750 heures de vol cumulées, 90 interceptions aériennes ou encore 85 pilotes de drones interpellés ; les dispositifs français et étrangers déployés lors des Jeux paralympiques de Paris 2024 ont permis la réussite de l’évènement. Les radars et brouilleurs de drones ont même permis l’interpellation assez inattendue de deux personnes cherchant à larguer illégalement du matériel depuis un drone dans une prison parisienne.
Le 4 septembre dans l'après-midi, le dispositif multi-couche de l'Armée de l'Air et de l'Espace déployé sur Paris pour les Jeux olympiques et paralympique détectait un drone. Celui-ci, de modèle inconnu et pas du tout autorisé à voler, s'approchait d'une prison parisienne. Détecté par un système déployé sur l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, l'alerte a été transmise par la chaîne de commandement et a permis de déployer des Forces de l'ordre. Deux télé-pilotes ont été rapidement interpellés ; ceux-ci tentaient de livrer illégalement du matériel interdit dans la prison. Le drone et le matériel ont été saisis.
Si cette interpellation peut faire rire car totalement inattendue, elle fait office d'exception. Le ministère des Armées a publié ce 11 septembre un communiqué de presse avec le bilan des opérations aériennes. En ce qui concerne le domaine de la lutte anti-drones, l'Armée de l'Air et de l'Espace a joué le rôle d'intégrateur des différents moyens déployés par l'Armée de Terre, la Marine nationale, l'AAE et le ministère de l'Intérieur et des Outre-mer mais aussi des moyens allemands et britanniques. La coordination de ces éléments ont permis l'interpellation de 85 télé-pilotes, pour la plupart, des touristes ignorant les règles en vigueur. À titre de comparaison, 64 télé-pilotes de drones avaient été interpellés durant les Jeux olympiques de Paris 2024.
Au niveau aérien, le Centre de Coordination Civilo-Militaire des Opérations Aériennes (C3MOA), spécialement créé pour l'occasion, a permis de coordonner les différentes autorités et moyens déployés sur tout l'Île-de-France, qu'ils soient civils ou militaires. Ce centre a ainsi rendu possible 7 800 vols sur cette zone ; les restrictions spécialement imposées durant les JO ne devaient pas empêcher totalement l'activité aéronautique très intense des aéroports environnants.
Ce sont au total 90 interceptions aériennes qui ont été effectuées par les avions de combat Rafale, Mirage 2000-5F mais aussi par des hélicoptères Fennec. Ce chiffre est presque équivalent aux 88 interceptions effectuées par ces mêmes appareils durant les Jeux olympiques de Paris 2024. Dans les airs, l'AAE avait aussi déployé des avions d'entrainement PC-21 et SR22 en tant qu'avions de guet à vue embarqués, des avions de guet aérien avancés et de commandement (AEW&C) E-3F Sentry, des drones de moyenne altitude et longue endurance (MALE) MQ-9 Reaper et bien évidemment, des ravitailleurs A330 MRTT Phénix afin de ravitailler en vol les différents avions d'interception ainsi que les Sentry. Ces avions et hélicoptères ont ainsi cumulé 750 heures de vol et 350 missions.
Au sol, les batteries antiaériennes veillaient sur la protection des sites parisiens et marseillais ; un système sol-air Mamba (SAMP/T), des Crotale NG, un VL MICA et trois sous-groupements tactiques d'artillerie sol-ail Mistral de l'Armée de Terre étaient aux aguets. Un système NASAMS espagnol a aussi renforcé ce dispositif. Au niveau détection, deux radars G1X ont été déployés sur Paris et Marseille pour renforcer les moyens de détection anti-drones.
En plus des déploiements de militaires des différentes forces au sol, les Forces armées dans leur globalité ont aussi brillé lors des jeux. C'est ainsi que l'Armée des champions aura cumulé 21 médailles lors des Jeux olympiques (4 en or, 6 en argent et 11 en bronze) ainsi que 25 lors des Jeux paralympiques (6 en or, 5 en argent et 14 en bronze).
