Air&Jobs : Interview métier- chef de projets industriels chez Arelis
Air&Jobs : Interview métier- chef de projets industriels chez Arelis

publié le 12 mai 2022 à 09:00

640 mots

Air&Jobs : Interview métier- chef de projets industriels chez Arelis

Entrée chez Arelis pour effectuer un remplacement, Audrey Bossut occupe désormais une position importante au sein de cette société normande.


Bio express

Age : 41 ans
Formation : BAC économique et social, BTS assistante de direction au Lycée Mezeray d’Argentan (Orne) en 2001.
Entrée dans la société : août 2001.
Centres d’intérêt : high tech (objets connectés), domotique, cinéma.

De remplaçante… à Chef de projets industriels

A son arrivée dans cette société spécialisée dans la conception et l’intégration de solutions électroniques, cette fille de commerçants effectue un remplacement en CDD au poste d’assistante administrative. Elle se plait dans cette fonction qui devait beaucoup au hasard de l’annonce précitée. Elle fait montre de compétences dans ses fonctions jusqu’à devenir responsable SAV (service après-vente) du site de Saint-Aubin-les-Elbeuf à partir de 2006. La société compte, à ce moment-là, une quarantaine de personnes.

Désormais en CDI, Audrey Bossut démontre une remarquable adaptabilité à son nouveau poste tant et si bien qu’on lui propose de prendre la responsabilité des achats. Elle accepte et tient ce poste durant un an. “Du coup”, et comme l’explique cette native d’Argentan (Orne), “les portes se sont ouvertes et on m’a proposé de prendre la responsabilité du SAV mais au niveau groupe cette fois à partir de 2014. C’est bien la preuve que l’avancement peut être plus rapide au sein d’une PME”.

A ce poste, Audrey Bossut a, une fois de plus, montré toutes ses compétences puisqu’elle a présenté un certain nombre de propositions dont celle de restructurer l’ensemble du process SAV au niveau du groupe et ce, quelques mois seulement après sa prise de fonction.

Poursuivant son évolution au sein de l’unité normande, Audrey Bossut est, ensuite, accompagnée par un tuteur pour endosser les nouvelles responsabilités de chef de projets industriels en janvier 2017. “Cet accompagnement m’a rassuré même s’il a duré à peine huit mois. De par son expérience, le tuteur qui partait à la retraite m’a transmis les bons outils et m’a montré comment gérer au mieux un projet”, poursuit cette mère de famille de deux enfants.

Interface avec le client  

“Quand une commande de sous-système électronique arrive”, explique Audrey Bossut, “il y a une partie étude et réalisation. Cela entraîne une réunion de tous les intervenants concernés au bureau d’études, au laboratoire et à la fabrication. Nous présentons alors le projet et élaborons un planning de réalisation.

Durant cette étape initiale, nous listons tout ce qu’il faut pour réaliser le projet et le chemin critique. Grâce à des réunions hebdomadaires ou bimensuelles avec le client, je vais, pour ma part, lui présenter le planning de réalisation du projet. J’assure donc l’interface avec le client et ses attentes au moyen d’un tableau de bord où figurent les actions à mener, toutes les données d’entrée, les risques associés ainsi que respects des délais de réalisation et les coûts.

Ce sont des indicateurs de temps et de qualité. Actualisé toutes les semaines, ce tableau de bord permet de réaliser un suivi de la commande en temps réel en regroupant toutes les actions des différents services de l’entreprise. Puisque nous travaillons dans plusieurs domaines, le client aéronautique est, par essence, beaucoup plus strict au niveau documentaire. Nous devons leur présenter plusieurs certifications.

Leur cahier des charges, est, par ailleurs, plus détaillé. Pour ce poste qui exige un sens poussé de l’organisation, de la méthode et une bonne communication non seulement en interne, avec le client et les fournisseurs, la pratique de l’anglais est assurément un gros plus. J’avais déjà cette connaissance dans mon poste d’assistante au SAV.

Un exemple pour les femmes

Pour l’heure, Audrey Bossut a besoin de souffler. “Je viens juste d’intégrer un nouveau poste”, souligne-t-elle. “C’est un beau parcours et un beau challenge à venir. D’autant que notre société est à la pointe de l’innovation. Nous participons, en effet, à des projets dont on parle dans les médias. Et c’est particulièrement valorisant de dire qu’on travaille dans l’aéronautique. C’est enfin un secteur attractif qui n’est pas réservé qu’aux hommes”.

