En réponse au tir de trois missiles par la Corée du Nord, la Corée du Sud a décidé de tirer plusieurs missiles et bombes guidées. Un elephant walk a aussi été organisé en regroupant un nombre important de F-15K.
Le 24 mai, la Corée du Nord a lancé trois missiles depuis la région de Sunan. Les trois missiles se sont écrasés en mer du Japon. Sur ces trois missiles, deux étaient de types balistiques et le dernier serait un missile de type intercontinental. De fait, le Japon et la Corée du Sud ont interprété ce tir comme une nouvelle provocation grave de la part de la Corée du Nord.
Le même jour, et en réponse à ce tir, la Corée du Sud et les forces armées américaines déployées en Corée ont conjointement organisé plusieurs tirs :
La Corée du Sud a aussi effectué ce mercredi un elephant walk. Toutefois, la démonstration de puissance était assez poussée car ce sont 34 F-15K qui étaient déployés, soit plus de la moitié de la flotte de F-15K sud-coréens. De plus, les avions étaient armés en configuration air-air et au moins une grande partie des appareils (clairement visibles) étaient équipés en plus d'une capacité air-sol.
Le Ministère de la Défense sud-coréen a par ailleurs filmé les différents tirs et l'elephant walk dans la vidéo ci-jointe.
L'elephant walk est un terme utilisé par les forces aériennes pour nommer le déplacement d'un nombre important d'appareils sur le tarmac d'un aéroport. Historiquement, durant la Seconde Guerre mondiale, lors des raids de bombardiers américains, les appareils étaient amenés à se retrouver nez-contre-queue, le temps que les avions décollent. Des observateurs situés au sol commentaient ces opérations comme de lourds éléphants se dirigeant tous vers le prochain point d'eau. Le terme "elephant walk" est alors resté au sein de l'US Air Force et s'est transmis petit à petit au sein de très nombreuses forces aériennes alliées. Il a même été utilisé pour les opérations engageant le maximum d'appareils disponibles dans les unités participant à un exercice de grande ampleur.
De nos jours, un elephant walk ne comprend "que" l'alignement d'appareils sur la piste, d'un shooting photo/vidéo de la manœuvre et d'un retour au parking sans qu'aucun décollage n'ait eu lieu. L'idée est de faire une démonstration de puissance sans devoir mettre en l'air les appareils afin de réduire les coûts de cette opération de communication. Le degré de puissance dépend bien évidemment du nombre d'appareils engagés (demandant au passage une très grosse coordination pour les personnels au sol) mais aussi de leur armement ou de leur cargaison (parachutistes, blindés,... pour les avions de transport) ou de leur utilité stratégique.
En réponse au tir de trois missiles par la Corée du Nord, la Corée du Sud a décidé de tirer plusieurs missiles et bombes guidées. Un elephant walk a aussi été organisé en regroupant un nombre important de F-15K.
Le 24 mai, la Corée du Nord a lancé trois missiles depuis la région de Sunan. Les trois missiles se sont écrasés en mer du Japon. Sur ces trois missiles, deux étaient de types balistiques et le dernier serait un missile de type intercontinental. De fait, le Japon et la Corée du Sud ont interprété ce tir comme une nouvelle provocation grave de la part de la Corée du Nord.
Le même jour, et en réponse à ce tir, la Corée du Sud et les forces armées américaines déployées en Corée ont conjointement organisé plusieurs tirs :
La Corée du Sud a aussi effectué ce mercredi un elephant walk. Toutefois, la démonstration de puissance était assez poussée car ce sont 34 F-15K qui étaient déployés, soit plus de la moitié de la flotte de F-15K sud-coréens. De plus, les avions étaient armés en configuration air-air et au moins une grande partie des appareils (clairement visibles) étaient équipés en plus d'une capacité air-sol.
Le Ministère de la Défense sud-coréen a par ailleurs filmé les différents tirs et l'elephant walk dans la vidéo ci-jointe.
L'elephant walk est un terme utilisé par les forces aériennes pour nommer le déplacement d'un nombre important d'appareils sur le tarmac d'un aéroport. Historiquement, durant la Seconde Guerre mondiale, lors des raids de bombardiers américains, les appareils étaient amenés à se retrouver nez-contre-queue, le temps que les avions décollent. Des observateurs situés au sol commentaient ces opérations comme de lourds éléphants se dirigeant tous vers le prochain point d'eau. Le terme "elephant walk" est alors resté au sein de l'US Air Force et s'est transmis petit à petit au sein de très nombreuses forces aériennes alliées. Il a même été utilisé pour les opérations engageant le maximum d'appareils disponibles dans les unités participant à un exercice de grande ampleur.
De nos jours, un elephant walk ne comprend "que" l'alignement d'appareils sur la piste, d'un shooting photo/vidéo de la manœuvre et d'un retour au parking sans qu'aucun décollage n'ait eu lieu. L'idée est de faire une démonstration de puissance sans devoir mettre en l'air les appareils afin de réduire les coûts de cette opération de communication. Le degré de puissance dépend bien évidemment du nombre d'appareils engagés (demandant au passage une très grosse coordination pour les personnels au sol) mais aussi de leur armement ou de leur cargaison (parachutistes, blindés,... pour les avions de transport) ou de leur utilité stratégique.
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