Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu a officiellement annoncé le lancement du développement d’un drone de combat destiné à compléter le standard F5 du Rafale, avec une mise en service prévue à l'horizon 2033. Cette annonce a été faite lors des célébrations des 60 ans des Forces aériennes stratégiques (FAS) à Saint-Dizier.
Le projet d'accompagnement du Rafale par un drone de combat n'est pas nouveau puisque le programme nEUROn remonte à plus de 20 ans et que l'idée de voir le Rafale au standard F5 travailler avec un binôme non piloté est évoqué depuis une bonne décennie. Cette annonce est donc la concrétisation d'un long cheminement et s’inscrit dans le cadre des efforts de modernisation de l'armée de l'Air et de l'Espace. Selon le communiqué publié par Dassault Aviation, le drone intégrera des technologies de furtivité, un contrôle autonome avec un humain dans la boucle ainsi qu'une capacité d’emport en soute. Il sera évidemment conçu pour collaborer étroitement avec le Rafale F5, renforçant ainsi les actions en réseau et l’efficacité des missions de combat.
La conception de ce drone s'appuiera sur les acquis du programme nEUROn, lancé en 2003 et qui a validé des technologies de furtivité et de vol autonome pour des plateformes aériennes non habitées. Ce projet, chapeauté par Dassault Aviation (France), associait également RUAG (Suisse), Saab (Suède), Leonardo (Italie), Airbus Defence & Space (Espagne) et Hellenic Aerospace Industry (Grèce), permettant de créer une plateforme furtive capable d'emporter des armements en soute, tels que les bombes guidées laser GBU-12.
Le nEUROn, d'une masse de 7 tonnes, avec une envergure de 12,5 mètres et une longueur de 9,2 mètres, est propulsé par un turboréacteur Rolls-Royce Turbomeca Adour Mk. 951 lui permettant d'atteindre une vitesse de Mach 0,8 à 14 000 mètres d'altitude. L'expérience acquise grâce à ce démonstrateur sera directement intégrée au nouveau drone.
L’objectif du nouveau programme est clair : garantir à la France son indépendance stratégique et sa supériorité aérienne pour les décennies à venir. Avec ce projet, Paris mise sur un duo gagnant : un avion de chasse polyvalent, déjà éprouvé et en constante évolution, associé à un drone de combat capable de compléter et d'enrichir ses capacités.
À l'image de l'association entre le Mirage IV et les FAS (C-135 et bombe nucléaire AN 20) dans les années 60, ce nouveau projet s’inscrit dans une logique de continuité technologique et d’adaptation aux nouveaux enjeux géopolitiques et militaires. Dassault Aviation, en collaboration avec la Direction générale de l’armement (DGA) et ses partenaires industriels, se voit confier cette mission avec un calendrier contraint, même si les budgets, partenariats industriels ou potentiels opportunités à l'export ne sont aujourd'hui pas encore connus. Selon Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, cette confiance renouvelée est un honneur qui engage la société à répondre aux attentes des armées françaises avec des solutions à la hauteur des ambitions nationales.
Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu a officiellement annoncé le lancement du développement d’un drone de combat destiné à compléter le standard F5 du Rafale, avec une mise en service prévue à l'horizon 2033. Cette annonce a été faite lors des célébrations des 60 ans des Forces aériennes stratégiques (FAS) à Saint-Dizier.
Le projet d'accompagnement du Rafale par un drone de combat n'est pas nouveau puisque le programme nEUROn remonte à plus de 20 ans et que l'idée de voir le Rafale au standard F5 travailler avec un binôme non piloté est évoqué depuis une bonne décennie. Cette annonce est donc la concrétisation d'un long cheminement et s’inscrit dans le cadre des efforts de modernisation de l'armée de l'Air et de l'Espace. Selon le communiqué publié par Dassault Aviation, le drone intégrera des technologies de furtivité, un contrôle autonome avec un humain dans la boucle ainsi qu'une capacité d’emport en soute. Il sera évidemment conçu pour collaborer étroitement avec le Rafale F5, renforçant ainsi les actions en réseau et l’efficacité des missions de combat.
La conception de ce drone s'appuiera sur les acquis du programme nEUROn, lancé en 2003 et qui a validé des technologies de furtivité et de vol autonome pour des plateformes aériennes non habitées. Ce projet, chapeauté par Dassault Aviation (France), associait également RUAG (Suisse), Saab (Suède), Leonardo (Italie), Airbus Defence & Space (Espagne) et Hellenic Aerospace Industry (Grèce), permettant de créer une plateforme furtive capable d'emporter des armements en soute, tels que les bombes guidées laser GBU-12.
Le nEUROn, d'une masse de 7 tonnes, avec une envergure de 12,5 mètres et une longueur de 9,2 mètres, est propulsé par un turboréacteur Rolls-Royce Turbomeca Adour Mk. 951 lui permettant d'atteindre une vitesse de Mach 0,8 à 14 000 mètres d'altitude. L'expérience acquise grâce à ce démonstrateur sera directement intégrée au nouveau drone.
L’objectif du nouveau programme est clair : garantir à la France son indépendance stratégique et sa supériorité aérienne pour les décennies à venir. Avec ce projet, Paris mise sur un duo gagnant : un avion de chasse polyvalent, déjà éprouvé et en constante évolution, associé à un drone de combat capable de compléter et d'enrichir ses capacités.
À l'image de l'association entre le Mirage IV et les FAS (C-135 et bombe nucléaire AN 20) dans les années 60, ce nouveau projet s’inscrit dans une logique de continuité technologique et d’adaptation aux nouveaux enjeux géopolitiques et militaires. Dassault Aviation, en collaboration avec la Direction générale de l’armement (DGA) et ses partenaires industriels, se voit confier cette mission avec un calendrier contraint, même si les budgets, partenariats industriels ou potentiels opportunités à l'export ne sont aujourd'hui pas encore connus. Selon Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, cette confiance renouvelée est un honneur qui engage la société à répondre aux attentes des armées françaises avec des solutions à la hauteur des ambitions nationales.
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