Le MQ-4C Triton, drone de surveillance maritime équipé de nombreux capteurs, vient d'entamer la dernière phase de validation de sa version ultime intégrant des équipements de guerre électronique.
Le drone MQ-4C Triton de Northrop Grumman est un appareil de surveillance maritime dérivé du RQ-4 Global Hawk. Il est capable de voler plus de 30 heures au niveau de vol 500 afin d'assurer une permanence sur les zones d'intérêt de l'US Navy. Avec une envergure de 40 mètres et une masse maximale de près de 15 tonnes, il possède un unique turboréacteur mais n'est pas armé, sa mission étant de porter une large panoplie de capteurs nécessitant une équipe de 4 personnes (au sol) pour son exploitation complète.
Conçu pour travailler en coordination avec les avions de patrouille maritime P-8 Poseidon et P-3C Orion et les navires, il peut servir de relai de communication et doit fusionner les données provenant des différents appareils présents sur une zone afin de construire une situation tactique partagée.
Son radar à balayage électronique actif (AESA) à 360° permet d'obtenir une image en 2 dimensions des échos et a une portée suffisante pour assurer une suivi de situation sur une surface maritime de 7 millions de km² par période de 24 heures de patrouille. Il est également équipé du même capteur électro-optique MTS-B que le MQ-9 Reaper, ainsi que d'un système de guerre électronique permettant de détecter les radars alentours et de les classifier (bateau de pêche, navire militaire, système de défense aérienne, avion...), une fonction disponible sur la dernière version du système l'IFC4.
C'est justement le premier appareil de série de cette dernière version qui vient d'entamer la dernière étape de son intégration au sein de l'US Navy, après y avoir réalisé ses premiers vols en juillet 2021. L'IOC (initial operational capability, ou validation des capacités opérationnelles complètes d'un appareil) doit pour sa part survenir en 2023, une fois l'ensemble des tests réalisés, en intégrant l'appareil dans des déploiements opérationnels. Le premier vol du MQ-4C a eu lieu en 2013, permettant une montée en force progressive. La version actuelle IFC3, déjà opérationnelle et largement déployée sur tous les théâtres d'opération, sera donc exploitée jusqu'à une mise à jour ultérieure au standard IFC4.
L'US Navy a commandé 68 appareils, la Marine Australienne en recevra 7, l'Allemagne a pour sa part renoncé à son acquisition, préférant finalement une version dédiée à la surveillance maritime de l'avion d'affaire Global 600 de Bombardier.
Le MQ-4C Triton, drone de surveillance maritime équipé de nombreux capteurs, vient d'entamer la dernière phase de validation de sa version ultime intégrant des équipements de guerre électronique.
Le drone MQ-4C Triton de Northrop Grumman est un appareil de surveillance maritime dérivé du RQ-4 Global Hawk. Il est capable de voler plus de 30 heures au niveau de vol 500 afin d'assurer une permanence sur les zones d'intérêt de l'US Navy. Avec une envergure de 40 mètres et une masse maximale de près de 15 tonnes, il possède un unique turboréacteur mais n'est pas armé, sa mission étant de porter une large panoplie de capteurs nécessitant une équipe de 4 personnes (au sol) pour son exploitation complète.
Conçu pour travailler en coordination avec les avions de patrouille maritime P-8 Poseidon et P-3C Orion et les navires, il peut servir de relai de communication et doit fusionner les données provenant des différents appareils présents sur une zone afin de construire une situation tactique partagée.
Son radar à balayage électronique actif (AESA) à 360° permet d'obtenir une image en 2 dimensions des échos et a une portée suffisante pour assurer une suivi de situation sur une surface maritime de 7 millions de km² par période de 24 heures de patrouille. Il est également équipé du même capteur électro-optique MTS-B que le MQ-9 Reaper, ainsi que d'un système de guerre électronique permettant de détecter les radars alentours et de les classifier (bateau de pêche, navire militaire, système de défense aérienne, avion...), une fonction disponible sur la dernière version du système l'IFC4.
