à augmenter dans la population générale française. Par ailleurs, la part des CSP- progresse de manière continue, atteignant près de 32 % en 2023, dans un contexte de globalisation de l’usage de l’avion dans le monde et en France, avec une diversification croissante des profils sociaux des voyageurs". En clair, la démocratisation du transport aérien se poursuit.
D'autant que "les prix réels ont longtemps baissé avant la crise, favorisant ce phénomène, avec le développement de l’offre low cost, la multiplication des lignes ou encore l’évolution des usages touristiques. Les voyages touristiques pour motif affinitaire, c’est-à-dire rendre visite à des amis ou à de la famille, se sont développés, tout comme les voyages pour motif de loisir, dans un contexte d’internationalisation du transport. En effet, les voyages intérieurs se sont raréfiés en France métropolitaine après la crise sanitaire,revenant à leur niveau de 1989, tandis que les voyages internationaux ont atteint de nouveaux records en liaison avec les pays européens et ceux du Maghreb notamment". C'est ce qui explique pourquoi une compagnie aérienne comme Transavia a décidé d'ouvrir 14 nouvelles lignes sur le Maroc.
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