La société israélienne Aeronautics Defense Systems dévoile pour la première fois au Bourget 2023 le dernier de ses drones Orbiter, l'Orbiter 5.
Présente à l'édition 2023 du salon aéronautique du Bourget, l'entreprise israélienne Aeronautics Defense Systems fondée en 1977 est une propriété de l'industriel israélien Rafael Advanced Defense Systems spécialisée dans la conception de systèmes aériens sans pilotes (UAS). À l'occasion du Bourget 2023, elle dévoile pour la première fois son drone Orbiter 5. Il est le dernier d'une famille de maintenant cinq drones spécialisés dans les missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR). Néanmoins le nouveau drone Orbiter 5 dévoile des caractéristiques supérieures à ses prédécesseurs.
Avec une envergure de 6,4m et une longueur de 2m l’Orbiter 5 souhaite s’inscrire dans la catégorie dans la catégorie des drones tactiques, à l’image de ses prédécesseurs. Son autonomie maximale de 25 heures lui permet cependant de prétendre à la classe des drones moyenne altitude et longue endurance (MALE), selon le mot d’ordre de son concepteur « un drone tactique avec des capacités MÂLE ». Cette capacité rappelle celle de l'Orbiter 4 qui lui aussi possède une vitesse maximale de près de 130 km/h.
L’Orbiter 5 a été conçu pour accroître la connaissance qu'ont les forces armées du champ de bataille sur lequel elles sont déployées. Outre ses proportions de drones tactiques, il est conçu avec la capacité à transporter une charge utile allant jusqu'à 25 kg soit un peu plus du double de celle de l'Orbiter 4 (12 kg). Cette masse d’emport peut se diviser en deux modules différents de charges utiles fonctionnant en simultané. L’Orbiter 5 se présente donc comme un drone à la fois multi-missions et multi-charges utiles ; compétences pour lesquelles il intègre des "capacités d'intelligence artificielle avancées.
L’Orbiter 5 dispose aussi d’un moteur à double allumage ainsi que d’un double système avionique et peut délivrer jusqu’à 600 Watts d’énergie électrique pour alimenter ses charges utiles. Il dispose enfin d’une double liaison de données LOS (line-of-sight) qui opère jusqu’à 120 km. Aeronautics indique au sujet de son nouveau drone qu’il sera adapté pour des missions de survol d’espace terrestres aussi bien que maritimes.
Lors de sa présentation, Aeronautics a diffusé une vidéo d’essai du drone sur laquelle on peut constater que son lancement ne nécessite pas d’infrastructures lourdes telles qu’une piste de décollage. Il se contente pour décoller d’une rampe de lancement transportable à l’arrière d’un pick-up. Son atterrissage se fait de manière autonome à l’aide d’un parachute qui se déploie à l’arrière du véhicule.
Son constructeur annonce de plus une faible « empreinte logistique » pour un drone « hautement transportable » et disposant d’une « rapidité d'assemblage et d’exécution » devant permettre une réduction du coût de cycle de vie (LCC) ainsi que la rentabilité du système. Sa masse maximale au décollage (MTOW) de 75 kg n’a cependant rien de comparable avec d’autres drones MALE présent au salon du Bourget cette année tels que l’Aksungur de Turkish Aerospace Industries (3,300 kg de MTOW) ou le récent drone Aa’rok du groupe industriel français Turgis et Gaillard qui plafonne lui à une masse maximale au décollage de 5,5 tonnes. Celle de l'Orbiter 5 dépasse cependant de 20 kg celle de son prédécesseur Orbiter 4.
Si les missions que peut remplir l'Orbiter 5 ne sont pas encore connues, sa version précédente s'avère compétente dans la guerre électronique, le renseignement électronique et sur les communications. Elle peut aussi être équipée de radar de patrouille maritime (MPR) et de radar à ouverture synthétique (SAR) permettant de créer des images en deux dimensions ou des reconstructions tridimensionnelles du terrain et autres éléments survolés par le drone. Si ces capacités ne sont pas confirmées pour l'Orbiter 5 à l’heure actuelle, il y a de fortes chances pour qu’elles y soient intégrées au vu des similitudes entre les deux versions.
