Sous-traitant du moteur CFM Leap, Mecafi oeuvre à des nouvelles méthodes d’usinage. Une aventure particulière pour Maria Peloquin, au parcours très international
Age: 26 ans
Formation :
– 2008, après son bac, entre en sciences et techniques à l’université autonome de Queretaro, la 4è ville du Mexique.
– 2013 : stage d’échange à l’Ecole nationale supérieure de chimie de Lille. – –
– 2014 : diplôme d’ingénieur chimie des matériaux à Queretaro. Après un stage de fin d’études, intègre la nouvelle usine Safran sur les procédés spéciaux. Elle y rencontre un ingénieur italien.
– mi-2015 : les deux décident de venir en Europe et sont recrutés par Mecafi, lui en industrialisation, elle aux procédés spéciaux.
Peloquin, c’est un nom qui fleure bon le Poitou, où est installé cet équipementier des motoristes de l’aéronautique, qui connaît une croissance phénoménale dans le sillage de Safran. Et pourtant, la jeune femme a grandi à Queretaro, qui est le Toulouse mexicain. Née à Montréal, elle est canadienne par son père, lui-même descendant d’immigrés français. « Nous avons ensuite déménagé au Mexique, d’où venait ma mère », résume celle dont la maman est secrétaire, et le papa est prof de français, après avoir été enseignant en lycée technique au Québec.
Mais si Maria est revenue sur la terre de ses lointains ancêtres du pays du chabichou, ce n’est pas pour ce fromage de chèvre typique, ni même pour honorer ses racines poitevines. Mais plutôt pour les beaux yeux de Riccardo, un ingénieur italien rencontré chez Safran à Queretaro. Au printemps 2015, les deux tourtereaux voulaient quitter le Mexique tout en poursuivant l’aventure du moteur CFM Leap, ce moteur de nouvelle génération qui consomme 15% de kérosène en moins que ses prédécesseurs.
« Notre passage chez Safran nous a clairement aidés à entrer chez Mecafi, qui est un fournisseur direct. Nous connaissons les exigences du client en termes de qualification et de certification », dit sans détours Maria Peloquin.
Après quelques tracasseries administratives, la Sud-Américaine quitte la 4è ville du pays, rejoint son compagnon en Europe, et débarque à Châtellerault, une petite agglomération de 40000 habitants. « Quand elle est venue l’an passé, ma mère croyait que nous étions à la campagne. En fait c’est une petite ville jolie et tranquille, et assez dynamique », défend la jeune ingénieure.
Pour être précis, ça fait longtemps que l’Europe et la France font de l’œil à Maria Peloquin. « Lors d’un stage à l’école de chimie de Lille en 2013, j’avais découvert l’intérêt des scientifiques français pour la recherche et l’innovation. En l’occurrence la simulation 3 D de pièces m’avait interpellée et je savais que je reviendrais. Au Mexique, nos études sont très techniques et tournées vers la pratique. Elles visent à insérer les jeunes très vite dans le monde du travail. En France, où l’on cultive la curiosité, j’ai rencontré des profs et des étudiants qui avaient plaisir à chercher », se souvient-elle.
Ce premier séjour dans le Nord de la France a sans doute facilité son adaptation lors de son retour dans l’Hexagone au printemps 2015. « J’ai aussi eu la chance d’être embauchée dans un environnement jeune, avec une moyenne d’âge inférieure à 30 ans », remarque Maria Peloquin, qui travaille désormais dans la nouvelle usine de Mecafi, inaugurée en fin d’année dernière.
« Comme beaucoup de choses sont récentes dans cette entreprise, le management est participatif. A mon niveau, quand je ne comprends pas quelque chose, je pose les questions, aussi bien vers la direction que vers les techniciens. On me répond, il n’y a pas de barrières selon les grades et les strates », dit-elle.
Si bien que l’attachement à l’entreprise déborde le cadre du travail. Un collègue technicien anime un club de plongée sous-marine. Maria et son ami Riccardo en sont membres. « On part tous ensemble en vacances », assure-t-elle. « C’est une bonne école pour maitriser ses émotions, pour garder son self-control, ne faire que les gestes essentiels… ça permet de s’adapter aux autres, surtout quand on n’a pas la même culture au départ », argumente la jeune femme.
