Basé à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, Aéroprotec est expert des procédés spéciaux aéronautiques. Le groupe de 300 salariés, qui a enregistré 23 M€ de chiffre d’affaires l’an dernier, vise le cap des 40 M€ en 2027. Une feuille de route ambitieuse portée par une stratégie de diversification et d’innovation.
L’indépendance. S’il est un maître-mot qui guide Thierry Haure-Mirande depuis la création du groupe Aéroprotec en 2005, c’est bien celui-ci. Une stratégie qui a permis au petit empire béarnais, dont le siège social est implanté à Pau, de se hisser en moins de vingt ans à la deuxième place française et à la quatrième place européenne sur le marché des procédés spéciaux aéronautiques.
"J’ai souhaité de façon historique que nous soyons positionnés sur tous les programmes", insiste le dirigeant. Aujourd’hui encore, aucun de nos clients ne représente plus de 25 % de notre activité. C’est la condition de notre indépendance". Un positionnement qui a permis à Aéroprotec de se faire une place à part sur le marché du traitement de surface aéronautique, à la fois côté avions commerciaux, d’affaires et militaires et côté hélicoptères. Ses clients ? «Tous les grands noms de l’aéronautique et leur supply chain", résume Thierry Haure-Mirande.
Le groupe, qui revendique plus de 650 qualifications et certifications aéronautiques, englobe aujourd’hui six filiales, certaines créées «ex nihilo»et d’autres étant le fruit d’opérations de croissance externe. Son site historique de Pau, qui emploie 90 personnes, a réalisé 9 M€ de chiffre d’affaires l’an dernier. Dès 2006, le groupe s’est par ailleurs doté d’une entité "best cost" en Tunisie, Aérotech, qui fait travailler une trentaine de personnes et représente 500 000 euros de volume d’activité.
"Nous avons été le premier traiteur de surface à faire ce choix, en vue de sécuriser notre capacité à répondre au marché", précise Thierry Haure-Mirande, qui a présidé pendant huit ans (jusqu'en septembre dernier) le Groupement des industries tunisiennes aéronautiques et spatiales (Gitas). En 2018, le groupe s’est à nouveau élargi, avec la création à Pau d’Aéroprotec Services. Une entité qui compte désormais six salariés et génère 1,2 M€ de chiffre d’affaires.
'Nous mettons notre savoir-faire à la disposition d’industriels qui souhaitent déployer des lignes de production reach compliance", explique Thierry Haure-Mirande. "Dans ce cadre, nous ne sommes pas exclusivement tournés vers l’aéronautique". Autre création, cette fois-ci en 2019 : celle d’Aéroprotec GDIM, à Uzein (64). Implanté en bout de piste de l’aéroport, ce site dédié aux pièces de grande dimension est "100 % numérisé et automatisé, avec des cuves de neuf mètres".
Il fait travailler 50 personnes et représente un volume d’activité annuel de 4 M€. Enfin, en 2022, le groupe a procédé à sa première opération de croissance externe avec Aéroprotec SNR, à Saint-Nicolas-de-Redon (44). L’entité de 110 salariés a généré l’an dernier 8,8 M€ de chiffre d’affaires. "Ce rachat nous a permis d’atteindre une taille critique, mais aussi de renforcer notre positionnement géographique", estime le chef d’entreprise.
Mais, la stratégie d’ouverture et de diversification d’Aéroprotec ne s’arrête pas là. Le groupe béarnais a en effet fondé en septembre dernier – au sein de sa filiale Aéroprotec Services – une nouvelle entité baptisée Le Lab’. "Il s’agit du fer de lance du groupe en matière de R&D, incluant un laboratoire métallurgique et un centre de formation, mais aussi un outil de diversification dans d’autres secteurs, comme le naval, la Défense et le ferroviaire", indique Thierry Haure-Mirande.
"Au sein de cette plateforme de 1 500 m2, nous pouvons conduire des programmes de recherche pour le compte de tiers". Dans un secteur aéronautique qui a fait de la décarbonation un enjeu collectif, Aéroprotec mise résolument sur l’innovation. Il a ainsi récemment déposé deux brevets susceptibles de participer - à leur niveau - au verdissement du transport aérien.
« Le premier porte sur la mise au point, au terme de sept années de développement, d'un revêtement biosourcé susceptible de révolutionner le champ du traitement de surface et de la peinture aéronautique", avance le dirigeant. "Nous allons le présenter au Corac; les grands donneurs d’ordre sont d’ores et déjà intéressés". Le second brevet porte sur des nanomarqueurs assurant la traçabilité des procédés, dans l’aéronautique, mais aussi dans d’autres secteurs, comme le luxe. "La encore, nous sommes dans la diversification", conclut Thierry Haure-Mirande.
