Alors qu’un AWACS français effectuait une patrouille au-dessus de la mer Noire, un avion de combat Mirage 2000 français a effectué diverses manœuvres aériennes durant un bref délais pour dessiner dans le ciel un trident ukrainien.
Ce 4 juin, l'Armée de l'Air et de l'Espace avait déployé en mer Noire plusieurs appareils pour une nouvelle mission de reconnaissance : un ravitailleur A330 MRTT Phénix, un avion de guet aérien avancé E-3F Sentry et deux avions de combat Mirage 2000-5F. Durant la phase de survol, un des Mirage a alors effectué plusieurs virages serrés pour effectuer un tracé ressemblant ni plus, ni moins qu'au trident ukrainien. Ce dernier représente l'emblème des Forces armées ukrainiennes. La manœuvre est connue car l'avion était visible sur les différents sites de live tracking.
À noter que ce simple signal de soutien a été effectué moins de 24 heures après la rencontre entre François Bayrou, premier ministre français et Denys Chmyhal, son homologue ukrainien. Cette rencontre a notamment vu le Premier ministre français rappeler l'engagement indéfectible de la France envers l'Ukraine.
Certains pourraient croire à une manœuvre dangereuse, le Mirage de Luxeuil (Haute-Saône, France) étant en mission opérationnelle de protection de l'E-3F Sentry. Toutefois, le détail se trouve justement dans le Sentry : son radar AN/APY-2 a une portée de 400 kilomètres pour des cibles en basse altitude et 520 kilomètres en haute altitude. De fait, le Sentry surveillait le ciel pendant que le Mirage effectuait sa manœuvre. Au moment où ces lignes sont écrites, le Sentry est sur la fin de son vol retour, au-dessus de Lyon (Lyon, France), pour un vol qui aura duré environ 8 heures.
Ce type de patrouille en mer Noire n'est pas rare pour l'Armée de l'Air et de l'Espace, la portée même du radar de l'AWACS permet à ce dernier de survoler la Roumanie... avec déjà une capacité de détecter des avions russes en haute altitude au-dessus des deux-tiers de la Crimée. Et depuis 2001, les AWACS français sont aussi équipés d'une suite ESM (Electronic Support Measure). Elle permet à ces appareils de détecter et identifier des radars ennemis. D'où l'intérêt d'utiliser un Sentry pour récolter des informations sur les différents mouvements russes autour de la mer Noire et en Crimée.
Alors qu’un AWACS français effectuait une patrouille au-dessus de la mer Noire, un avion de combat Mirage 2000 français a effectué diverses manœuvres aériennes durant un bref délais pour dessiner dans le ciel un trident ukrainien.
Ce 4 juin, l'Armée de l'Air et de l'Espace avait déployé en mer Noire plusieurs appareils pour une nouvelle mission de reconnaissance : un ravitailleur A330 MRTT Phénix, un avion de guet aérien avancé E-3F Sentry et deux avions de combat Mirage 2000-5F. Durant la phase de survol, un des Mirage a alors effectué plusieurs virages serrés pour effectuer un tracé ressemblant ni plus, ni moins qu'au trident ukrainien. Ce dernier représente l'emblème des Forces armées ukrainiennes. La manœuvre est connue car l'avion était visible sur les différents sites de live tracking.
À noter que ce simple signal de soutien a été effectué moins de 24 heures après la rencontre entre François Bayrou, premier ministre français et Denys Chmyhal, son homologue ukrainien. Cette rencontre a notamment vu le Premier ministre français rappeler l'engagement indéfectible de la France envers l'Ukraine.
Certains pourraient croire à une manœuvre dangereuse, le Mirage de Luxeuil (Haute-Saône, France) étant en mission opérationnelle de protection de l'E-3F Sentry. Toutefois, le détail se trouve justement dans le Sentry : son radar AN/APY-2 a une portée de 400 kilomètres pour des cibles en basse altitude et 520 kilomètres en haute altitude. De fait, le Sentry surveillait le ciel pendant que le Mirage effectuait sa manœuvre. Au moment où ces lignes sont écrites, le Sentry est sur la fin de son vol retour, au-dessus de Lyon (Lyon, France), pour un vol qui aura duré environ 8 heures.
Ce type de patrouille en mer Noire n'est pas rare pour l'Armée de l'Air et de l'Espace, la portée même du radar de l'AWACS permet à ce dernier de survoler la Roumanie... avec déjà une capacité de détecter des avions russes en haute altitude au-dessus des deux-tiers de la Crimée. Et depuis 2001, les AWACS français sont aussi équipés d'une suite ESM (Electronic Support Measure). Elle permet à ces appareils de détecter et identifier des radars ennemis. D'où l'intérêt d'utiliser un Sentry pour récolter des informations sur les différents mouvements russes autour de la mer Noire et en Crimée.
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