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12/05/2022 09:00
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Air&Jobs : Interview métier- chef de projets industriels chez Arelis

Entrée chez Arelis pour effectuer un remplacement, Audrey Bossut occupe désormais une position importante au sein de cette société normande.

Air&Jobs : Interview métier- chef de projets industriels chez Arelis
Air&Jobs : Interview métier- chef de projets industriels chez Arelis

Bio express

Age : 41 ans
Formation : BAC économique et social, BTS assistante de direction au Lycée Mezeray d’Argentan (Orne) en 2001.
Entrée dans la société : août 2001.
Centres d’intérêt : high tech (objets connectés), domotique, cinéma.

De remplaçante… à Chef de projets industriels

A son arrivée dans cette société spécialisée dans la conception et l’intégration de solutions électroniques, cette fille de commerçants effectue un remplacement en CDD au poste d’assistante administrative. Elle se plait dans cette fonction qui devait beaucoup au hasard de l’annonce précitée. Elle fait montre de compétences dans ses fonctions jusqu’à devenir responsable SAV (service après-vente) du site de Saint-Aubin-les-Elbeuf à partir de 2006. La société compte, à ce moment-là, une quarantaine de personnes.

Désormais en CDI, Audrey Bossut démontre une remarquable adaptabilité à son nouveau poste tant et si bien qu’on lui propose de prendre la responsabilité des achats. Elle accepte et tient ce poste durant un an. “Du coup”, et comme l’explique cette native d’Argentan (Orne), “les portes se sont ouvertes et on m’a proposé de prendre la responsabilité du SAV mais au niveau groupe cette fois à partir de 2014. C’est bien la preuve que l’avancement peut être plus rapide au sein d’une PME”.

A ce poste, Audrey Bossut a, une fois de plus, montré toutes ses compétences puisqu’elle a présenté un certain nombre de propositions dont celle de restructurer l’ensemble du process SAV au niveau du groupe et ce, quelques mois seulement après sa prise de fonction.

Poursuivant son évolution au sein de l’unité normande, Audrey Bossut est, ensuite, accompagnée par un tuteur pour endosser les nouvelles responsabilités de chef de projets industriels en janvier 2017. “Cet accompagnement m’a rassuré même s’il a duré à peine huit mois. De par son expérience, le tuteur qui partait à la retraite m’a transmis les bons outils et m’a montré comment gérer au mieux un projet”, poursuit cette mère de famille de deux enfants.

Interface avec le client  

“Quand une commande de sous-système électronique arrive”, explique Audrey Bossut, “il y a une partie étude et réalisation. Cela entraîne une réunion de tous les intervenants concernés au bureau d’études, au laboratoire et à la fabrication. Nous présentons alors le projet et élaborons un planning de réalisation.

Durant cette étape initiale, nous listons tout ce qu’il faut pour réaliser le projet et le chemin critique. Grâce à des réunions hebdomadaires ou bimensuelles avec le client, je vais, pour ma part, lui présenter le planning de réalisation du projet. J’assure donc l’interface avec le client et ses attentes au moyen d’un tableau de bord où figurent les actions à mener, toutes les données d’entrée, les risques associés ainsi que respects des délais de réalisation et les coûts.

Ce sont des indicateurs de temps et de qualité. Actualisé toutes les semaines, ce tableau de bord permet de réaliser un suivi de la commande en temps réel en regroupant toutes les actions des différents services de l’entreprise. Puisque nous travaillons dans plusieurs domaines, le client aéronautique est, par essence, beaucoup plus strict au niveau documentaire. Nous devons leur présenter plusieurs certifications.

Leur cahier des charges, est, par ailleurs, plus détaillé. Pour ce poste qui exige un sens poussé de l’organisation, de la méthode et une bonne communication non seulement en interne, avec le client et les fournisseurs, la pratique de l’anglais est assurément un gros plus. J’avais déjà cette connaissance dans mon poste d’assistante au SAV.

Un exemple pour les femmes

Pour l’heure, Audrey Bossut a besoin de souffler. “Je viens juste d’intégrer un nouveau poste”, souligne-t-elle. “C’est un beau parcours et un beau challenge à venir. D’autant que notre société est à la pointe de l’innovation. Nous participons, en effet, à des projets dont on parle dans les médias. Et c’est particulièrement valorisant de dire qu’on travaille dans l’aéronautique. C’est enfin un secteur attractif qui n’est pas réservé qu’aux hommes”.



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