Air& Jobs: Interview Métier- Testeur chez Emitech
Air& Jobs: Interview Métier- Testeur chez Emitech

publié le 25 mai 2022 à 09:00

714 mots

Air& Jobs: Interview Métier- Testeur chez Emitech

C’est par le biais de la formation interne que Fabien Verneiges a acquis une solide expérience dans son métier de testeur chez Emitech. Ces compétences seront précieuses lorsqu’il prendra de nouvelles responsabilités.


Quatre solides années d’apprentissage, plus volontiers axées sur l’électro-mécanisme, ont permis à Fabien Verneiges de se confronter au monde du travail. Et de l’aérospatial plus précisément puisqu’il passa trois ans sur le site d’intégration du lanceur Ariane 4 aux Mureaux (Yvelines). A l’issue de l’obtention de son BAC Pro, il connaît une période d’intérim en occupant plusieurs postes de câblage, essentiellement sur des cartes électroniques.

Cet article a été écrit par la rédaction Air&Cosmos.

Puis, il postule à une annonce, celle de la société Emitech qui recherche des candidats pour accompagner la croissance de son activité laboratoire. Se présentant comme un des leaders européens des laboratoires d’essais en environnement mécanique, climatique et compatibilité électromagnétique, Emitech recherche pour son site de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) des BAC + 2 et 3 pour découvrir l’ambiance d’un laboratoire.

BIO EXPRESS

Age : 37 ans
Formation : BAC Pro au CFA de Mantes-la-Ville.
Entrée chez Emitech : 16 décembre 2000.
Centres d’intérêt : Photo, bricolage, informatique.

Absence d’école spécifique

Fabien Verneiges fait partie des jeunes motivés pour devenir testeur. Comme il y a une phase de formation supérieure à deux mois, le premier contrat signé le fut en CDD d’une durée d’un an. Emitech valide, ainsi, les personnes, avant de leur octroyer un CDI. Le tutorat par un technicien expert dure, d’ailleurs, de six mois à un an. Durant cette période, ce futur père de famille de deux enfants apprend la manipulation des appareils. Puis, “la normalisation des essais sachant qu’il n’y a aucune école spécifique formant à nos métiers. Je fus, aussi, formé à la partie rédactionnelle des comptes rendus d’essais, 80% de ceux-ci étant alors en anglais”, explique-t-il.
Avec une progressivité dans la complexité des essais à réaliser par Fabien Verneiges.

Il débute sur les réseaux type 12 V du secteur automobile. Il passe, ensuite, au réseau 28 V continu et alternatif équipant les aéronefs civils et militaires comme l’Airbus A320, le Rafale et le NH90. Il bascule, par la suite, sur d’autres types d’essais comme les effets indirects de la foudre sur des programmes aéronautiques et spatiaux. Ces essais le conduisent à travailler en chambre anéchoïde.

Sept à huit années d’expérience furent nécessaires à Fabien Verneiges pour se sentir parfaitement à l’aise dans son poste. Lequel requiert rigueur, persévérance, curiosité et polyvalence. Le testeur doit également faire preuve d’analyse technique lorsqu’il faut procéder à la mise en application d’un essai sur un équipement électronique embarqué.

Tenir les délais

Dès réception d’un équipement à tester selon le cahier des charges fourni au préalable par le client, Fabien Verneiges l’amène au poste de travail qui peut être une cage de Faraday ou une chambre anéchoïde en fonction du besoin. “Nous en disposons d’une quinzaine sur site dont une de 11 m de long, 10 m de large et 6 m de haut. Nous réalisons, ainsi, deux grandes familles d’essais pour tester l’équipement en condition d’environnement perturbée (susceptibilité aux champs radar et mesures des ondes électromagnétiques)”.

“L’équipement peut, aussi, être testé sur plan de travail. On soumet les câbles de l’équipement à des impulsions en tension et en courant de forte énergie. Des essais de décharge électrostatique sont également effectués. Parmi les équipements dont nous assurons les tests figurent des cœurs électriques avionique, des centrales inertielles, des actionneurs, des pompes à carburant et des calculateurs. J’ai participé également à la qualification du cœur électrique de l’Airbus A380 en compatibilité électromagnétique. Celle de l’Airbus A350, prévue initialement sur un an, a été réalisée en quelques mois seulement. Il nous a fallu, pour cela, recourir au travail en 3 X 8 et à la mise en place d’une double équipe durant la journée”, détaille Fabien Verneiges.

Nouvelles responsabilités

Outre ses fonctions de testeur, Fabien Verneiges est chargé d’affaires depuis cinq ans. “C’est la personne qui reçoit les demandes des clients et qui effectue l’analyse technique et la faisabilité des essais. C’est elle également qui établit la proposition technique et financière ainsi que le calendrier de l’opération. Elle assure, enfin, le suivi des essais”, ajoute-t-il.
Peu avant de passer cadre, Fabien Verneiges a pris en charge une entité technique dans le domaine de l’aéronautique au début de l’année 2016. Cette expérience au sein d’une équipe composée de huit personnes pourrait, peut être, faire de lui un postulant naturel à la fonction de responsable de laboratoire d’ici quelques années.

