Ce tir d’évaluation suit la très récente mise en service de l’ASMPA-R au sein de la Force Aéronavale Nucléaire (FANu). Il permet aux Rafale M, catapultés depuis le porte-avions Charles de Gaulle, de pouvoir projeter le feu nucléaire. Pour l'occasion, ce tir d'évaluation a été précédé par une simulation de raid aérien nucléaire au-dessus de la France.
En début d'après-midi, un communiqué de presse du ministère des Armées a annoncé qu'un missile de croisière stratégique ASMPA-R avait été tiré. Dénommée opération Diomède, cette manœuvre a vu le décollage d'un avion de combat Rafale M (équipé du missile). Le MinArm annonce notamment que l'appareil, très certainement escorté par d'autres appareils, a alors simulé un raid aérien nucléaire au-dessus de la France tout en devant faire face à une force ennemie. Une fois arrivé au-dessus de la façade Atlantique, le Rafale M a alors tiré son missile stratégique ASMPA-R, bien évidemment non équipé de sa Tête Nucléaire Aéroportée (TNA). Les sites de la Direction Générale de l'Armement - Essais de missiles (DGA-EM) de Biscarrosse, Hourtin et Quimper ont permis de suivre le Rafale M équipé du missile et ensuite, le vol libre de l'ASMPA-R.
Ce tir fait suite à la mise en service opérationnelle de l'ASMPA-R au sein de la Force Aéronavale Nucléaire (FANu), déclarée le 10 novembre dernier. Les Rafale M du groupe aéronaval embarqué du porte-avions Charles de Gaulle rejoignent désormais les Rafale B des Forces Aériennes stratégiques en tant que porteurs de la dernière variante du missile de croisière stratégique français : l'ASMPA-R. D'ailleurs, ce tir d'évaluation représente le second tir d'un ASMPA-R, après le premier tir d'un Rafale B le 22 mai 2024.
Secret de la dissuasion oblige, les capacités de l'ASMPA-R ne sont très peu connues : emport d'une Tête Nucléaire Aéroportée (TNA) et "performances de vol renforcées", pour citer le MinArm. Il doit permettre à la composante nucléaire aéroportée française (FAS et FANu) de pouvoir déployer un vecteur rénové et de fait, de pérenniser la crédibilité de cette composante. Son successeur est en cours de développement et est déjà connu : l'ASN4G.
De manière plus générale, la mise en service au sein de la FANu de ce missile suit un renouveau constant des capacités stratégiques des Forces armées françaises : ASMPA-R au sein des Forces Aériennes Stratégiques (FAS), plus récemment, le nouveau missile balistique M51.3 au sein de la Force Océanique Stratégique (FOSt) et désormais, l'ASMPA-R au sein de la FANu.
Ce tir d’évaluation suit la très récente mise en service de l’ASMPA-R au sein de la Force Aéronavale Nucléaire (FANu). Il permet aux Rafale M, catapultés depuis le porte-avions Charles de Gaulle, de pouvoir projeter le feu nucléaire. Pour l'occasion, ce tir d'évaluation a été précédé par une simulation de raid aérien nucléaire au-dessus de la France.
En début d'après-midi, un communiqué de presse du ministère des Armées a annoncé qu'un missile de croisière stratégique ASMPA-R avait été tiré. Dénommée opération Diomède, cette manœuvre a vu le décollage d'un avion de combat Rafale M (équipé du missile). Le MinArm annonce notamment que l'appareil, très certainement escorté par d'autres appareils, a alors simulé un raid aérien nucléaire au-dessus de la France tout en devant faire face à une force ennemie. Une fois arrivé au-dessus de la façade Atlantique, le Rafale M a alors tiré son missile stratégique ASMPA-R, bien évidemment non équipé de sa Tête Nucléaire Aéroportée (TNA). Les sites de la Direction Générale de l'Armement - Essais de missiles (DGA-EM) de Biscarrosse, Hourtin et Quimper ont permis de suivre le Rafale M équipé du missile et ensuite, le vol libre de l'ASMPA-R.
Ce tir fait suite à la mise en service opérationnelle de l'ASMPA-R au sein de la Force Aéronavale Nucléaire (FANu), déclarée le 10 novembre dernier. Les Rafale M du groupe aéronaval embarqué du porte-avions Charles de Gaulle rejoignent désormais les Rafale B des Forces Aériennes stratégiques en tant que porteurs de la dernière variante du missile de croisière stratégique français : l'ASMPA-R. D'ailleurs, ce tir d'évaluation représente le second tir d'un ASMPA-R, après le premier tir d'un Rafale B le 22 mai 2024.
Secret de la dissuasion oblige, les capacités de l'ASMPA-R ne sont très peu connues : emport d'une Tête Nucléaire Aéroportée (TNA) et "performances de vol renforcées", pour citer le MinArm. Il doit permettre à la composante nucléaire aéroportée française (FAS et FANu) de pouvoir déployer un vecteur rénové et de fait, de pérenniser la crédibilité de cette composante. Son successeur est en cours de développement et est déjà connu : l'ASN4G.
De manière plus générale, la mise en service au sein de la FANu de ce missile suit un renouveau constant des capacités stratégiques des Forces armées françaises : ASMPA-R au sein des Forces Aériennes Stratégiques (FAS), plus récemment, le nouveau missile balistique M51.3 au sein de la Force Océanique Stratégique (FOSt) et désormais, l'ASMPA-R au sein de la FANu.
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