Vingt ans après son entrée chez Air France Industries, Sébastien Cloarec officie désormais comme leader d’équipe. Un parcours commencé au CFA des métiers de l’aérien de Vilgénis.
Age : 37 ans
Formation : BAC Pro aéronautique au CFA des métiers de l’aérien de Vilgénis en 1999 et mention complémentaire en 2000.
Entrée dans la société : septembre 1997.
Centres d’intérêt : Voyages, sport.
A partir de 2001, Sébastien change de département puisqu’il passe sur les gros-porteurs. Et plus précisément sur les Boeing 777-200ER passagers d’Air France à l’issue d’une formation théorique de deux mois et pratique de deux semaines. Comme il s’agissait d’un mélange de travail en hangar et sur la piste, il a pu, ainsi, découvrir un nouvel environnement aéronautique à la fois au niveau piste et au niveau avion. Il n’a effectué, à sa demande, que de la piste à partir de 2004/2005 compte tenu de son appétence pour la gestion des imprévus.
L’arrivée de l’Airbus A380 à partir de 2009 a constitué un autre des moments clés de sa carrière. Il s’est, en effet, porté volontaire pour travailler sur ce très gros porteur en tant que mécanicien avion hangar et piste. Il bénéficie, alors, du même cursus de formation que pour le Boeing 777. Content de changer et de découvrir, ainsi, un nouvel univers, il a dû s’adapter à la gestion informatique différente de celle du Boeing 777.
De nouvelles responsabilités lui sont confiées à partir de 2015. C’est au cours de cette année-là qu’il est passé leader d’équipe. Sa mission est de remplacer le chef quand ce dernier n’est pas là. Il a, alors, la charge d’une équipe composée de douze à vingt personnes.
Aujourd’hui, Sébastien travaille aussi bien sur l’Airbus A380 que sur le Boeing 777 en 3 X 8. Ils sont trois à quatre mécaniciens avion pour réaliser ce travail de piste sur l’A380 et deux sur le Boeing 777. Les temps d’intervention sont d’un peu plus d’une heure pour un transit court de 2 h 10, d’un peu plus de deux heures pour un transit normal de 4 h et de cinq à sept heures pour un transit long compris entre 6 h et 8 h. Ces temps d’intervention ne sont pas de trop pour mener à bien toutes les opérations à réaliser.
“Les mécaniciens avion effectuent, tout d’abord, un tour avion pour déceler d’éventuelles traces d’impact sur l’avion. Puis, nous vérifions l’usure des roues et des freins du train d’atterrissage. Chaque roue de l’A380 pèse 250 kg ! Nous rajoutons, ensuite, de l’huile aéronautique dans chaque moteur. S’il n’y a pas de défaut, on monte ensuite dans l’avion pour effectuer les vérifications dans le poste de pilotage au travers de l’utilisation de l’ordinateur fixe de l’avion appelé Maintenance Access Terminal (MAT) pour le 777et l’Onboard Maintenance Terminal (OMT) pour l’A380. C’est durant cette phase que le pilote pour la technique et le chef de cabine pour les aménagements cabine vont nous signaler tous les dysfonctionnements au travers du “log book”. C’est d’ailleurs dans ce même registre que nous signons l’approbation pour remise en service si tout est en ordre. Dans le cas contraire, il nous appartient de réparer les équipements dans un temps très court. Il faut à ce moment-là, et plus que jamais, savoir travailler en équipe”, explique-t-il.
Sébastien Cloarec va continuer à conjuguer l’opérationnel au quotidien. Ses perspectives d’évolutions sont les mêmes que pour d’autres mécaniciens avion, à savoir évoluer vers des postes de managers, donc cadres, ou vers de nouvelles technologies ou avions tels que le Boeing 787 ou l’Airbus A350.
Vingt ans après son entrée chez Air France Industries, Sébastien Cloarec officie désormais comme leader d’équipe. Un parcours commencé au CFA des métiers de l’aérien de Vilgénis.
Age : 37 ans
Formation : BAC Pro aéronautique au CFA des métiers de l’aérien de Vilgénis en 1999 et mention complémentaire en 2000.
Entrée dans la société : septembre 1997.
Centres d’intérêt : Voyages, sport.
A partir de 2001, Sébastien change de département puisqu’il passe sur les gros-porteurs. Et plus précisément sur les Boeing 777-200ER passagers d’Air France à l’issue d’une formation théorique de deux mois et pratique de deux semaines. Comme il s’agissait d’un mélange de travail en hangar et sur la piste, il a pu, ainsi, découvrir un nouvel environnement aéronautique à la fois au niveau piste et au niveau avion. Il n’a effectué, à sa demande, que de la piste à partir de 2004/2005 compte tenu de son appétence pour la gestion des imprévus.
L’arrivée de l’Airbus A380 à partir de 2009 a constitué un autre des moments clés de sa carrière. Il s’est, en effet, porté volontaire pour travailler sur ce très gros porteur en tant que mécanicien avion hangar et piste. Il bénéficie, alors, du même cursus de formation que pour le Boeing 777. Content de changer et de découvrir, ainsi, un nouvel univers, il a dû s’adapter à la gestion informatique différente de celle du Boeing 777.
De nouvelles responsabilités lui sont confiées à partir de 2015. C’est au cours de cette année-là qu’il est passé leader d’équipe. Sa mission est de remplacer le chef quand ce dernier n’est pas là. Il a, alors, la charge d’une équipe composée de douze à vingt personnes.
Aujourd’hui, Sébastien travaille aussi bien sur l’Airbus A380 que sur le Boeing 777 en 3 X 8. Ils sont trois à quatre mécaniciens avion pour réaliser ce travail de piste sur l’A380 et deux sur le Boeing 777. Les temps d’intervention sont d’un peu plus d’une heure pour un transit court de 2 h 10, d’un peu plus de deux heures pour un transit normal de 4 h et de cinq à sept heures pour un transit long compris entre 6 h et 8 h. Ces temps d’intervention ne sont pas de trop pour mener à bien toutes les opérations à réaliser.
“Les mécaniciens avion effectuent, tout d’abord, un tour avion pour déceler d’éventuelles traces d’impact sur l’avion. Puis, nous vérifions l’usure des roues et des freins du train d’atterrissage. Chaque roue de l’A380 pèse 250 kg ! Nous rajoutons, ensuite, de l’huile aéronautique dans chaque moteur. S’il n’y a pas de défaut, on monte ensuite dans l’avion pour effectuer les vérifications dans le poste de pilotage au travers de l’utilisation de l’ordinateur fixe de l’avion appelé Maintenance Access Terminal (MAT) pour le 777et l’Onboard Maintenance Terminal (OMT) pour l’A380. C’est durant cette phase que le pilote pour la technique et le chef de cabine pour les aménagements cabine vont nous signaler tous les dysfonctionnements au travers du “log book”. C’est d’ailleurs dans ce même registre que nous signons l’approbation pour remise en service si tout est en ordre. Dans le cas contraire, il nous appartient de réparer les équipements dans un temps très court. Il faut à ce moment-là, et plus que jamais, savoir travailler en équipe”, explique-t-il.
Sébastien Cloarec va continuer à conjuguer l’opérationnel au quotidien. Ses perspectives d’évolutions sont les mêmes que pour d’autres mécaniciens avion, à savoir évoluer vers des postes de managers, donc cadres, ou vers de nouvelles technologies ou avions tels que le Boeing 787 ou l’Airbus A350.
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