Chaque fin de semaine, une image qui a fait l’actualité ou retenu notre attention. Le 28 mai, la Nasa a partagé une image composite d’un des objets cosmiques les plus étranges jamais observés : l’étoile ASKAP J1832−0911.
Située dans la Voie lactée, à environ 15 000 années-lumière de la Terre, l’étoile ASKAP J1832−0911 est l'un des objets cosmiques les plus étranges jamais observés.
Elle appartient en effet à une classe d'objets transitoires radio à longue période découverts en 2022, dont l'intensité des ondes radio varie régulièrement sur plusieurs dizaines de minutes – une durée qui s’avère des milliers de fois supérieure à celle des variations répétées observées chez les pulsars (des étoiles à neutrons en rotation rapide dont l'intensité des ondes radio varie plusieurs fois par seconde).
L'objet mystérieux a été observé simultanément par un observatoire terrestre et par un observatoire spatial : le radiotélescope australien ASKAP (Australian Square Kilometer Array Pathfinder) et le télescope à rayons X américain Chandra.
Le premier fait partie de l'observatoire de radioastronomie Murchison installé au cœur du désert d'Australie occidentale.
Le second a été lancé en juillet 1999 à l’occasion de la mission STS-93 de la navette Columbia, à laquelle participait l’astronaute français Michel Tognini), et évolue depuis sur une orbite haute elliptique de 16 000 × 133 000 km qui permet de longues périodes d'observation continues.
C’est la première fois qu’une étoile de ce type était observée en lumière X de haute énergie et en lumière radio de basse énergie.
Les données combinées des observations ont notamment permis de mesurer l'intensité des ondes radio d'ASKAP J1832, qui varie toutes les 44 minutes pendant une période de deux minutes.
Sur l’image composite présentés ici, les rayons X observés par Chandra apparaissent en bleu.
En rouge apparaissent des données radio fournies par le radiotélescope LOFAR (LOw Frequency ARray), un interféromètre constitué de plus de 50 000 antennes réparties à travers l’Europe.
Ont enfin été ajoutées des données infrarouges (en cyan, bleu clair, bleu sarcelle et orange) provenant d’un autre télescope spatial de la Nasa, Spitzer.
Ce dernier avait été placé en août 2003 sur une orbite héliocentrique parallèle à celle de la Terre, parcourue en 372 jours, et sa mission s’est achevée en janvier 2020.
Chaque fin de semaine, une image qui a fait l’actualité ou retenu notre attention. Le 28 mai, la Nasa a partagé une image composite d’un des objets cosmiques les plus étranges jamais observés : l’étoile ASKAP J1832−0911.
Située dans la Voie lactée, à environ 15 000 années-lumière de la Terre, l’étoile ASKAP J1832−0911 est l'un des objets cosmiques les plus étranges jamais observés.
Elle appartient en effet à une classe d'objets transitoires radio à longue période découverts en 2022, dont l'intensité des ondes radio varie régulièrement sur plusieurs dizaines de minutes – une durée qui s’avère des milliers de fois supérieure à celle des variations répétées observées chez les pulsars (des étoiles à neutrons en rotation rapide dont l'intensité des ondes radio varie plusieurs fois par seconde).
L'objet mystérieux a été observé simultanément par un observatoire terrestre et par un observatoire spatial : le radiotélescope australien ASKAP (Australian Square Kilometer Array Pathfinder) et le télescope à rayons X américain Chandra.
Le premier fait partie de l'observatoire de radioastronomie Murchison installé au cœur du désert d'Australie occidentale.
Le second a été lancé en juillet 1999 à l’occasion de la mission STS-93 de la navette Columbia, à laquelle participait l’astronaute français Michel Tognini), et évolue depuis sur une orbite haute elliptique de 16 000 × 133 000 km qui permet de longues périodes d'observation continues.
C’est la première fois qu’une étoile de ce type était observée en lumière X de haute énergie et en lumière radio de basse énergie.
Les données combinées des observations ont notamment permis de mesurer l'intensité des ondes radio d'ASKAP J1832, qui varie toutes les 44 minutes pendant une période de deux minutes.
Sur l’image composite présentés ici, les rayons X observés par Chandra apparaissent en bleu.
En rouge apparaissent des données radio fournies par le radiotélescope LOFAR (LOw Frequency ARray), un interféromètre constitué de plus de 50 000 antennes réparties à travers l’Europe.
Ont enfin été ajoutées des données infrarouges (en cyan, bleu clair, bleu sarcelle et orange) provenant d’un autre télescope spatial de la Nasa, Spitzer.
Ce dernier avait été placé en août 2003 sur une orbite héliocentrique parallèle à celle de la Terre, parcourue en 372 jours, et sa mission s’est achevée en janvier 2020.
Commentaires