Défense : victoire (sans surprise) de Babcock sur Mentor 2
Défense : victoire (sans surprise) de Babcock sur Mentor 2
© Pilatus

publié le 17 janvier 2025 à 15:38

352 mots

Défense : victoire (sans surprise) de Babcock sur Mentor 2

La société remporte un contrat de 795 M€ maximum sur 17 ans, pour assurer la formation initiale des pilotes d'avions de la Marine et de l'Armée de l'Air et de l'Espace à Salon-de-Provence. La création d'une centaine d'emplois est annoncée sur cette base ainsi qu'au Cannet-les-Maures, chez Babcock.


Babcock : 22 Pilatus PC-7 MkX à fournir avec 12 simulateurs

Nouvelle victoire de Babcock dans les contrats globaux avec le ministère des Armées. La société s'assure un volant d'activité appréciable sur 17 ans, qui doit générer un maximum de 795 M€ sur la période, couvrant la fourniture de 22 Pilatus PC-7 MkX et de 12 simulateurs, qui seront tous implantés sur la base aérienne de Salon-de-Provence. Ils remplaceront les Grob 120 et Cirrus SR-22 utilisés jusqu'alors sur deux bases différentes, Cognac et Salon-de-Provence. L'adoption d'un avion unique, par ailleurs plus représentatif des avions modernes, et d'un outil de simulation doivent amener des gains qualitatifs et quantitatifs dans le cursus de formation des pilotes.

Formation et missions de police du ciel

Le PC-7 MkX amène une vitesse de pointe bien plus élevée, ainsi qu'une avionique tout écran et deux sièges éjectables, et un OBOGS (génération oxygène embarquée). Il est aussi rapide (300 kt) et robuste (-2,25 / + 4,5 g) avec un train renforcé et une verrière consolidée contre le péril aviaire. Il peut enfin au besoin porter des bidons d'ailes. La mission principale est l'entraînement des pilotes, mais ces avions pourront être, comme les Grob et Cirrus avant eux, mobilisés pour des missions de police du ciel, comme c'était le cas cet été durant les JO, ou il y a encore peu, pour la protection de la venue du Pape. Le surcroît de performances profitera donc aussi à cette mission opérationnelle, même si c'est pour des occurrences plus rares.

Deux sites de formations des pilotes d'avions

L'Armée de l'Air et de l'Espace conserve donc deux sites pour la formation des pilotes d'avions (plus Avord pour l'aviation de transport), mais en ventilant différemment les aéronefs. De quoi à la fois ne pas saturer une base et son espace aérien, tout en permettant aussi à Salon-de-Provence de rester suffisamment actif avec plus d'appareils qu'avant. De quoi justifier le maintien de sa base et de sa piste au-delà de 2030, un atout quand l'Armée de l'Air et de l'Espace se remet à parler de dispersion de ses aéronefs de combat en cas de besoin.

Commentaires
17/01/2025 15:38
352 mots

Défense : victoire (sans surprise) de Babcock sur Mentor 2

La société remporte un contrat de 795 M€ maximum sur 17 ans, pour assurer la formation initiale des pilotes d'avions de la Marine et de l'Armée de l'Air et de l'Espace à Salon-de-Provence. La création d'une centaine d'emplois est annoncée sur cette base ainsi qu'au Cannet-les-Maures, chez Babcock.

Défense : victoire (sans surprise) de Babcock sur Mentor 2
Défense : victoire (sans surprise) de Babcock sur Mentor 2

Babcock : 22 Pilatus PC-7 MkX à fournir avec 12 simulateurs

Nouvelle victoire de Babcock dans les contrats globaux avec le ministère des Armées. La société s'assure un volant d'activité appréciable sur 17 ans, qui doit générer un maximum de 795 M€ sur la période, couvrant la fourniture de 22 Pilatus PC-7 MkX et de 12 simulateurs, qui seront tous implantés sur la base aérienne de Salon-de-Provence. Ils remplaceront les Grob 120 et Cirrus SR-22 utilisés jusqu'alors sur deux bases différentes, Cognac et Salon-de-Provence. L'adoption d'un avion unique, par ailleurs plus représentatif des avions modernes, et d'un outil de simulation doivent amener des gains qualitatifs et quantitatifs dans le cursus de formation des pilotes.

Formation et missions de police du ciel

Le PC-7 MkX amène une vitesse de pointe bien plus élevée, ainsi qu'une avionique tout écran et deux sièges éjectables, et un OBOGS (génération oxygène embarquée). Il est aussi rapide (300 kt) et robuste (-2,25 / + 4,5 g) avec un train renforcé et une verrière consolidée contre le péril aviaire. Il peut enfin au besoin porter des bidons d'ailes. La mission principale est l'entraînement des pilotes, mais ces avions pourront être, comme les Grob et Cirrus avant eux, mobilisés pour des missions de police du ciel, comme c'était le cas cet été durant les JO, ou il y a encore peu, pour la protection de la venue du Pape. Le surcroît de performances profitera donc aussi à cette mission opérationnelle, même si c'est pour des occurrences plus rares.

Deux sites de formations des pilotes d'avions

L'Armée de l'Air et de l'Espace conserve donc deux sites pour la formation des pilotes d'avions (plus Avord pour l'aviation de transport), mais en ventilant différemment les aéronefs. De quoi à la fois ne pas saturer une base et son espace aérien, tout en permettant aussi à Salon-de-Provence de rester suffisamment actif avec plus d'appareils qu'avant. De quoi justifier le maintien de sa base et de sa piste au-delà de 2030, un atout quand l'Armée de l'Air et de l'Espace se remet à parler de dispersion de ses aéronefs de combat en cas de besoin.



Commentaires