La Chine a démarré le 28 mai une ambitieuse mission interplanétaire.
Initialement baptisée Zheng He en l’honneur d’un explorateur naval et amiral chinois du XVe siècle, la mission chinoise Tianwen 2 (Question au ciel 2), s’est élancée le 28 mai à 17 h 31 UTC depuis la base de Xichang, au sud-ouest du pays.
Un lanceur Longue Marche 3B était utilisé pour l’occasion.
L’objectif est d’aller prélever l’an prochain au moins 100 g de matière sur le petit astéroïde géocroiseur (469219) Kamo'oalewa, découvert en avril 2016 et alors baptisé auparavant 2016 HO3.
Ce probable fragment de Lune arraché par un impact météoritique évolue de manière stable à proximité de l'orbite terrestre. Il est prévu d’utiliser des méthodes d'échantillonnage par toucher-décoller et par ancrage-fixation (avec quatre bras robotisés forant sous la surface de l'astéroïde), avant de rapporter les échantillons sur Terre vers 2027-2028.
Puis l’engin se dirigera vers 311P/PanSTARRS, un petit corps de type comète découvert en août 2013, qui orbite dans la ceinture principale d'astéroïdes entre Mars et Jupiter.
Il sera atteint en 2034, pour effectuer des mesures approfondies de télédétection et in situ.
Le déploiement de petits sous-satellites est également prévu.
La sonde d’environ 2 t embarque des caméras multispectrales et couleur à grand angle et angle étroit, un spectromètre d'émission thermique, un spectromètre d'imagerie visible/proche infrarouge, un spectromètre de masse, un magnétomètre et un analyseur de particules et de poussières.
« Il y aurait beaucoup à dire au sujet de cette mission Tianwen 2, considère Gilles Dawidowicz, géographe de formation et vice-président de la Société Astronomique de France.
Ce que l'on retient, c'est que non seulement la Chine entrerait dans le club très fermé des explorateurs d'astéroïdes, mais qu'elle réaliserait un nouvel exploit en réussissant à prélever du sol sur un astéroïde, puis à en visiter un second différent, le tout en une seule et même mission. »
A lire dans Air & Cosmos cette semaine (n°2925) : notre dossier sur les grandes ambitions interplanétaires chinoises jusqu’en 2038.
La Chine a démarré le 28 mai une ambitieuse mission interplanétaire.
Initialement baptisée Zheng He en l’honneur d’un explorateur naval et amiral chinois du XVe siècle, la mission chinoise Tianwen 2 (Question au ciel 2), s’est élancée le 28 mai à 17 h 31 UTC depuis la base de Xichang, au sud-ouest du pays.
Un lanceur Longue Marche 3B était utilisé pour l’occasion.
L’objectif est d’aller prélever l’an prochain au moins 100 g de matière sur le petit astéroïde géocroiseur (469219) Kamo'oalewa, découvert en avril 2016 et alors baptisé auparavant 2016 HO3.
Ce probable fragment de Lune arraché par un impact météoritique évolue de manière stable à proximité de l'orbite terrestre. Il est prévu d’utiliser des méthodes d'échantillonnage par toucher-décoller et par ancrage-fixation (avec quatre bras robotisés forant sous la surface de l'astéroïde), avant de rapporter les échantillons sur Terre vers 2027-2028.
Puis l’engin se dirigera vers 311P/PanSTARRS, un petit corps de type comète découvert en août 2013, qui orbite dans la ceinture principale d'astéroïdes entre Mars et Jupiter.
Il sera atteint en 2034, pour effectuer des mesures approfondies de télédétection et in situ.
Le déploiement de petits sous-satellites est également prévu.
La sonde d’environ 2 t embarque des caméras multispectrales et couleur à grand angle et angle étroit, un spectromètre d'émission thermique, un spectromètre d'imagerie visible/proche infrarouge, un spectromètre de masse, un magnétomètre et un analyseur de particules et de poussières.
« Il y aurait beaucoup à dire au sujet de cette mission Tianwen 2, considère Gilles Dawidowicz, géographe de formation et vice-président de la Société Astronomique de France.
Ce que l'on retient, c'est que non seulement la Chine entrerait dans le club très fermé des explorateurs d'astéroïdes, mais qu'elle réaliserait un nouvel exploit en réussissant à prélever du sol sur un astéroïde, puis à en visiter un second différent, le tout en une seule et même mission. »
A lire dans Air & Cosmos cette semaine (n°2925) : notre dossier sur les grandes ambitions interplanétaires chinoises jusqu’en 2038.
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