Expleo a annoncé le 13 novembre que le cubesat ENSO développé par le Centre spatial de l’université de Montpelier (CSUM) a réalisé sa rentrée atmosphérique. Une charge utile d’Expleo était à bord de cette mission inédite en France.
Le 1er décembre 2023, une fusée Falcon 9 de SpaceX décolle depuis la Californie avec à bord une vingtaine de satellites passagers, dans le cadre d’un vol « rideshare » Bandwagon. A bord, se trouvait le cubesat ENSO, alias ROBUSTA 1E. Il était le sixième nanosatellite développé par le CSUM dans le cadre de son programme de formation aux métiers du spatial. ENSO était un cubesat-1U, un nanosat dont l’unité de volume (U) correspond à un cube de 10 cm d’arête.
Depuis 2012, le CSUM développe des cubesats 1U en partenariat avec le Cnes (programme Janus, connu aujourd’hui comme étant la Nanolab Academy), pour former et récolter des données scientifiques. Le dernier envoyé est un cubesat 3U d’étude des épisodes cévenols, nommé Méditerranée. Le savoir-faire du CSUM a aujourd’hui dépassé les frontières, avec l’accueil de délégations d’élèves ingénieurs du Sénégal, ou encore de Djibouti, pour les former tout en les aidant à construire leurs premiers cubesats.
Le financement de cubesats vient de la Fondation Van Allen, de l’université de Montpelier, et du CNES. Pour ENSO, le financement était différent car le groupe spécialisé en ingénierie Expleo avait souhaité rejoindre l’aventure en apportant fonds et formations, en échange d’un peu de place pour ses charges utiles. La première était un appareil photo pesant 6 grammes et de 3,1 mm de focale. Plusieurs centaines de clichés ont été pris.
La seconde charge utile était une balise émettant un signal en radiofréquence et qui devait déployer une antenne très fine de 6 m de long. Le déploiement de ce dernier a échoué mais cela a permis un certain retour d’expérience. C’est pour cela que le CSUM et Expleo considère la mission comme un réel succès. Depuis Expleo continue de collaborer avec Montpelier et a d’ailleurs aussi partagé son expérience et ses charges utiles avec les équipes djiboutienne et sénégalaise.
Expleo a annoncé le 13 novembre que le cubesat ENSO développé par le Centre spatial de l’université de Montpelier (CSUM) a réalisé sa rentrée atmosphérique. Une charge utile d’Expleo était à bord de cette mission inédite en France.
Le 1er décembre 2023, une fusée Falcon 9 de SpaceX décolle depuis la Californie avec à bord une vingtaine de satellites passagers, dans le cadre d’un vol « rideshare » Bandwagon. A bord, se trouvait le cubesat ENSO, alias ROBUSTA 1E. Il était le sixième nanosatellite développé par le CSUM dans le cadre de son programme de formation aux métiers du spatial. ENSO était un cubesat-1U, un nanosat dont l’unité de volume (U) correspond à un cube de 10 cm d’arête.
Depuis 2012, le CSUM développe des cubesats 1U en partenariat avec le Cnes (programme Janus, connu aujourd’hui comme étant la Nanolab Academy), pour former et récolter des données scientifiques. Le dernier envoyé est un cubesat 3U d’étude des épisodes cévenols, nommé Méditerranée. Le savoir-faire du CSUM a aujourd’hui dépassé les frontières, avec l’accueil de délégations d’élèves ingénieurs du Sénégal, ou encore de Djibouti, pour les former tout en les aidant à construire leurs premiers cubesats.
Le financement de cubesats vient de la Fondation Van Allen, de l’université de Montpelier, et du CNES. Pour ENSO, le financement était différent car le groupe spécialisé en ingénierie Expleo avait souhaité rejoindre l’aventure en apportant fonds et formations, en échange d’un peu de place pour ses charges utiles. La première était un appareil photo pesant 6 grammes et de 3,1 mm de focale. Plusieurs centaines de clichés ont été pris.
La seconde charge utile était une balise émettant un signal en radiofréquence et qui devait déployer une antenne très fine de 6 m de long. Le déploiement de ce dernier a échoué mais cela a permis un certain retour d’expérience. C’est pour cela que le CSUM et Expleo considère la mission comme un réel succès. Depuis Expleo continue de collaborer avec Montpelier et a d’ailleurs aussi partagé son expérience et ses charges utiles avec les équipes djiboutienne et sénégalaise.
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