La frégate britannique de type 26 HMS Glasgow, qui ne sera mise en service qu'en 2026/27, a déjà été le théâtre d'un incident grave. Actuellement en chantier à Scotstoun, en Écosse, chez BAE Systems, le navire se prépare à accueillir une multitude de systèmes complexes nécessitant l'installation de 23 000 câbles. Pourtant, cette semaine, plusieurs de ces câbles - au moins soixante - ont été « intentionnellement endommagés ».
En réponse à ce sabotage dont l'origine est à ce stade non élucidée, BAE Systems a immédiatement déclenché une enquête interne, en collaboration avec ses fournisseurs, tout en mettant temporairement les travaux sur le navire en suspens. Le site spécialisé UK Defence Journal a été l'un des premiers à rapporter les faits, suggérant qu'il pourrait s'agir d'un acte de sabotage perpétré par un sous-traitant dans le cadre d'un litige de paiement, une hypothèse que BAE Systems n'a pas encore confirmée.
Le sabotage pourrait également être lié à la situation internationale actuelle ou à la politique intérieure britannique, marquée par des tensions sociales. C'est une réalité qui n'est pas sans rappeler les propos de Sébastien Lecornu, ministre français des Armées, qui avait alerté en septembre 2022 sur le « risque de sabotage contre les chaînes de production des industriels français de l'armement ».
Au-delà de l'identification des auteurs de ce sabotage, l'enquête menée par BAE Systems vise également à prévenir de futurs incidents similaires. La sécurité des chantiers navals, et plus largement de l'industrie de l'armement, pourrait ainsi être renforcée à la suite de cet incident. L'admission au service actif du HMS Glasgow est toujours prévue pour 2026/27. Rappelons que cette frégate de 150 mètres et de 8000 tonnes à pleine charge, est principalement dédiée à la lutte anti-sous-marine. Elle sera équipée d'un sonar de proue 2150, d'un sonar à immersion variable 2087 et du système de leurre de torpilles SSTD « Sea Centor ». Elle disposera également de capacités de défense aérienne, de frappe contre la terre et de lutte anti-surface.
La frégate britannique de type 26 HMS Glasgow, qui ne sera mise en service qu'en 2026/27, a déjà été le théâtre d'un incident grave. Actuellement en chantier à Scotstoun, en Écosse, chez BAE Systems, le navire se prépare à accueillir une multitude de systèmes complexes nécessitant l'installation de 23 000 câbles. Pourtant, cette semaine, plusieurs de ces câbles - au moins soixante - ont été « intentionnellement endommagés ».
En réponse à ce sabotage dont l'origine est à ce stade non élucidée, BAE Systems a immédiatement déclenché une enquête interne, en collaboration avec ses fournisseurs, tout en mettant temporairement les travaux sur le navire en suspens. Le site spécialisé UK Defence Journal a été l'un des premiers à rapporter les faits, suggérant qu'il pourrait s'agir d'un acte de sabotage perpétré par un sous-traitant dans le cadre d'un litige de paiement, une hypothèse que BAE Systems n'a pas encore confirmée.
Le sabotage pourrait également être lié à la situation internationale actuelle ou à la politique intérieure britannique, marquée par des tensions sociales. C'est une réalité qui n'est pas sans rappeler les propos de Sébastien Lecornu, ministre français des Armées, qui avait alerté en septembre 2022 sur le « risque de sabotage contre les chaînes de production des industriels français de l'armement ».
Au-delà de l'identification des auteurs de ce sabotage, l'enquête menée par BAE Systems vise également à prévenir de futurs incidents similaires. La sécurité des chantiers navals, et plus largement de l'industrie de l'armement, pourrait ainsi être renforcée à la suite de cet incident. L'admission au service actif du HMS Glasgow est toujours prévue pour 2026/27. Rappelons que cette frégate de 150 mètres et de 8000 tonnes à pleine charge, est principalement dédiée à la lutte anti-sous-marine. Elle sera équipée d'un sonar de proue 2150, d'un sonar à immersion variable 2087 et du système de leurre de torpilles SSTD « Sea Centor ». Elle disposera également de capacités de défense aérienne, de frappe contre la terre et de lutte anti-surface.
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