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25/05/2022 09:00
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Air& Jobs: Interview Métier- Testeur chez Emitech

C’est par le biais de la formation interne que Fabien Verneiges a acquis une solide expérience dans son métier de testeur chez Emitech. Ces compétences seront précieuses lorsqu’il prendra de nouvelles responsabilités.

Air& Jobs: Interview Métier- Testeur chez Emitech
Air& Jobs: Interview Métier- Testeur chez Emitech

Quatre solides années d’apprentissage, plus volontiers axées sur l’électro-mécanisme, ont permis à Fabien Verneiges de se confronter au monde du travail. Et de l’aérospatial plus précisément puisqu’il passa trois ans sur le site d’intégration du lanceur Ariane 4 aux Mureaux (Yvelines). A l’issue de l’obtention de son BAC Pro, il connaît une période d’intérim en occupant plusieurs postes de câblage, essentiellement sur des cartes électroniques.

Cet article a été écrit par la rédaction Air&Cosmos.

Puis, il postule à une annonce, celle de la société Emitech qui recherche des candidats pour accompagner la croissance de son activité laboratoire. Se présentant comme un des leaders européens des laboratoires d’essais en environnement mécanique, climatique et compatibilité électromagnétique, Emitech recherche pour son site de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) des BAC + 2 et 3 pour découvrir l’ambiance d’un laboratoire.

BIO EXPRESS

Age : 37 ans
Formation : BAC Pro au CFA de Mantes-la-Ville.
Entrée chez Emitech : 16 décembre 2000.
Centres d’intérêt : Photo, bricolage, informatique.

Absence d’école spécifique

Fabien Verneiges fait partie des jeunes motivés pour devenir testeur. Comme il y a une phase de formation supérieure à deux mois, le premier contrat signé le fut en CDD d’une durée d’un an. Emitech valide, ainsi, les personnes, avant de leur octroyer un CDI. Le tutorat par un technicien expert dure, d’ailleurs, de six mois à un an. Durant cette période, ce futur père de famille de deux enfants apprend la manipulation des appareils. Puis, “la normalisation des essais sachant qu’il n’y a aucune école spécifique formant à nos métiers. Je fus, aussi, formé à la partie rédactionnelle des comptes rendus d’essais, 80% de ceux-ci étant alors en anglais”, explique-t-il.
Avec une progressivité dans la complexité des essais à réaliser par Fabien Verneiges.

Il débute sur les réseaux type 12 V du secteur automobile. Il passe, ensuite, au réseau 28 V continu et alternatif équipant les aéronefs civils et militaires comme l’Airbus A320, le Rafale et le NH90. Il bascule, par la suite, sur d’autres types d’essais comme les effets indirects de la foudre sur des programmes aéronautiques et spatiaux. Ces essais le conduisent à travailler en chambre anéchoïde.

Sept à huit années d’expérience furent nécessaires à Fabien Verneiges pour se sentir parfaitement à l’aise dans son poste. Lequel requiert rigueur, persévérance, curiosité et polyvalence. Le testeur doit également faire preuve d’analyse technique lorsqu’il faut procéder à la mise en application d’un essai sur un équipement électronique embarqué.

Tenir les délais

Dès réception d’un équipement à tester selon le cahier des charges fourni au préalable par le client, Fabien Verneiges l’amène au poste de travail qui peut être une cage de Faraday ou une chambre anéchoïde en fonction du besoin. “Nous en disposons d’une quinzaine sur site dont une de 11 m de long, 10 m de large et 6 m de haut. Nous réalisons, ainsi, deux grandes familles d’essais pour tester l’équipement en condition d’environnement perturbée (susceptibilité aux champs radar et mesures des ondes électromagnétiques)”.

“L’équipement peut, aussi, être testé sur plan de travail. On soumet les câbles de l’équipement à des impulsions en tension et en courant de forte énergie. Des essais de décharge électrostatique sont également effectués. Parmi les équipements dont nous assurons les tests figurent des cœurs électriques avionique, des centrales inertielles, des actionneurs, des pompes à carburant et des calculateurs. J’ai participé également à la qualification du cœur électrique de l’Airbus A380 en compatibilité électromagnétique. Celle de l’Airbus A350, prévue initialement sur un an, a été réalisée en quelques mois seulement. Il nous a fallu, pour cela, recourir au travail en 3 X 8 et à la mise en place d’une double équipe durant la journée”, détaille Fabien Verneiges.

Nouvelles responsabilités

Outre ses fonctions de testeur, Fabien Verneiges est chargé d’affaires depuis cinq ans. “C’est la personne qui reçoit les demandes des clients et qui effectue l’analyse technique et la faisabilité des essais. C’est elle également qui établit la proposition technique et financière ainsi que le calendrier de l’opération. Elle assure, enfin, le suivi des essais”, ajoute-t-il.
Peu avant de passer cadre, Fabien Verneiges a pris en charge une entité technique dans le domaine de l’aéronautique au début de l’année 2016. Cette expérience au sein d’une équipe composée de huit personnes pourrait, peut être, faire de lui un postulant naturel à la fonction de responsable de laboratoire d’ici quelques années.



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