Le 11 décembre, la Force aérienne et aérospatiale israélienne a ravitaillé des troupes au sol en larguant un total de 7 tonnes de colis remplis d’eau. La totalité des colis sont arrivés dans la petite zone de largage grâce à l’utilisation, pour la toute première fois en opérations, d’un système de guidage sous voile. En plus d’assurer la précision du ravitaillement, ce système permet aussi à l’avion de transport d’éviter le survol dangereux et en basse altitude de la zone de largage.
Durant la semaine du 4 décembre, la 98ème division des Forces armées israéliennes opérait dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Cette ville est stratégique car elle représente, après Gaza ville, la seconde ville la plus importante de la bande de Gaza. La 98ème division fait ainsi partie de plusieurs unités déployées au sein de la ville. Cependant, le ravitaillement en eau d'une centaine de soldat s'est avéré complexe, la voie terrestre ayant été jugée trop dangereuse.
La Force aérienne et aérospatiale israélienne (IAF) a alors décidé d'aérolarguer pas moins de 7 tonnes d'eau en colis sur Khan Younès. L'opération pouvait sembler peu précise, les colis largués risquant tomber dans des zones non sécurisées. Ce fut pourtant le contraire : la totalité des colis largués ont atterri sur une zone bien précise. En réalité, les militaires israéliens n'ont pas utilisé des parachutes standards mais bel et bien un tout nouveau système de guidage sous voile. Une fois les voiles ouvertes, le vol des cargaisons est géré automatiquement afin de contrôler les voiles et de diriger le vol plané vers le point d'atterrissage (désigné avant le largage).
La vidéo ci-dessous montre la manœuvre, effectuée le 11 décembre, avec notamment le largage depuis un avion de transport tactique C-130J-30 Super Hercules (Shimshon) du 103ème escadron (escadron éléphant), le vol "groupé" de plusieurs colis et leur réception par des soldats israéliens. S'il s'agit du premier aérolargage israélien en opération depuis la seconde guerre du Liban en 2006, c'est aussi et surtout la toute première utilisation opérationnelle de ce "système de guidage" par les Forces armées israéliennes, comme expliqué dans un bref communiqué de presse. En revanche, aucune information technique sur ce système n'a été dévoilée.
Ce type de système n'est pas nouveau : depuis le 1er septembre 2006, les Forces armées américaines utilisent un système similaire sur les théâtres d'opérations. Surnommé Joint Precision Airdrop System (JPADS), il se présente sous la forme d'un boitier, placé entre la charge et le parapente. Ce système utilise une localisation par GPS, peut être utilisé en tout temps et depuis de hautes altitudes. Ce dernier point permet d'éviter les largages classiques en basse altitude, situés entre 400 et 1.000 pieds (121,9 et 304,8 mètres), de pouvoir larguer des cargaisons en dehors de la zone d'action et à plus de 25.000 pieds (7.620 mètres) d'altitude. En ce qui concerne la portée, l'US Army précise que ce système peut faire voler sa cargaison sur une distance de 25 kilomètres mais cette portée diffère en fonction de l'altitude de largage et des conditions de vol.
Il faut noter que tous les colis largués ne doivent pas atterrir spécialement au même endroit, chaque JPADS pouvant être programmé pour des zones différentes. Un avion de transport peut ainsi ravitailler une zone assez large, le tout, en beaucoup moins de temps et avec bien plus de sécurité qu'un convoi terrestre. Officiellement, la précision du système serait de 50 à 75 mètres. En termes de masse d'emport, quatre versions existent et permettent le guidage de colis de 0,907 tonne (2.000 lb), 4,5 t (10.000 lb), 13,6 t (30.000 lb) ou 27,2 t (60.000 lb).
Le 11 décembre, la Force aérienne et aérospatiale israélienne a ravitaillé des troupes au sol en larguant un total de 7 tonnes de colis remplis d’eau. La totalité des colis sont arrivés dans la petite zone de largage grâce à l’utilisation, pour la toute première fois en opérations, d’un système de guidage sous voile. En plus d’assurer la précision du ravitaillement, ce système permet aussi à l’avion de transport d’éviter le survol dangereux et en basse altitude de la zone de largage.
Durant la semaine du 4 décembre, la 98ème division des Forces armées israéliennes opérait dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Cette ville est stratégique car elle représente, après Gaza ville, la seconde ville la plus importante de la bande de Gaza. La 98ème division fait ainsi partie de plusieurs unités déployées au sein de la ville. Cependant, le ravitaillement en eau d'une centaine de soldat s'est avéré complexe, la voie terrestre ayant été jugée trop dangereuse.
La Force aérienne et aérospatiale israélienne (IAF) a alors décidé d'aérolarguer pas moins de 7 tonnes d'eau en colis sur Khan Younès. L'opération pouvait sembler peu précise, les colis largués risquant tomber dans des zones non sécurisées. Ce fut pourtant le contraire : la totalité des colis largués ont atterri sur une zone bien précise. En réalité, les militaires israéliens n'ont pas utilisé des parachutes standards mais bel et bien un tout nouveau système de guidage sous voile. Une fois les voiles ouvertes, le vol des cargaisons est géré automatiquement afin de contrôler les voiles et de diriger le vol plané vers le point d'atterrissage (désigné avant le largage).
La vidéo ci-dessous montre la manœuvre, effectuée le 11 décembre, avec notamment le largage depuis un avion de transport tactique C-130J-30 Super Hercules (Shimshon) du 103ème escadron (escadron éléphant), le vol "groupé" de plusieurs colis et leur réception par des soldats israéliens. S'il s'agit du premier aérolargage israélien en opération depuis la seconde guerre du Liban en 2006, c'est aussi et surtout la toute première utilisation opérationnelle de ce "système de guidage" par les Forces armées israéliennes, comme expliqué dans un bref communiqué de presse. En revanche, aucune information technique sur ce système n'a été dévoilée.
Ce type de système n'est pas nouveau : depuis le 1er septembre 2006, les Forces armées américaines utilisent un système similaire sur les théâtres d'opérations. Surnommé Joint Precision Airdrop System (JPADS), il se présente sous la forme d'un boitier, placé entre la charge et le parapente. Ce système utilise une localisation par GPS, peut être utilisé en tout temps et depuis de hautes altitudes. Ce dernier point permet d'éviter les largages classiques en basse altitude, situés entre 400 et 1.000 pieds (121,9 et 304,8 mètres), de pouvoir larguer des cargaisons en dehors de la zone d'action et à plus de 25.000 pieds (7.620 mètres) d'altitude. En ce qui concerne la portée, l'US Army précise que ce système peut faire voler sa cargaison sur une distance de 25 kilomètres mais cette portée diffère en fonction de l'altitude de largage et des conditions de vol.
Il faut noter que tous les colis largués ne doivent pas atterrir spécialement au même endroit, chaque JPADS pouvant être programmé pour des zones différentes. Un avion de transport peut ainsi ravitailler une zone assez large, le tout, en beaucoup moins de temps et avec bien plus de sécurité qu'un convoi terrestre. Officiellement, la précision du système serait de 50 à 75 mètres. En termes de masse d'emport, quatre versions existent et permettent le guidage de colis de 0,907 tonne (2.000 lb), 4,5 t (10.000 lb), 13,6 t (30.000 lb) ou 27,2 t (60.000 lb).
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