La mission Jeanne d'Arc a reçu mandat d'aller chercher des coins de domaine du drone aérien Schiebel S-100, en service à la flottille 36F, tandis que les essais d'un nouveau radar NSP, amenant une capacité bicharge, doivent prochainement commencer avec le CEPA 10S.
Tandis que la DGA n'a toujours pas communiqué de décision sur le programme de système de drone aéromaritime (SDAM), la Marine poursuit son travail de maturation avec le drone S-100 de Schiebel, utilisé depuis une dizaine d'années dans la Marine, et qui pourrait fournir une capacité intérimaire avant que le VSR700 d'Airbus Helicopters ne soit disponible aux performances demandées par la marine. Les essais prochains du radar SAR NSP doivent permettre de se faire une idée précise de la capacité bicharge du S-100, une des clés de la fameuse capacité intérimaire. Schiebel l'a déjà démontré à plusieurs reprises -comme récemment au Canada avec le NSP, mais aussi avec d'autres radars, comme I-Master de Thales.
Mais par delà ce nouveau capteur, la Marine veut aussi se faire une idée plus précise des capacités du vecteur lui-même, et le système déployé par la flottille 36F (première unité des armées à voire cohabiter des hélicoptères avec des engins sans pilote à bord) à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral va y concourir. Et d'autant plus que la réglementation a longtemps bridé les vols depuis la base d'Hyères, les déploiements à la mer permettent notamment de pallier cette limite. Le PHA a appareillé ce lundi 24 de Toulon avec un mandat de l'aéronautique navale pour "pousser plus loin l'emploi du S-100" explique le capitaine de vaisseau Quentin Vieux-Rochas, pacha du Mistral. Le drone devra voler "plus loin, plus longtemps, avec moins de personnels pour le mettre en oeuvre, sans lumière, avec des jumelles de vision nocturne" liste-t-il encore.
Certains gains peuvent être obtenus par exemple en adaptant les textes (qui brident le rayon d'action pratique) ou les équipements (adaptation de la configuration pour atteindre une endurance maximale de 10 heures). Et même si ces vols peuvent amener à des pertes de matériel (le Tonnerre avait perdu un S100 dans le golfe de Guinée le 3 novembre 2022 suite à une défaillance de l'oscillateur à quartz de son module de contrôle moteur/ndlr), le pacha du Mistral le constate aussi, dans tous les cas "on ne perd que de l'argent puisqu'il n'y a pas d'équipage à bord d'un drone". Alors que l'environnement géostratégique amène à sortir des cas typiques, un des enseignements que la Jeanne d'Arc doit aussi inculquer à ses 151 élèves.
La mission Jeanne d'Arc a reçu mandat d'aller chercher des coins de domaine du drone aérien Schiebel S-100, en service à la flottille 36F, tandis que les essais d'un nouveau radar NSP, amenant une capacité bicharge, doivent prochainement commencer avec le CEPA 10S.
Tandis que la DGA n'a toujours pas communiqué de décision sur le programme de système de drone aéromaritime (SDAM), la Marine poursuit son travail de maturation avec le drone S-100 de Schiebel, utilisé depuis une dizaine d'années dans la Marine, et qui pourrait fournir une capacité intérimaire avant que le VSR700 d'Airbus Helicopters ne soit disponible aux performances demandées par la marine. Les essais prochains du radar SAR NSP doivent permettre de se faire une idée précise de la capacité bicharge du S-100, une des clés de la fameuse capacité intérimaire. Schiebel l'a déjà démontré à plusieurs reprises -comme récemment au Canada avec le NSP, mais aussi avec d'autres radars, comme I-Master de Thales.
Mais par delà ce nouveau capteur, la Marine veut aussi se faire une idée plus précise des capacités du vecteur lui-même, et le système déployé par la flottille 36F (première unité des armées à voire cohabiter des hélicoptères avec des engins sans pilote à bord) à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral va y concourir. Et d'autant plus que la réglementation a longtemps bridé les vols depuis la base d'Hyères, les déploiements à la mer permettent notamment de pallier cette limite. Le PHA a appareillé ce lundi 24 de Toulon avec un mandat de l'aéronautique navale pour "pousser plus loin l'emploi du S-100" explique le capitaine de vaisseau Quentin Vieux-Rochas, pacha du Mistral. Le drone devra voler "plus loin, plus longtemps, avec moins de personnels pour le mettre en oeuvre, sans lumière, avec des jumelles de vision nocturne" liste-t-il encore.
Certains gains peuvent être obtenus par exemple en adaptant les textes (qui brident le rayon d'action pratique) ou les équipements (adaptation de la configuration pour atteindre une endurance maximale de 10 heures). Et même si ces vols peuvent amener à des pertes de matériel (le Tonnerre avait perdu un S100 dans le golfe de Guinée le 3 novembre 2022 suite à une défaillance de l'oscillateur à quartz de son module de contrôle moteur/ndlr), le pacha du Mistral le constate aussi, dans tous les cas "on ne perd que de l'argent puisqu'il n'y a pas d'équipage à bord d'un drone". Alors que l'environnement géostratégique amène à sortir des cas typiques, un des enseignements que la Jeanne d'Arc doit aussi inculquer à ses 151 élèves.
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