Jeux olympiques
Or
Maréchal des logis Manon Brunet (escrime, sabre individuel)
Aviateur Nicolas Gestin (canoë slalom)
Maréchal des logis Althéa Laurin (taekwondo + 67kg)
Soldat Luka Mkheidze, matelot Joan-Benjamin Gaba, adjudant Clarisse Agbégnénou et second maitre Shirine Boukli (judo par équipe mixte)
Jeux paralympiques
Or
Dorian Foulon (para cyclisme, poursuite H)
Alexandre Léauté (para cyclisme, poursuite et CLM sur route)
Lucas Mazur (para badminton, simple H)
Marie Patouillet (para cyclisme, poursuite individuelle 3000m)
Jules Ribstein (para triathlon, pst2)
Argent
Sergent Sylvain André (BMX Race)
Sergent Thomas Chirault (tir à l'arc par équipe hommes)
Capitaine Elodie Clouvel (pentathlon moderne)
Matelot Joan-Benjamin Gaba (judo -73kg)
Soldat Luka Mkheidze (judo -60kg)
Aviateur Lauriane Nolot (voile, formula kite)
Argent
Nélia Barbosa (para canoë-kayak)
Hector Denayer (para natation, 100m brasse)
Sandrine Martinet (para judo, -48kg)
Marie Patouillet (para cyclisme, CLM 500m)
Thibaut Rigaudeau (para triathlon, ptv1)
Bronze
Adjudant Clarisse Agbégnénou (judo -63kg)
Maréchal des logis Lisa Barbelin (tir à l'arc)
Sergent Léo Bergère (triathlon)
Second maitre Shirine Boukli (judo -48kg)
Matelot Johanne Defay (surf F)
Sergent Anthony Jeanjean (BMX freestyle)
Sergent Enzo Lefort et maréchal des logis Maxime Pauty (fleuret par équipe H)
Sergent Romain Mahieu (BMX Race)
Sergent Yohann N’Doye-Brouard (natation, relais 4 x 100 m 4 nages H)
Maître Charline Picon (voile, skiff)
Soldat Cyrian Ravet (taekwondo - 58kg)
Bronze
Matéo Bohéas (para tennis de table)
Rémy Boullé (para canoë-kayak, kayak 200m)
Margot Boulet (para aviron, quatre de pointe sans barreur)
Hector Denayer (para natation, 200m 4 nages)
Dorian Foulon (para cyclisme, CLM H)
Manon Genest (para athlétisme, saut en longueur)
Fabien Lamirault (para tennis de table, simple H et double H)
Alexandre Léauté (para cyclisme, CLM 1000m et course sur route)
Alexandre Lloveras (para cyclisme, course sur route)
Lucas Mazur (para badminton, double mixte)
Jean-Louis Michaud (para tir)
Yohan Peter (para escrime, fleuret par équipe)
750 heures de vol cumulées, 90 interceptions aériennes ou encore 85 pilotes de drones interpellés ; les dispositifs français et étrangers déployés lors des Jeux paralympiques de Paris 2024 ont permis la réussite de l’évènement. Les radars et brouilleurs de drones ont même permis l’interpellation assez inattendue de deux personnes cherchant à larguer illégalement du matériel depuis un drone dans une prison parisienne.
Le 4 septembre dans l'après-midi, le dispositif multi-couche de l'Armée de l'Air et de l'Espace déployé sur Paris pour les Jeux olympiques et paralympique détectait un drone. Celui-ci, de modèle inconnu et pas du tout autorisé à voler, s'approchait d'une prison parisienne. Détecté par un système déployé sur l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, l'alerte a été transmise par la chaîne de commandement et a permis de déployer des Forces de l'ordre. Deux télé-pilotes ont été rapidement interpellés ; ceux-ci tentaient de livrer illégalement du matériel interdit dans la prison. Le drone et le matériel ont été saisis.
Si cette interpellation peut faire rire car totalement inattendue, elle fait office d'exception. Le ministère des Armées a publié ce 11 septembre un communiqué de presse avec le bilan des opérations aériennes. En ce qui concerne le domaine de la lutte anti-drones, l'Armée de l'Air et de l'Espace a joué le rôle d'intégrateur des différents moyens déployés par l'Armée de Terre, la Marine nationale, l'AAE et le ministère de l'Intérieur et des Outre-mer mais aussi des moyens allemands et britanniques. La coordination de ces éléments ont permis l'interpellation de 85 télé-pilotes, pour la plupart, des touristes ignorant les règles en vigueur. À titre de comparaison, 64 télé-pilotes de drones avaient été interpellés durant les Jeux olympiques de Paris 2024.
Au niveau aérien, le Centre de Coordination Civilo-Militaire des Opérations Aériennes (C3MOA), spécialement créé pour l'occasion, a permis de coordonner les différentes autorités et moyens déployés sur tout l'Île-de-France, qu'ils soient civils ou militaires. Ce centre a ainsi rendu possible 7 800 vols sur cette zone ; les restrictions spécialement imposées durant les JO ne devaient pas empêcher totalement l'activité aéronautique très intense des aéroports environnants.