Félicitations, monsieur Tytelman, pour la qualité de cet article bien documenté et parfaitement développé. Cette avancée technologique américaine illustre parfaitement l’absolue nécessité de fusionner ... les données provenant des divers "récepteurs" d’informations aériens et navals afin de fournir, en temps réel, une situation tactique partagée. Aussi, faut il se réjouir du savoir faire incontestable d’Airbus en matière de drones qui donnera aux armées européennes une capacité nouvelle et fondamentale. plus
C'est justement le premier appareil de série de cette dernière version qui vient d'entamer la dernière étape de son intégration au sein de l'US Navy, après y avoir réalisé ses premiers vols en juillet 2021. L'IOC (initial operational capability, ou validation des capacités opérationnelles complètes d'un appareil) doit pour sa part survenir en 2023, une fois l'ensemble des tests réalisés, en intégrant l'appareil dans des déploiements opérationnels. Le premier vol du MQ-4C a eu lieu en 2013, permettant une montée en force progressive. La version actuelle IFC3, déjà opérationnelle et largement déployée sur tous les théâtres d'opération, sera donc exploitée jusqu'à une mise à jour ultérieure au standard IFC4.
L'US Navy a commandé 68 appareils, la Marine Australienne en recevra 7, l'Allemagne a pour sa part renoncé à son acquisition, préférant finalement une version dédiée à la surveillance maritime de l'avion d'affaire Global 600 de Bombardier.
Félicitations, monsieur Tytelman, pour la qualité de cet article bien documenté et parfaitement développé. Cette avancée technologique américaine illustre parfaitement l’absolue nécessité de fusionner ... les données provenant des divers "récepteurs" d’informations aériens et navals afin de fournir, en temps réel, une situation tactique partagée. Aussi, faut il se réjouir du savoir faire incontestable d’Airbus en matière de drones qui donnera aux armées européennes une capacité nouvelle et fondamentale. plus
@Xavier Tytelman. Merci pour cet article. On ne peut que constater l'avance très significative prise par nos amis américains en matière de drones de ... tout type. Ne pas oublier pour autant les capacités israéliennes en la matière. Pendant ce temps là, l'Europe n'en finit pas de se chamailler sur l'Eurodrone. Une étape vient d'être franchie avec l'avancée de l'Espagne qui a trouvé son financement. Mais reste encore à décider de la motorisation, la question étant : "Itar free or not Itar free?" L'enjeu industriel sur le moteur étant de peu d'importance. De plus, à l'échéance prévisible de la mise en service de l'appareil (2030 ?), il est plus que probable qu'il sera dépassé par les appareils de nouvelle génération concoctés par General Atomics, entre autres. Il serait sans doute opportun de reprendre tout à zéro, définition de la machine, modèle de coopération (sur ce dernier point, vous savez à quoi je pense),... et en att, de continuer avec le Reaper malgré la dépendance qu'il impose. Une consolation toutefois si nous devions poursuive sur le chemin engagé, le DGA, Joël Barre, a déclaré cet été que la France avait dans la responsabilité des tâches de l'Eurodrone les équipements de mission et de communication, ce qui devrait être la part, essentielle, de Dassault et Thales dont la compétence est incontestable. plus
@Sauf erreur de ma part, il est acquis depuis le début que ce serait la responsabilité de Thales qui a l’habitude de collaborer avec ... Airbus. plus
@Petrau. Finalement, après avoir pris connaissance des derniers communiqués des Italiens et des Espagnols, c’est difficile d’y voir clair et de savoir qui fera ... quoi. Ce qui est certain c’est que Airbus reste le seul "patron". Normalement (mais ça peut changer) le gâteau serait partagé à concurrence de 35% pour l’Allemagne, 25% pour l’Italie et 20% pour la France et l’Espagne. MAIS la France aurait proposé de doubler sa participation dans le financement avec pour conséquence que le return pour les industries françaises serait majoré. Wait and see. plus
Félicitations, monsieur Tytelman, pour la qualité de cet article bien documenté et parfaitement développé. Cette avancée technologique américaine illustre parfaitement l’absolue nécessité de fusionner ... les données provenant des divers "récepteurs" d’informations aériens et navals afin de fournir, en temps réel, une situation tactique partagée. Aussi, faut il se réjouir du savoir faire incontestable d’Airbus en matière de drones qui donnera aux armées européennes une capacité nouvelle et fondamentale. plus