La société israélienne Aeronautics Defense Systems dévoile pour la première fois au Bourget 2023 le dernier de ses drones Orbiter, l'Orbiter 5.
Présente à l'édition 2023 du salon aéronautique du Bourget, l'entreprise israélienne Aeronautics Defense Systems fondée en 1977 est une propriété de l'industriel israélien Rafael Advanced Defense Systems spécialisée dans la conception de systèmes aériens sans pilotes (UAS). À l'occasion du Bourget 2023, elle dévoile pour la première fois son drone Orbiter 5. Il est le dernier d'une famille de maintenant cinq drones spécialisés dans les missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR). Néanmoins le nouveau drone Orbiter 5 dévoile des caractéristiques supérieures à ses prédécesseurs.
Avec une envergure de 6,4m et une longueur de 2m l’Orbiter 5 souhaite s’inscrire dans la catégorie dans la catégorie des drones tactiques, à l’image de ses prédécesseurs. Son autonomie maximale de 25 heures lui permet cependant de prétendre à la classe des drones moyenne altitude et longue endurance (MALE), selon le mot d’ordre de son concepteur « un drone tactique avec des capacités MÂLE ». Cette capacité rappelle celle de l'Orbiter 4 qui lui aussi possède une vitesse maximale de près de 130 km/h.
L’Orbiter 5 a été conçu pour accroître la connaissance qu'ont les forces armées du champ de bataille sur lequel elles sont déployées. Outre ses proportions de drones tactiques, il est conçu avec la capacité à transporter une charge utile allant jusqu'à 25 kg soit un peu plus du double de celle de l'Orbiter 4 (12 kg). Cette masse d’emport peut se diviser en deux modules différents de charges utiles fonctionnant en simultané. L’Orbiter 5 se présente donc comme un drone à la fois multi-missions et multi-charges utiles ; compétences pour lesquelles il intègre des "capacités d'intelligence artificielle avancées.
L’Orbiter 5 dispose aussi d’un moteur à double allumage ainsi que d’un double système avionique et peut délivrer jusqu’à 600 Watts d’énergie électrique pour alimenter ses charges utiles. Il dispose enfin d’une double liaison de données LOS (line-of-sight) qui opère jusqu’à 120 km. Aeronautics indique au sujet de son nouveau drone qu’il sera adapté pour des missions de survol d’espace terrestres aussi bien que maritimes.
Lors de sa présentation, Aeronautics a diffusé une vidéo d’essai du drone sur laquelle on peut constater que son lancement ne nécessite pas d’infrastructures lourdes telles qu’une piste de décollage. Il se contente pour décoller d’une rampe de lancement transportable à l’arrière d’un pick-up. Son atterrissage se fait de manière autonome à l’aide d’un parachute qui se déploie à l’arrière du véhicule.
Son constructeur annonce de plus une faible « empreinte logistique » pour un drone « hautement transportable » et disposant d’une « rapidité d'assemblage et d’exécution » devant permettre une réduction du coût de cycle de vie (LCC) ainsi que la rentabilité du système. Sa masse maximale au décollage (MTOW) de 75 kg n’a cependant rien de comparable avec d’autres drones MALE présent au salon du Bourget cette année tels que l’Aksungur de Turkish Aerospace Industries (3,300 kg de MTOW) ou le récent drone Aa’rok du groupe industriel français Turgis et Gaillard qui plafonne lui à une masse maximale au décollage de 5,5 tonnes. Celle de l'Orbiter 5 dépasse cependant de 20 kg celle de son prédécesseur Orbiter 4.
Si les missions que peut remplir l'Orbiter 5 ne sont pas encore connues, sa version précédente s'avère compétente dans la guerre électronique, le renseignement électronique et sur les communications. Elle peut aussi être équipée de radar de patrouille maritime (MPR) et de radar à ouverture synthétique (SAR) permettant de créer des images en deux dimensions ou des reconstructions tridimensionnelles du terrain et autres éléments survolés par le drone. Si ces capacités ne sont pas confirmées pour l'Orbiter 5 à l’heure actuelle, il y a de fortes chances pour qu’elles y soient intégrées au vu des similitudes entre les deux versions.
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