Ce sont au total 90 interceptions aériennes qui ont été effectuées par les avions de combat Rafale, Mirage 2000-5F mais aussi par des hélicoptères Fennec. Ce chiffre est presque équivalent aux 88 interceptions effectuées par ces mêmes appareils durant les Jeux olympiques de Paris 2024. Dans les airs, l'AAE avait aussi déployé des avions d'entrainement PC-21 et SR22 en tant qu'avions de guet à vue embarqués, des avions de guet aérien avancés et de commandement (AEW&C) E-3F Sentry, des drones de moyenne altitude et longue endurance (MALE) MQ-9 Reaper et bien évidemment, des ravitailleurs A330 MRTT Phénix afin de ravitailler en vol les différents avions d'interception ainsi que les Sentry. Ces avions et hélicoptères ont ainsi cumulé 750 heures de vol et 350 missions.
Au sol, les batteries antiaériennes veillaient sur la protection des sites parisiens et marseillais ; un système sol-air Mamba (SAMP/T), des Crotale NG, un VL MICA et trois sous-groupements tactiques d'artillerie sol-ail Mistral de l'Armée de Terre étaient aux aguets. Un système NASAMS espagnol a aussi renforcé ce dispositif. Au niveau détection, deux radars G1X ont été déployés sur Paris et Marseille pour renforcer les moyens de détection anti-drones.
En plus des déploiements de militaires des différentes forces au sol, les Forces armées dans leur globalité ont aussi brillé lors des jeux. C'est ainsi que l'Armée des champions aura cumulé 21 médailles lors des Jeux olympiques (4 en or, 6 en argent et 11 en bronze) ainsi que 25 lors des Jeux paralympiques (6 en or, 5 en argent et 14 en bronze).
Jeux olympiques
Or
Maréchal des logis Manon Brunet (escrime, sabre individuel)
Aviateur Nicolas Gestin (canoë slalom)
Maréchal des logis Althéa Laurin (taekwondo + 67kg)
Soldat Luka Mkheidze, matelot Joan-Benjamin Gaba, adjudant Clarisse Agbégnénou et second maitre Shirine Boukli (judo par équipe mixte)
Jeux paralympiques
Or
Dorian Foulon (para cyclisme, poursuite H)
Alexandre Léauté (para cyclisme, poursuite et CLM sur route)
Lucas Mazur (para badminton, simple H)
Marie Patouillet (para cyclisme, poursuite individuelle 3000m)
Jules Ribstein (para triathlon, pst2)
Argent
Sergent Sylvain André (BMX Race)
Sergent Thomas Chirault (tir à l'arc par équipe hommes)
Capitaine Elodie Clouvel (pentathlon moderne)
Matelot Joan-Benjamin Gaba (judo -73kg)
Soldat Luka Mkheidze (judo -60kg)
Aviateur Lauriane Nolot (voile, formula kite)
Argent
Nélia Barbosa (para canoë-kayak)
Hector Denayer (para natation, 100m brasse)
Sandrine Martinet (para judo, -48kg)
Marie Patouillet (para cyclisme, CLM 500m)
Thibaut Rigaudeau (para triathlon, ptv1)
Bronze
Adjudant Clarisse Agbégnénou (judo -63kg)
Maréchal des logis Lisa Barbelin (tir à l'arc)
Sergent Léo Bergère (triathlon)
Second maitre Shirine Boukli (judo -48kg)
Matelot Johanne Defay (surf F)
Sergent Anthony Jeanjean (BMX freestyle)
Sergent Enzo Lefort et maréchal des logis Maxime Pauty (fleuret par équipe H)
Sergent Romain Mahieu (BMX Race)
Sergent Yohann N’Doye-Brouard (natation, relais 4 x 100 m 4 nages H)
Maître Charline Picon (voile, skiff)
Soldat Cyrian Ravet (taekwondo - 58kg)
Bronze
Matéo Bohéas (para tennis de table)
Rémy Boullé (para canoë-kayak, kayak 200m)
Margot Boulet (para aviron, quatre de pointe sans barreur)
Hector Denayer (para natation, 200m 4 nages)
Dorian Foulon (para cyclisme, CLM H)
Manon Genest (para athlétisme, saut en longueur)
Fabien Lamirault (para tennis de table, simple H et double H)
Alexandre Léauté (para cyclisme, CLM 1000m et course sur route)
Alexandre Lloveras (para cyclisme, course sur route)
Lucas Mazur (para badminton, double mixte)
Jean-Louis Michaud (para tir)
Yohan Peter (para escrime, fleuret par équipe)
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