Basé à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, Aéroprotec est expert des procédés spéciaux aéronautiques. Le groupe de 300 salariés, qui a enregistré 23 M€ de chiffre d’affaires l’an dernier, vise le cap des 40 M€ en 2027. Une feuille de route ambitieuse portée par une stratégie de diversification et d’innovation.
L’indépendance. S’il est un maître-mot qui guide Thierry Haure-Mirande depuis la création du groupe Aéroprotec en 2005, c’est bien celui-ci. Une stratégie qui a permis au petit empire béarnais, dont le siège social est implanté à Pau, de se hisser en moins de vingt ans à la deuxième place française et à la quatrième place européenne sur le marché des procédés spéciaux aéronautiques.
"J’ai souhaité de façon historique que nous soyons positionnés sur tous les programmes", insiste le dirigeant. Aujourd’hui encore, aucun de nos clients ne représente plus de 25 % de notre activité. C’est la condition de notre indépendance". Un positionnement qui a permis à Aéroprotec de se faire une place à part sur le marché du traitement de surface aéronautique, à la fois côté avions commerciaux, d’affaires et militaires et côté hélicoptères. Ses clients ? «Tous les grands noms de l’aéronautique et leur supply chain", résume Thierry Haure-Mirande.
Le groupe, qui revendique plus de 650 qualifications et certifications aéronautiques, englobe aujourd’hui six filiales, certaines créées «ex nihilo»et d’autres étant le fruit d’opérations de croissance externe. Son site historique de Pau, qui emploie 90 personnes, a réalisé 9 M€ de chiffre d’affaires l’an dernier. Dès 2006, le groupe s’est par ailleurs doté d’une entité "best cost" en Tunisie, Aérotech, qui fait travailler une trentaine de personnes et représente 500 000 euros de volume d’activité.
"Nous avons été le premier traiteur de surface à faire ce choix, en vue de sécuriser notre capacité à répondre au marché", précise Thierry Haure-Mirande, qui a présidé pendant huit ans (jusqu'en septembre dernier) le Groupement des industries tunisiennes aéronautiques et spatiales (Gitas). En 2018, le groupe s’est à nouveau élargi, avec la création à Pau d’Aéroprotec Services. Une entité qui compte désormais six salariés et génère 1,2 M€ de chiffre d’affaires.
'Nous mettons notre savoir-faire à la disposition d’industriels qui souhaitent déployer des lignes de production reach compliance", explique Thierry Haure-Mirande. "Dans ce cadre, nous ne sommes pas exclusivement tournés vers l’aéronautique". Autre création, cette fois-ci en 2019 : celle d’Aéroprotec GDIM, à Uzein (64). Implanté en bout de piste de l’aéroport, ce site dédié aux pièces de grande dimension est "100 % numérisé et automatisé, avec des cuves de neuf mètres".
Il fait travailler 50 personnes et représente un volume d’activité annuel de 4 M€. Enfin, en 2022, le groupe a procédé à sa première opération de croissance externe avec Aéroprotec SNR, à Saint-Nicolas-de-Redon (44). L’entité de 110 salariés a généré l’an dernier 8,8 M€ de chiffre d’affaires. "Ce rachat nous a permis d’atteindre une taille critique, mais aussi de renforcer notre positionnement géographique", estime le chef d’entreprise.
Mais, la stratégie d’ouverture et de diversification d’Aéroprotec ne s’arrête pas là. Le groupe béarnais a en effet fondé en septembre dernier – au sein de sa filiale Aéroprotec Services – une nouvelle entité baptisée Le Lab’. "Il s’agit du fer de lance du groupe en matière de R&D, incluant un laboratoire métallurgique et un centre de formation, mais aussi un outil de diversification dans d’autres secteurs, comme le naval, la Défense et le ferroviaire", indique Thierry Haure-Mirande.
"Au sein de cette plateforme de 1 500 m2, nous pouvons conduire des programmes de recherche pour le compte de tiers". Dans un secteur aéronautique qui a fait de la décarbonation un enjeu collectif, Aéroprotec mise résolument sur l’innovation. Il a ainsi récemment déposé deux brevets susceptibles de participer - à leur niveau - au verdissement du transport aérien.
« Le premier porte sur la mise au point, au terme de sept années de développement, d'un revêtement biosourcé susceptible de révolutionner le champ du traitement de surface et de la peinture aéronautique", avance le dirigeant. "Nous allons le présenter au Corac; les grands donneurs d’ordre sont d’ores et déjà intéressés". Le second brevet porte sur des nanomarqueurs assurant la traçabilité des procédés, dans l’aéronautique, mais aussi dans d’autres secteurs, comme le luxe. "La encore, nous sommes dans la diversification", conclut Thierry Haure-Mirande.
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