Alors que la Russie lançait une nouvelle attaque massive de drones sur l’Ukraine, l’un de ces drones suicides, identifié comme un Shahed, s’est écrasé sur l’Arche de Tchernobyl, provoquant un petit incendie. L’AIEA confirme que l’Arche est percée mais que les dégâts sont heureusement limités et que les niveaux de radiations sont normaux et stables.
Dans la nuit du 13 au 14 février, vers 01h50 du matin, une explosion était entendue sur le site de l'ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl (oblast de Kiev, Ukraine). Il s'agissait d'un drone qui s'était écrasé sur l'Arche de Tchernobyl, également dénommée Nouvelle Enceinte de Confinement. L'Agence Internationale de l'Énergie Atomique (AIEA) confirme que le drone a provoqué un petit incendie mais la réaction des services d'urgence a permis de limiter les dégâts. L'AIEA précise également que le sarcophage, construit par l'Union soviétique juste après la catastrophe, n'est pas percé et que les niveaux de radiation intérieurs et extérieurs restent normaux et stables.
Des images disponibles en sources ouvertes montrent que le drone est arrivé du nord-est mais aussi et surtout, que des restants du drone en question permettent de l'identifier : il s'agit d'un drone suicide Shahed-136, utilisé en masse par les Forces armées russes dans le cadre de son invasion de l'Ukraine. D'ailleurs, la nuit du 13 au 14 février a vu une nouvelle attaque massive de ces drones sur le territoire ukrainien.
Ce n'est pas la première fois que la zone de Tchernobyl fait la une de l'actualité depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, lancée le 24 février 2022. En effet, des unités des Forces armées russes avaient pris le contrôle de la zone dès les premières heures de l'invasion en question. Des militaires russes s'étaient alors installés dans la zone d'exclusion, en creusant des tranchées et des positions de combat... s'exposant alors à d'importants niveau de radiation et ayant inhalé des poussières radioactives.
Pour rappel, le 26 avril 1986, un accident nucléaire majeur (niveau 7 de l'échelle des incidents nucléaires) a vu la fusion et ensuite l'explosion du réacteur n°4 de la centrale, contaminant une grosse partie de la région et du continent. Cependant, le sarcophage construit en 1986 autour du réacteur n°4 éventré n'était pas pensé pour durer. Ainsi, le 1er décembre 2018, après 11 ans de travaux, l'Arche de Tchernobyl recouvrait totalement ce sarcophage. Cette nouvelle structure, longue de 162 mètres et haute de 108 mètres, doit permettre un confinement total de la zone pour les 100 prochaines années tout en permettant aux personnels de travailler sur le démantèlement du site en toute sécurité.
Alors que la Russie lançait une nouvelle attaque massive de drones sur l’Ukraine, l’un de ces drones suicides, identifié comme un Shahed, s’est écrasé sur l’Arche de Tchernobyl, provoquant un petit incendie. L’AIEA confirme que l’Arche est percée mais que les dégâts sont heureusement limités et que les niveaux de radiations sont normaux et stables.
Dans la nuit du 13 au 14 février, vers 01h50 du matin, une explosion était entendue sur le site de l'ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl (oblast de Kiev, Ukraine). Il s'agissait d'un drone qui s'était écrasé sur l'Arche de Tchernobyl, également dénommée Nouvelle Enceinte de Confinement. L'Agence Internationale de l'Énergie Atomique (AIEA) confirme que le drone a provoqué un petit incendie mais la réaction des services d'urgence a permis de limiter les dégâts. L'AIEA précise également que le sarcophage, construit par l'Union soviétique juste après la catastrophe, n'est pas percé et que les niveaux de radiation intérieurs et extérieurs restent normaux et stables.
Des images disponibles en sources ouvertes montrent que le drone est arrivé du nord-est mais aussi et surtout, que des restants du drone en question permettent de l'identifier : il s'agit d'un drone suicide Shahed-136, utilisé en masse par les Forces armées russes dans le cadre de son invasion de l'Ukraine. D'ailleurs, la nuit du 13 au 14 février a vu une nouvelle attaque massive de ces drones sur le territoire ukrainien.
Ce n'est pas la première fois que la zone de Tchernobyl fait la une de l'actualité depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, lancée le 24 février 2022. En effet, des unités des Forces armées russes avaient pris le contrôle de la zone dès les premières heures de l'invasion en question. Des militaires russes s'étaient alors installés dans la zone d'exclusion, en creusant des tranchées et des positions de combat... s'exposant alors à d'importants niveau de radiation et ayant inhalé des poussières radioactives.
Pour rappel, le 26 avril 1986, un accident nucléaire majeur (niveau 7 de l'échelle des incidents nucléaires) a vu la fusion et ensuite l'explosion du réacteur n°4 de la centrale, contaminant une grosse partie de la région et du continent. Cependant, le sarcophage construit en 1986 autour du réacteur n°4 éventré n'était pas pensé pour durer. Ainsi, le 1er décembre 2018, après 11 ans de travaux, l'Arche de Tchernobyl recouvrait totalement ce sarcophage. Cette nouvelle structure, longue de 162 mètres et haute de 108 mètres, doit permettre un confinement total de la zone pour les 100 prochaines années tout en permettant aux personnels de travailler sur le démantèlement du site en toute sécurité.
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