Deux ans de guerre en Ukraine révèlent l'impact crucial du cyberespace, de l'information et de la guerre électronique sur les opérations militaires, tout comme le défi de l'adaptation rapides des matériels aux nouvelles menaces.
Le débrief accordé à la presse ce jeudi 22 février par le général de division aérienne Vincent Breton, directeur du Centre interarmées de concepts, doctrines et expérimentations (CICDE), nous instruit sur les enseignements retenus par le MinArm après deux ans de guerre en Ukraine.
L’extension du champ de la conflictualité aux domaines du cyberespace et du champ informationnel, mais aussi de manière systématique à la guerre électronique, semble bien partie pour influencer les futures doctrines des Armées. Dans un conflit qui rappelle l’influence du moral sur les effets finaux recherchés, l’ubiquité des smartphones et l’instantanéité offerte par les réseaux sociaux ont permis une explosion de la menace informationnelle. Si cette nouvelle configuration semble lever (en partie) le fameux « brouillard de la guerre » grâce à l’exploitation des sources ouvertes, le général V. Breton déplore l’impossibilité, inchangée, d’anticiper les mouvements de l’adversaire, malgré la multiplication des capteurs.
La guerre électronique a mis en évidence l’accélération du cycle d’obsolescence des tactiques et des équipements. L’exemple du TB2, star du conflit dans ses débuts, avant d’être cloué au sol par les systèmes de guerre électronique (EM) russes, Sinitsa et Zhitel, a manifestement marqué les esprits. À Balard, on salut les nombreuses innovations des forces armées ukrainiennes qui ont su répondre et adapter des équipements occidentaux à leurs matériels soviétiques, avant de commenter laconiquement l’évolution tout aussi rapide des capacités du camp adverse, en particulier dans le domaine des drones.
Aucun retour d’expérience n’a été partagé sur les systèmes français expédiés en Ukraine, hormis des échos « satisfaisants » sur les mini-drones de Parrot et Delair.
Deux ans de guerre en Ukraine révèlent l'impact crucial du cyberespace, de l'information et de la guerre électronique sur les opérations militaires, tout comme le défi de l'adaptation rapides des matériels aux nouvelles menaces.
Le débrief accordé à la presse ce jeudi 22 février par le général de division aérienne Vincent Breton, directeur du Centre interarmées de concepts, doctrines et expérimentations (CICDE), nous instruit sur les enseignements retenus par le MinArm après deux ans de guerre en Ukraine.
L’extension du champ de la conflictualité aux domaines du cyberespace et du champ informationnel, mais aussi de manière systématique à la guerre électronique, semble bien partie pour influencer les futures doctrines des Armées. Dans un conflit qui rappelle l’influence du moral sur les effets finaux recherchés, l’ubiquité des smartphones et l’instantanéité offerte par les réseaux sociaux ont permis une explosion de la menace informationnelle. Si cette nouvelle configuration semble lever (en partie) le fameux « brouillard de la guerre » grâce à l’exploitation des sources ouvertes, le général V. Breton déplore l’impossibilité, inchangée, d’anticiper les mouvements de l’adversaire, malgré la multiplication des capteurs.
La guerre électronique a mis en évidence l’accélération du cycle d’obsolescence des tactiques et des équipements. L’exemple du TB2, star du conflit dans ses débuts, avant d’être cloué au sol par les systèmes de guerre électronique (EM) russes, Sinitsa et Zhitel, a manifestement marqué les esprits. À Balard, on salut les nombreuses innovations des forces armées ukrainiennes qui ont su répondre et adapter des équipements occidentaux à leurs matériels soviétiques, avant de commenter laconiquement l’évolution tout aussi rapide des capacités du camp adverse, en particulier dans le domaine des drones.
Aucun retour d’expérience n’a été partagé sur les systèmes français expédiés en Ukraine, hormis des échos « satisfaisants » sur les mini-drones de Parrot et Delair.
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