Sous-traitant du moteur CFM Leap, Mecafi oeuvre à des nouvelles méthodes d’usinage. Une aventure particulière pour Maria Peloquin, au parcours très international
Age: 26 ans
Formation :
– 2008, après son bac, entre en sciences et techniques à l’université autonome de Queretaro, la 4è ville du Mexique.
– 2013 : stage d’échange à l’Ecole nationale supérieure de chimie de Lille. – –
– 2014 : diplôme d’ingénieur chimie des matériaux à Queretaro. Après un stage de fin d’études, intègre la nouvelle usine Safran sur les procédés spéciaux. Elle y rencontre un ingénieur italien.
– mi-2015 : les deux décident de venir en Europe et sont recrutés par Mecafi, lui en industrialisation, elle aux procédés spéciaux.
Peloquin, c’est un nom qui fleure bon le Poitou, où est installé cet équipementier des motoristes de l’aéronautique, qui connaît une croissance phénoménale dans le sillage de Safran. Et pourtant, la jeune femme a grandi à Queretaro, qui est le Toulouse mexicain. Née à Montréal, elle est canadienne par son père, lui-même descendant d’immigrés français. « Nous avons ensuite déménagé au Mexique, d’où venait ma mère », résume celle dont la maman est secrétaire, et le papa est prof de français, après avoir été enseignant en lycée technique au Québec.
Mais si Maria est revenue sur la terre de ses lointains ancêtres du pays du chabichou, ce n’est pas pour ce fromage de chèvre typique, ni même pour honorer ses racines poitevines. Mais plutôt pour les beaux yeux de Riccardo, un ingénieur italien rencontré chez Safran à Queretaro. Au printemps 2015, les deux tourtereaux voulaient quitter le Mexique tout en poursuivant l’aventure du moteur CFM Leap, ce moteur de nouvelle génération qui consomme 15% de kérosène en moins que ses prédécesseurs.
« Notre passage chez Safran nous a clairement aidés à entrer chez Mecafi, qui est un fournisseur direct. Nous connaissons les exigences du client en termes de qualification et de certification », dit sans détours Maria Peloquin.
Après quelques tracasseries administratives, la Sud-Américaine quitte la 4è ville du pays, rejoint son compagnon en Europe, et débarque à Châtellerault, une petite agglomération de 40000 habitants. « Quand elle est venue l’an passé, ma mère croyait que nous étions à la campagne. En fait c’est une petite ville jolie et tranquille, et assez dynamique », défend la jeune ingénieure.
Pour être précis, ça fait longtemps que l’Europe et la France font de l’œil à Maria Peloquin. « Lors d’un stage à l’école de chimie de Lille en 2013, j’avais découvert l’intérêt des scientifiques français pour la recherche et l’innovation. En l’occurrence la simulation 3 D de pièces m’avait interpellée et je savais que je reviendrais. Au Mexique, nos études sont très techniques et tournées vers la pratique. Elles visent à insérer les jeunes très vite dans le monde du travail. En France, où l’on cultive la curiosité, j’ai rencontré des profs et des étudiants qui avaient plaisir à chercher », se souvient-elle.
Ce premier séjour dans le Nord de la France a sans doute facilité son adaptation lors de son retour dans l’Hexagone au printemps 2015. « J’ai aussi eu la chance d’être embauchée dans un environnement jeune, avec une moyenne d’âge inférieure à 30 ans », remarque Maria Peloquin, qui travaille désormais dans la nouvelle usine de Mecafi, inaugurée en fin d’année dernière.
« Comme beaucoup de choses sont récentes dans cette entreprise, le management est participatif. A mon niveau, quand je ne comprends pas quelque chose, je pose les questions, aussi bien vers la direction que vers les techniciens. On me répond, il n’y a pas de barrières selon les grades et les strates », dit-elle.
Si bien que l’attachement à l’entreprise déborde le cadre du travail. Un collègue technicien anime un club de plongée sous-marine. Maria et son ami Riccardo en sont membres. « On part tous ensemble en vacances », assure-t-elle. « C’est une bonne école pour maitriser ses émotions, pour garder son self-control, ne faire que les gestes essentiels… ça permet de s’adapter aux autres, surtout quand on n’a pas la même culture au départ », argumente la jeune femme.
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