Le Groupe Hemeria investit dans la filiale créée par l'Onera en 2023 et spécialisée dans les services de surveillance de l'espace. A l'issue de cette opération, Astareon est renommée Hemeria Surveillance.
Créée en 2023 par l'Onera, Astareon devient Hemeria Surveillance suite à l'entrée majoritaire du groupe Hemeria dans le cadre d'une augmentation de capital. A l'issue de l'opération, sur des volumes non précisés, Hemeria détient désormais 70 % du capital, apportant les fonds nécessaires aux futurs développements; l'Onera conservant 30 % et transférant les technologies de surveillance de l'Espace conçues et développées par ses équipes.
L'Onera apporte notamment la nouvelle station de réception passive MEDOC et tous les retours d'expérience et l'expertise acquis dans le cadre du développement du système GRAVES de détection de satellites en orbite basse, opéré depuis 2005 par l'Armée de l'Air et de l'Espace. MEDOC permet de franchir une marche supplémentaire en termes de détection avec "100 000 mesures par jour". L'Onera apporte également "un catalogue de 10 000 objets LEO en propre et les services associés".
La défense spatiale, c'est d'abord identifier tout ce qui tourne en orbite, une nécessité exacerbée par le nombre croissant de débris mais surtout par la forte augmentation du nombre d'objets en orbite basse générée par l'essor du NewSpace. Enjeu de sécurité mais aussi enjeu de sûreté lié "aux changements géopolitiques et aux nouvelles capacités technologiques se traduisant par des comportements plus agressifs voire hostiles". Tout le monde a en mémoire les manoeuvres de certains satellites russes.
Le Groupe Hemeria investit dans la filiale créée par l'Onera en 2023 et spécialisée dans les services de surveillance de l'espace. A l'issue de cette opération, Astareon est renommée Hemeria Surveillance.
Créée en 2023 par l'Onera, Astareon devient Hemeria Surveillance suite à l'entrée majoritaire du groupe Hemeria dans le cadre d'une augmentation de capital. A l'issue de l'opération, sur des volumes non précisés, Hemeria détient désormais 70 % du capital, apportant les fonds nécessaires aux futurs développements; l'Onera conservant 30 % et transférant les technologies de surveillance de l'Espace conçues et développées par ses équipes.
L'Onera apporte notamment la nouvelle station de réception passive MEDOC et tous les retours d'expérience et l'expertise acquis dans le cadre du développement du système GRAVES de détection de satellites en orbite basse, opéré depuis 2005 par l'Armée de l'Air et de l'Espace. MEDOC permet de franchir une marche supplémentaire en termes de détection avec "100 000 mesures par jour". L'Onera apporte également "un catalogue de 10 000 objets LEO en propre et les services associés".
La défense spatiale, c'est d'abord identifier tout ce qui tourne en orbite, une nécessité exacerbée par le nombre croissant de débris mais surtout par la forte augmentation du nombre d'objets en orbite basse générée par l'essor du NewSpace. Enjeu de sécurité mais aussi enjeu de sûreté lié "aux changements géopolitiques et aux nouvelles capacités technologiques se traduisant par des comportements plus agressifs voire hostiles". Tout le monde a en mémoire les manoeuvres de certains satellites russes.
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